Mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale : Israël et le Hamas dans le même panier ? C’est un coup de tonnerre : le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a requis, lundi, des mandats d’arrêt contre des dirigeants du Hamas et d’Israël. Benyamin Nétanyahou, Premier ministre d’Israël, et son ministre de la Défense Yoav Gallant, pourraient ainsi devoir répondre des meurtres, des attaques intentionnelles contre des civils ou de la volonté manifeste d’affamer une population — les Gazaouis. Le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, le chef militaire du mouvement et son responsable politique sont, eux, susceptibles de devoir répondre des prises d’otages, tortures, meurtres ou encore viols durant et après les attaques du 7 octobre. S’il ne s’agit encore que d’une réquisition — les 18 juges que composent la CPI pourraient se prononcer d’ici deux à trois semaines — les réactions sont nombreuses. “Je vais être clair : quoi qu’insinue le procureur, il n’y a pas d’équivalence entre Israël et le Hamas, [...] nous nous tiendrons toujours aux côtés d’Israël contre les menaces à sa sécurité”, a écrit Joe Biden dans un communiqué ; la France, quant à elle, “soutient la Cour pénale internationale, son indépendance et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations”. L’approche est-elle réellement impartiale ? Que peut-il se passer désormais ? Nos invités en débattent.   28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.