[TW : dépressions, burn-out, bore-out, maladies et violences diverses. Si vous traversez actuellement une période de vie difficile, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant.e, un.e psychologue diplômé.e d'état ou un.e psychiatre]

La salpingectomie bilatérale totale est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer les deux trompes de Fallope. Ces trompes relient les ovaires à l’utérus : c’est par elles que passe l’ovule et c’est là que la fécondation a lieu. Sans trompes, une grossesse naturelle est impossible. Parfois, cette opération est subie mais elle peut également être choisie, en toute conscience, pour ne plus avoir d’enfants. Ce n’est pas une décision prise à la légère. C’est souvent le résultat d’un long cheminement.

Les conséquences :

- On ne peut plus tomber enceinte naturellement (la stérilisation est définitive)

- Le cycle menstruel continue, car les ovaires ne sont pas retirés

- Certaines personnes ressentent une immense paix après l’opération, d’autres un deuil complexe

Il y a encore beaucoup de tabous autour de cette opération. Surtout quand elle est choisie par des femmes sans enfants. On les questionne et/ou les juge : “Et si tu changes d’avis ?”

Mais personne ne pose cette question quand on veut des enfants. Choisir de ne pas en avoir, c’est aussi un droit. Et c’est un acte de lucidité, pas un caprice. La salpingectomie bilatérale doit alors être vue comme manière de s’affirmer, de se libérer, de se recentrer. Et ce choix mérite d’être compris et non questionné à l’infini.

***

Le test de Hamilton, ou échelle d’évaluation de la dépression de Hamilton, c’est un questionnaire clinique qui permet aux professionnel.le.s de santé d’envisager un diagnostic. Ce n’est pas un test de personnalité. Son but est d’évaluer la sévérité des symptômes dépressifs tels que les troubles du sommeil, la fatigue, l’anxiété…etc.

À chaque item, une note est donnée. Plus le score est élevé, plus la dépression est considérée comme sévère. Ce test ne remplace pas une écoute. Ce n’est pas un jugement, ni une étiquette. C’est juste un outil clinique, une photographie de l’état psychique à un moment donné.

Le test de Hamilton peut aider à :

–mieux comprendre ce qu’on traverse

- adapter les soins (thérapie, médicaments, soutien)

- suivre l’évolution dans le temps

C’est un point de départ vers une éventuelle prise en charge thérapeutique.

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Un.e psychomotricien.ne, c’est un.e professionnel.le de santé paramédical.e, diplômé.e d’État. Son rôle est d’aider à rééquilibrer le lien entre le corps, les émotions et la pensée.

Ses outils sont des médiations corporelles :

– exercices de coordination

– relaxation

– jeux symboliques

– expression par le mouvement

– travail autour de la respiration, du schéma corporel, de l’équilibre

Un.e psychomotricien.ne observe, soutient, guide, toujours dans l’écoute et sans jugement.

***

Si vous hésitez, n'hésitez plus :

- Stérilisation définitive : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/Livret_sterilisation_visee_contraceptive.pdf

- Test de Hamilton : https://www.mgfrance.org/images/utilitaires-medicaux/test-hamilton.htm

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[TW : dépressions, burn-out, bore-out, maladies et violences diverses. Si vous traversez actuellement une période de vie difficile, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant.e, un.e psychologue diplômé.e d'état ou un.e psychiatre]

Le burn out, c’est un épuisement physique, mental et émotionnel causé par une pression constante, souvent liée à des responsabilités qu’on n’arrive plus à gérer. On donne trop, pendant trop longtemps, sans récupérer. Résultat : plus d’énergie, plus de motivation. Juste une sensation de ras-le-bol total.

Les signes les plus courants :

- On se sent épuisé.e même après une nuit de sommeil

- On perd confiance en soi ou en ses compétences

- On a du mal à se concentrer

- On devient irritable, à fleur de peau

- On n’arrive plus à ressentir de joie, même pour des choses qu’on aimait avant

Le burn out maternel, c’est le même type d’épuisement, mais lié au rôle de parent et particulièrement au rôle de mère. Cela arrive quand on doit tout assumer en permanence : les enfants, la charge mentale, la pression d’être un·e “super parent·e”... Le tout, souvent en travaillant à côté et sans bénéficier d’un réel soutien.

On peut ressentir :

- Une fatigue extrême, qui ne passe pas

- L’impression de ne jamais suffire, de tout faire mal

- Une culpabilité constante, même quand on prend 5 minutes pour soi

- L’envie de tout plaquer, ou le sentiment de ne plus s’appartenir

Ce n’est ni rare, ni honteux. Le burn out maternel, ça ne veut pas dire qu’on n’aime pas ses enfants. Ça veut dire qu’on s’oublie trop souvent.

***

Si vous hésitez, n'hésitez plus :

- Protection Maternelle Infantile (PMI) : https://lannuaire.service-public.fr/navigation/pmi

- Complément du Mode de Garde (CMG) : https://www.caf.fr/allocataires/actualites/actualites-nationales/reforme-du-cmg-une-aide-plus-adaptee-pour-les-familles

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La salpingectomie bilatérale totale est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer les deux trompes de Fallope. Ces trompes relient les ovaires à l’utérus : c’est par elles que passe l’ovule et c’est là que la fécondation a lieu. Sans trompes, une grossesse naturelle est impossible.

Parfois, cette opération est subie mais elle peut également être choisie, en toute conscience, pour ne plus avoir d’enfants. Ce n’est pas une décision prise à la légère. C’est souvent le résultat d’un long cheminement.

Les conséquences :

- On ne peut plus tomber enceinte naturellement (la stérilisation est définitive)

- Le cycle menstruel continue, car les ovaires ne sont pas retirés

- Certaines personnes ressentent une immense paix après l’opération, d’autres un deuil complexe

Il y a encore beaucoup de tabous autour de cette opération. Surtout quand elle est choisie par des femmes sans enfants. On les questionne et/ou les juge : “Et si tu changes d’avis ?”

Mais personne ne pose cette question quand on veut des enfants. Choisir de ne pas en avoir, c’est aussi un droit. Et c’est un acte de lucidité, pas un caprice. La salpingectomie bilatérale totale doit alors être vue comme manière de s’affirmer, de se libérer, de se recentrer. Et ce choix mérite d’être compris et non questionné à l’infini.

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Le burn out, c’est un épuisement physique, mental et émotionnel causé par une pression constante, souvent liée à des responsabilités qu’on n’arrive plus à gérer. On donne trop, pendant trop longtemps, sans récupérer. Résultat : plus d’énergie, plus de motivation. Juste une sensation de ras-le-bol total.

Les signes les plus courants :

- On se sent épuisé.e même après une nuit de sommeil

- On perd confiance en soi ou en ses compétences

- On a du mal à se concentrer

- On devient irritable, à fleur de peau

- On n’arrive plus à ressentir de joie, même pour des choses qu’on aimait avant

Le burn out maternel, c’est le même type d’épuisement, mais lié au rôle de parent et particulièrement au rôle de mère. Cela arrive quand on doit tout assumer en permanence : les enfants, la charge mentale, la pression d’être un·e “super parent·e”... Le tout, souvent en travaillant à côté et sans bénéficier d’un réel soutien.

On peut ressentir :

- Une fatigue extrême, qui ne passe pas

- L’impression de ne jamais suffire, de tout faire mal

- Une culpabilité constante, même quand on prend 5 minutes pour soi

- L’envie de tout plaquer, ou le sentiment de ne plus s’appartenir

Ce n’est ni rare, ni honteux. Le burn out maternel, ça ne veut pas dire qu’on n’aime pas ses enfants. Ça veut dire qu’on s’oublie trop souvent.

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- Protection Maternelle Infantile (PMI) : https://lannuaire.service-public.fr/navigation/pmi

- Complément du Mode de Garde (CMG) : https://www.caf.fr/allocataires/actualites/actualites-nationales/reforme-du-cmg-une-aide-plus-adaptee-pour-les-familles

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On est nées la même année, mais on ne s’est rencontrées qu’en sixième.

On a grandi ensemble, dans le même sens, jusqu’à la majorité. Un peu après, même.

Puis les rencontres, les choix, les envies ont fini par opposer nos vies : l’une s’est mariée, a eu des enfants, a acheté un pav’ à la campagne pendant que l’autre a pris un appart’ en ville, a connu quelques amourettes et a juré qu’elle resterait childfree.

Et puis, en 2024, une même réalité nous a réunies : la dépression.

Alors on a fait ce qu’on sait faire de mieux depuis vingt-six ans : on en a parlé, ensemble.

Faut pas regarder en bas, c'est ce qu'on dit naturellement à quelqu’un qui a le vertige.

Alors qu’en réalité, regarder en bas, c’est peut-être la première chose à faire. Pour apprivoiser le vide. Pour comprendre qu’il est là et qu’on peut quand même tenir debout.

Pour nous, Faut pas regarder en bas, c’est un podcast brut et authentique, où l’on parle des maladies psychiques, des doutes et des tempêtes qu’on a traversées à l’approche des 40 piges.

Pas de formule miracle ici. Juste des mots vrais, parfois douloureux, parfois dérangeants, toujours nécessaires. Parce qu’il est temps d’arrêter de taire la souffrance. Et que la raconter, c’est déjà commencer à la traverser.

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