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Le géant chinois du e-commerce JD.com s’apprête à devenir le deuxième actionnaire de Fnac Darty via le rachat de l’Allemand Ceconomy. Une opération indirecte qui a poussé Bercy à déclencher la procédure de contrôle des investissements étrangers. Le dossier vient d'être déposé. Entre souveraineté culturelle en France et realpolitik en Allemagne, il révèle deux visions européennes très différentes.
JD.com ne rachète pas directement Fnac Darty : l’opération se déroule en Allemagne, où le groupe chinois a lancé une OPA à 2,2 milliards d’euros sur Ceconomy, propriétaire de MediaMarkt et Saturn. Mais Ceconomy détient 22 % de Fnac Darty. Résultat : si l’OPA aboutit, JD.com deviendra automatiquement le deuxième actionnaire du distributeur français, derrière Daniel Kretinsky.
À Paris, l’alerte est immédiate. Fnac Darty, premier vendeur de livres du pays, est perçu comme un acteur stratégique, au croisement de la culture, des données et de la distribution.
Dans le contexte d’offensive chinoise en Europe — Shein, Temu, TikTok — Bercy active la procédure IEF, un outil renforcé ces dernières années : près de 400 dossiers examinés en 2024, la moitié assortis de conditions, et seulement six refus formels depuis 2022. JD.com vient donc de déposer un dossier, information confirmée par Bercy, qui a désormais trois mois pour l'examiner.
En Allemagne, le ton est bien différent : le Bundeskartellamt a déjà donné son feu vert et l’émotion est loin de la réaction française. Dix ans après le traumatisme Kuka, Berlin se montre plus pragmatique : affaiblie économiquement, l’Allemagne voit aussi dans JD.com un acteur capable d’apporter expertise logistique et partenariats utiles, notamment pour son industrie automobile exportatrice.
By FRANCE 24Le géant chinois du e-commerce JD.com s’apprête à devenir le deuxième actionnaire de Fnac Darty via le rachat de l’Allemand Ceconomy. Une opération indirecte qui a poussé Bercy à déclencher la procédure de contrôle des investissements étrangers. Le dossier vient d'être déposé. Entre souveraineté culturelle en France et realpolitik en Allemagne, il révèle deux visions européennes très différentes.
JD.com ne rachète pas directement Fnac Darty : l’opération se déroule en Allemagne, où le groupe chinois a lancé une OPA à 2,2 milliards d’euros sur Ceconomy, propriétaire de MediaMarkt et Saturn. Mais Ceconomy détient 22 % de Fnac Darty. Résultat : si l’OPA aboutit, JD.com deviendra automatiquement le deuxième actionnaire du distributeur français, derrière Daniel Kretinsky.
À Paris, l’alerte est immédiate. Fnac Darty, premier vendeur de livres du pays, est perçu comme un acteur stratégique, au croisement de la culture, des données et de la distribution.
Dans le contexte d’offensive chinoise en Europe — Shein, Temu, TikTok — Bercy active la procédure IEF, un outil renforcé ces dernières années : près de 400 dossiers examinés en 2024, la moitié assortis de conditions, et seulement six refus formels depuis 2022. JD.com vient donc de déposer un dossier, information confirmée par Bercy, qui a désormais trois mois pour l'examiner.
En Allemagne, le ton est bien différent : le Bundeskartellamt a déjà donné son feu vert et l’émotion est loin de la réaction française. Dix ans après le traumatisme Kuka, Berlin se montre plus pragmatique : affaiblie économiquement, l’Allemagne voit aussi dans JD.com un acteur capable d’apporter expertise logistique et partenariats utiles, notamment pour son industrie automobile exportatrice.

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