En podcast retrouvez mon Golden Years Sur Raje consacré au livre de La Rata "Give It To Me"
Ce mercredi 6 Novembre à 21h sur Raje retrouvez mon émission Golden Years Sur Raje pour un numéro spécialement dévoué aux chanteuses que vous pouvez retrouver dans le livre de La Rata, traduit par Virginie Despentes "Give It To Me" ! Une contre histoire de la Pop Music qui démarre aux débuts du Blues, avec des femmes puissantes, féministes, lesbiennes - certaines en tout cas - mais dans tous les cas non soumises au patriarcat dominant. Ce premier volet vous entraine du Blues des années 1920 à la disco des années 70 ! Avec entre autres Bessie Smith / Ma Rayney / Donna Summer/ Billie Holiday / Nina Simone / Aretha Franklin et bien d'autres ! C'est le volume 1, le 2 arrivera bientôt !
GOLDEN YEARS MERCREDI 6 NOVEMBRE 21H
SPECIALE GIVE IT TO ME volume 1
LIVRE DE LA RATA TRADUIT PÄR VIRGINIE DESPENTES
"Ce livre parle de musique populaire, de chanteuses qui ont mauvaise réputation, de post- colonialisme, de féminisme radical et de sexe, surtout de sexe. (Et c'est moi qui l'ai traduit) Virginie Despentes"
Du Blues au Rap en passant par le Rock, la Disco ou le Punk, il existait déjà des histoires des femmes dans la musique.
Mais cet essai illustré est d'un autre registre. C'est un regard lesbien et prolétaire sur toutes celles - toutes des icônes - qui ont augmenté notre réalité et nous ont donné les outils pour démolir l'ange du foyer. Elles ont changé le monde en posant des bombes entre nos oreilles et en incendiant nos pupilles.
La Rata écrit sur chacune d'entre elles avec de l'amour et les dessine comme les déesses qu'elles sont.
Ce livre parle de musique populaire, de chanteuses qui ont mauvaise réputation, de post- colonialisme, de féminisme radical et de sexe, surtout de sexe.
C'est une contre-histoire de la musique mainstream occidentale aussi bien qu'un exercice de massive gratitude pour toutes les chanteuses qui nous ont donné envie de pousser à fond le volume de nos vies et de nos désirs. Les filles qui chantent presque à poil et qui bougent en ne parlant que de sexe le font d'abord pour les filles. Que les mecs en profitent, ça a toujours été annexe. Ils n'ont pas compris grand-chose à ce qui se passait mais nous, on sait.
On l'a vécu. On sait qu'elles ont dansé pour nous, chanté pour nous et à travers nous, et qu'elles ont défoncé les frontières de la respectabilité pour inventer d'autres façons d'avoir envie de vivre et de baiser. Elles ont incarné le féminisme radical que nous vivons aujourd'hui.
C'est bien ce qu'on leur reproche. Et c'est aussi ce qui fait qu'on ne voudrait surtout pas imaginer nos vies sans leurs présences et leurs voix.
1 ma rayney moonshine blues 1923
Gertrude « Ma » Rainey (Gertrude Malissa Nix Pridgett, Mrs Rainey) est l'une des premières chanteuses de blues américaines connues, née à Colombus (Géorgie) le 26 avril 1886
et morte à Memphis (Tennessee) le 22 décembre 1939. Elle fut surnommée « la Mère du Blues ». Elle fit beaucoup pour développer et populariser le blues, et eut
une influence décisive sur les générations suivantes de chanteuses de blues (telle Bessie Smith) et sur leurs carrières.
2 bessie smith downhearted blues 1923
Elizabeth « Bessie » Smith, née le 15 avril 1894 à Chattanooga dans le Tennessee et morte le 26 septembre 1937 à Clarksdale dans le Mississippi,
est une chanteuse américaine et une des artistes...