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Les prix du cacao sont lourdement retombés la semaine dernière. Un soubresaut qui reflète l'espoir d'une meilleure récolte, mais qui est aussi lié à cette période précise de l'année : le mois de juillet est traditionnellement agité sur le marché du cacao.
Moins 29 % à la bourse de Londres, moins 14 % à la bourse de New York, les prix du cacao sont tombés en chute libre la semaine dernière. Une baisse qui s'explique par plusieurs facteurs, mais difficile de savoir quel est celui qui a le plus d'influence sur les cours.
Il y a d'abord un regain d'espoir du côté de la météo : depuis mi-juin, les pluies sont régulières en Côte d'Ivoire, après des mois d'un temps trop sec qui a fait souffrir les plantations. La pluie était tant attendue que certains acteurs du cacao ivoirien se mettent à rêver à une production qui se redresserait à 1,8 million de tonnes, voire 2 millions, pour la prochaine récolte de septembre-octobre, celle qu'on appelle « la principale » — soit 400 000 à 500 000 tonnes de plus que l'année dernière. La perspective d'un tel rebond de production est à lui seul un élément qui peut expliquer la baisse des cours après une flambée inédite des prix depuis plus d'un an.
Désintérêt des fonds d'investissementsÀ en croire certains observateurs, la baisse constatée à la bourse serait surtout technique, dans le sens où elle reflète des mécanismes financiers. Les fonds d'investissements qui s'étaient passionnés pour le cacao ces derniers mois auraient arrêté de parier sur une hausse des prix et commencé à revendre massivement leurs contrats, selon le Financial Times, qui s'appuie sur des données de la Commodity futures trading commission des États-Unis (CFTC). Ce qui donne l'impression qu'il y a plus de cacao sur le marché.
« Bagarre » sur les fèves livrables en juilletCe qui joue peut-être aussi, c'est l'expiration des contrats de juillet, dans deux semaines : on parle des contrats d'achats par anticipation, pour des fèves qui seront livrées ce mois-ci. Traditionnellement, « l'échéance de juillet est marquée par une forte volatilité », explique un représentant d'une multinationale, car « il y a bagarre sur les fèves », à six mois des fêtes de Noël.
Ce qui veut dire que la baisse des cours ne s'inscrit probablement pas, pour l'instant, dans un mouvement de fond : la tendance pourrait très bien s'inverser dans les prochains jours.
À lire aussiCacao, les statistiques des pays et des industriels en question
By RFI5
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Les prix du cacao sont lourdement retombés la semaine dernière. Un soubresaut qui reflète l'espoir d'une meilleure récolte, mais qui est aussi lié à cette période précise de l'année : le mois de juillet est traditionnellement agité sur le marché du cacao.
Moins 29 % à la bourse de Londres, moins 14 % à la bourse de New York, les prix du cacao sont tombés en chute libre la semaine dernière. Une baisse qui s'explique par plusieurs facteurs, mais difficile de savoir quel est celui qui a le plus d'influence sur les cours.
Il y a d'abord un regain d'espoir du côté de la météo : depuis mi-juin, les pluies sont régulières en Côte d'Ivoire, après des mois d'un temps trop sec qui a fait souffrir les plantations. La pluie était tant attendue que certains acteurs du cacao ivoirien se mettent à rêver à une production qui se redresserait à 1,8 million de tonnes, voire 2 millions, pour la prochaine récolte de septembre-octobre, celle qu'on appelle « la principale » — soit 400 000 à 500 000 tonnes de plus que l'année dernière. La perspective d'un tel rebond de production est à lui seul un élément qui peut expliquer la baisse des cours après une flambée inédite des prix depuis plus d'un an.
Désintérêt des fonds d'investissementsÀ en croire certains observateurs, la baisse constatée à la bourse serait surtout technique, dans le sens où elle reflète des mécanismes financiers. Les fonds d'investissements qui s'étaient passionnés pour le cacao ces derniers mois auraient arrêté de parier sur une hausse des prix et commencé à revendre massivement leurs contrats, selon le Financial Times, qui s'appuie sur des données de la Commodity futures trading commission des États-Unis (CFTC). Ce qui donne l'impression qu'il y a plus de cacao sur le marché.
« Bagarre » sur les fèves livrables en juilletCe qui joue peut-être aussi, c'est l'expiration des contrats de juillet, dans deux semaines : on parle des contrats d'achats par anticipation, pour des fèves qui seront livrées ce mois-ci. Traditionnellement, « l'échéance de juillet est marquée par une forte volatilité », explique un représentant d'une multinationale, car « il y a bagarre sur les fèves », à six mois des fêtes de Noël.
Ce qui veut dire que la baisse des cours ne s'inscrit probablement pas, pour l'instant, dans un mouvement de fond : la tendance pourrait très bien s'inverser dans les prochains jours.
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