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La tonne de cacao a de nouveau franchi le seuil des 10 000 dollars en fin de semaine dernière. L'offre de fèves en provenance de Côte d'Ivoire et du Ghana, les deux premiers pays producteurs, continue de chuter.
La Côte d'Ivoire a même interdit les exportations de fèves non transformées au mois de juin alors que la récolte secondaire devrait battre son plein. Il s'agit officiellement de permettre aux usines locales de première transformation de s'approvisionner, il leur resterait encore 350 000 tonnes à couvrir.
L'interdiction pourrait être prolongée au mois de juillet. « On est inquiet, nous confie un opérateur de multinationale broyeur de fèves à San Pedro. On se réunit tous les deux jours et on observe un ralentissement depuis deux semaines, la production baisse ».
Le Conseil Café-Cacao aurait de son côté arrêté de vendre par anticipation la prochaine campagne à 940 000 tonnes, un tiers de moins que l'an dernier, parce qu'il faudra faire rouler les contrats, non honorés cette saison, sur la prochaine, à hauteur de 150 000 tonnes.
Y voir plus clair sur la production et les stocksAu Ghana, deuxième fournisseur mondial de cacao, la situation n'est guère meilleure. Plusieurs sources estiment qu'il manquera non pas 250 000 tonnes, mais 350 000 tonnes de fèves, pour honorer les ventes par anticipation de l'an dernier, rapporte Reuters.
Des nouvelles qui font de nouveau frémir les marchés du cacao. D'autant que l'on ne connaît pas l'état des stocks chez les transformateurs. Pour tenter d'y voir plus clair, l'Organisation internationale du cacao organise deux sessions extraordinaires dans les jours qui viennent sur l'état de ces réserves et sur la production cacaoyère de l'année en cours, en perpétuelle réévaluation.
Le directeur de l'ICCO confie ne pas comprendre pourquoi, dans ce contexte de cours élevés, la Côte d'Ivoire s'interdit de faire marcher la concurrence entre les broyeurs locaux et les exportateurs de fèves brutes, ni pourquoi elle empêche les acheteurs de surpayer le cacao aux planteurs.
À lire aussiCacao, l'ascension fulgurante des prix continue sur fond de récolte en berne
By RFI5
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La tonne de cacao a de nouveau franchi le seuil des 10 000 dollars en fin de semaine dernière. L'offre de fèves en provenance de Côte d'Ivoire et du Ghana, les deux premiers pays producteurs, continue de chuter.
La Côte d'Ivoire a même interdit les exportations de fèves non transformées au mois de juin alors que la récolte secondaire devrait battre son plein. Il s'agit officiellement de permettre aux usines locales de première transformation de s'approvisionner, il leur resterait encore 350 000 tonnes à couvrir.
L'interdiction pourrait être prolongée au mois de juillet. « On est inquiet, nous confie un opérateur de multinationale broyeur de fèves à San Pedro. On se réunit tous les deux jours et on observe un ralentissement depuis deux semaines, la production baisse ».
Le Conseil Café-Cacao aurait de son côté arrêté de vendre par anticipation la prochaine campagne à 940 000 tonnes, un tiers de moins que l'an dernier, parce qu'il faudra faire rouler les contrats, non honorés cette saison, sur la prochaine, à hauteur de 150 000 tonnes.
Y voir plus clair sur la production et les stocksAu Ghana, deuxième fournisseur mondial de cacao, la situation n'est guère meilleure. Plusieurs sources estiment qu'il manquera non pas 250 000 tonnes, mais 350 000 tonnes de fèves, pour honorer les ventes par anticipation de l'an dernier, rapporte Reuters.
Des nouvelles qui font de nouveau frémir les marchés du cacao. D'autant que l'on ne connaît pas l'état des stocks chez les transformateurs. Pour tenter d'y voir plus clair, l'Organisation internationale du cacao organise deux sessions extraordinaires dans les jours qui viennent sur l'état de ces réserves et sur la production cacaoyère de l'année en cours, en perpétuelle réévaluation.
Le directeur de l'ICCO confie ne pas comprendre pourquoi, dans ce contexte de cours élevés, la Côte d'Ivoire s'interdit de faire marcher la concurrence entre les broyeurs locaux et les exportateurs de fèves brutes, ni pourquoi elle empêche les acheteurs de surpayer le cacao aux planteurs.
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