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La ville de Lille dans le nord de la France, accueille cette année le 94e congrès de la Fédération lainière internationale (IWTO). Une réunion qui se tient dans un contexte morose, marqué par le déclin du cheptel ovin chez les grands producteurs tels que l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud.
Il est déjà difficile en temps normal d’exister quand on représente 1 % des fibres textiles produites dans le monde, mais quand en plus les prix du marché sont bas et les aléas climatiques s’en mêlent, cela devient un vrai défi de maintenir une activité lainière. Les principaux producteurs ne savent pas dire si le déclin de leur production se poursuivra dans les prochaines années. L'espoir reste évidemment de ne pas tomber plus bas en termes de volumes : « Ceux qui ont résisté et produisent encore n'avaient certainement pas d'alternatives et seront donc encore là demain », argumente un responsable de filière.
Chute du cheptel ovinAucun animal n'est élevé pour être seulement tondu. Sa valeur dépend du prix de vente de la laine et de la viande. La production est donc dépendante de la bonne santé des troupeaux. Or, les sécheresses répétées ont eu un impact sur les pâturages et affecté la taille des cheptels chez de nombreux États producteurs. Les éleveurs doivent aussi faire face au coût de l’aliment bétail qui a augmenté et finissent parfois par passer à l'élevage de ovins ou par opter pour la culture des céréales quand le climat le permet.
C'est en Australie que la baisse du cheptel est la plus frappante. La production de laine pourrait baisser pour la saison 2024/2025 à son niveau le plus bas enregistré depuis un siècle, selon le dernier rapport CyclOpe sur les marchés mondiaux, qui s'appuie sur les chiffres produits par l'Australian Wool Production Forecasting Committee (AWPFC).
Une offre réduite et une demande insuffisanteLa demande de la Chine, pays où se trouve le plus grand nombre de centres de lavage de la laine, est en baisse : pour ne citer qu'un chiffre, les importations de matière brute ont diminué de 15 % au premier trimestre 2025, selon le Nanjing Wool Market. Elles reflètent la petite forme du secteur textile qui impacte aussi bien l'Australie que l'Afrique du Sud, qui a fait du bien-être animal un argument commercial.
Au vu de la demande, les prix pourraient être plus bas qu'ils ne sont, mais ont finalement pour l'instant été « sauvés » par la baisse de la production mondiale, explique un représentant de la fédération lainière internationale (IWTO).
By RFI5
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La ville de Lille dans le nord de la France, accueille cette année le 94e congrès de la Fédération lainière internationale (IWTO). Une réunion qui se tient dans un contexte morose, marqué par le déclin du cheptel ovin chez les grands producteurs tels que l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud.
Il est déjà difficile en temps normal d’exister quand on représente 1 % des fibres textiles produites dans le monde, mais quand en plus les prix du marché sont bas et les aléas climatiques s’en mêlent, cela devient un vrai défi de maintenir une activité lainière. Les principaux producteurs ne savent pas dire si le déclin de leur production se poursuivra dans les prochaines années. L'espoir reste évidemment de ne pas tomber plus bas en termes de volumes : « Ceux qui ont résisté et produisent encore n'avaient certainement pas d'alternatives et seront donc encore là demain », argumente un responsable de filière.
Chute du cheptel ovinAucun animal n'est élevé pour être seulement tondu. Sa valeur dépend du prix de vente de la laine et de la viande. La production est donc dépendante de la bonne santé des troupeaux. Or, les sécheresses répétées ont eu un impact sur les pâturages et affecté la taille des cheptels chez de nombreux États producteurs. Les éleveurs doivent aussi faire face au coût de l’aliment bétail qui a augmenté et finissent parfois par passer à l'élevage de ovins ou par opter pour la culture des céréales quand le climat le permet.
C'est en Australie que la baisse du cheptel est la plus frappante. La production de laine pourrait baisser pour la saison 2024/2025 à son niveau le plus bas enregistré depuis un siècle, selon le dernier rapport CyclOpe sur les marchés mondiaux, qui s'appuie sur les chiffres produits par l'Australian Wool Production Forecasting Committee (AWPFC).
Une offre réduite et une demande insuffisanteLa demande de la Chine, pays où se trouve le plus grand nombre de centres de lavage de la laine, est en baisse : pour ne citer qu'un chiffre, les importations de matière brute ont diminué de 15 % au premier trimestre 2025, selon le Nanjing Wool Market. Elles reflètent la petite forme du secteur textile qui impacte aussi bien l'Australie que l'Afrique du Sud, qui a fait du bien-être animal un argument commercial.
Au vu de la demande, les prix pourraient être plus bas qu'ils ne sont, mais ont finalement pour l'instant été « sauvés » par la baisse de la production mondiale, explique un représentant de la fédération lainière internationale (IWTO).

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