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Après l’eau, c’est la deuxième ressource naturelle la plus exploitée au monde. Le sable est une matière première particulièrement consommée, avec 50 milliards de tonnes par an, ce qui a des conséquences sur l'environnement et les fonds marins. Depuis plusieurs années, le marché est en pleine recomposition.
Malgré une demande en forte augmentation, il est difficile d’évaluer la quantité de sable extraite des sols chaque année. Contrairement à d’autres matières premières, il n’existe pas par exemple d’agence de régulation. Mais on peut tout de même en avoir une assez bonne idée, car le sable est très utilisé dans la production de ciment. Et en la matière, la demande mondiale a triplé en trente ans.
À lire aussiL'ONU lance un outil de surveillance de l’exploitation des « gigantesques » volumes de sable
Un marché régionaliséPour le comprendre, il faut se diriger en Asie, plus particulièrement en Chine. Porté par l’augmentation de la population, le secteur de la construction s’est développé, et avec lui celui du ciment. Un phénomène que l’on retrouve dans de nombreux autres pays asiatiques comme l’Inde. Pour satisfaire leurs besoins en construction, ces pays importent de plus en plus de sable, et comptent avant tout sur leurs voisins — le coût du transport sur de longues distances étant très élevé.
Ainsi, ces dernières années, l’Indonésie, la Malaisie et l’Australie se sont imposées comme des actrices incontournables, selon une étude publiée le 29 décembre dernier par la Global sovereign advisory, remplaçant les États-Unis, autrefois l’un des principaux exportateurs dans la région. Washington s’est en effet désintéressé de ce marché, préférant échanger avec son voisin canadien.
Un marché noir lucratifCette course à l’extraction de sable n’est pas sans conséquence sur l’environnement et notamment sur les fonds marins. C’est la conséquence du dragage qui se développe, et qui représente entre 4 et 8 milliards de tonnes par an, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement. Autre impact de la hausse de la demande en sable : une explosion du trafic illicite. Ce marché noir serait même le troisième plus lucratif au monde, selon l’ONG Global financial integrity.
À écouter dans Grand reportage Maldives : l’utilisation massive du sable pour lutter contre la montée des mers, une méthode controversée
By RFI5
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Après l’eau, c’est la deuxième ressource naturelle la plus exploitée au monde. Le sable est une matière première particulièrement consommée, avec 50 milliards de tonnes par an, ce qui a des conséquences sur l'environnement et les fonds marins. Depuis plusieurs années, le marché est en pleine recomposition.
Malgré une demande en forte augmentation, il est difficile d’évaluer la quantité de sable extraite des sols chaque année. Contrairement à d’autres matières premières, il n’existe pas par exemple d’agence de régulation. Mais on peut tout de même en avoir une assez bonne idée, car le sable est très utilisé dans la production de ciment. Et en la matière, la demande mondiale a triplé en trente ans.
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Un marché régionaliséPour le comprendre, il faut se diriger en Asie, plus particulièrement en Chine. Porté par l’augmentation de la population, le secteur de la construction s’est développé, et avec lui celui du ciment. Un phénomène que l’on retrouve dans de nombreux autres pays asiatiques comme l’Inde. Pour satisfaire leurs besoins en construction, ces pays importent de plus en plus de sable, et comptent avant tout sur leurs voisins — le coût du transport sur de longues distances étant très élevé.
Ainsi, ces dernières années, l’Indonésie, la Malaisie et l’Australie se sont imposées comme des actrices incontournables, selon une étude publiée le 29 décembre dernier par la Global sovereign advisory, remplaçant les États-Unis, autrefois l’un des principaux exportateurs dans la région. Washington s’est en effet désintéressé de ce marché, préférant échanger avec son voisin canadien.
Un marché noir lucratifCette course à l’extraction de sable n’est pas sans conséquence sur l’environnement et notamment sur les fonds marins. C’est la conséquence du dragage qui se développe, et qui représente entre 4 et 8 milliards de tonnes par an, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement. Autre impact de la hausse de la demande en sable : une explosion du trafic illicite. Ce marché noir serait même le troisième plus lucratif au monde, selon l’ONG Global financial integrity.
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