Le 21 janvier 1997, une indiscrétion d’un membre de la fédération fuite dans les médias : l’Union belge licencie son sélectionneur Wilfried Van Moer et engage Georges Leekens, l'entraîneur de Mouscron qui est en tête du championnat avec quatre points d’avance.
La Fédération, qui a contacté "long couteau" dans le dos de son employeur, se voit ainsi prise de court et la tête de son président, Michel D'Hooghe, est menacée.
"Si notre football était un pays, il serait sous régime dictatorial, où pour certains tout est permis, aux diables les lois, l'éthique et la morale" : Dans la presse, les éditorialistes du Sud et du Nord du pays sont unanimes en regard d’une pratique contestée.
A savoir, délocaliser un entraîneur en pleine saison au risque de désorganiser une équipe voire même, disent certains, de fausser un championnat.
Outre le manque évident de déontologie de la fédération, qui se doit pourtant d’être la garante de l’éthique sportive et du respect des contrats, cette pratique témoigne d’une Union belge qui ne sait plus à quel saint se vouer, après avoir limogé deux entraîneurs en moins de douze mois.
A Mouscron, certains crient à la théorie du complot et prétendent que si Georges Leekens avait été l'entraîneur de Bruges ou d'Anderlecht, largués en championnat, "jamais, la fédération n’aurait agi de la sorte".
Et pourtant, l’Excel et son président Jean-Pierre Detremmerie, qui réclament certains égards à l'Union belge, ne sont pas au bout de leurs peines...
Avec une foule d’archives, replongez-vous en podcast et sur Viva Sport dans ce "débauchage" qui avait frôlé l'affaire d'Etat à l'époque.
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