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Or


Cause commune reçoit Isabelle Coutant, sociologue à l’IRIS.
Depuis une vingtaine d’années, elle a travaillé sur les classes populaires, plus spécifiquement sur les fractions précarisées : squats, migrants, adolescents en souffrance sociale issus de l’immigration.
Son dernier ouvrage Les migrants en bas de chez soi est particulièrement intéressant pour les chercheurs comme pour les militants. Il donne à voir toutes les facettes des bénévoles et engagés de toutes sortes qui sont intervenus auprès des centaines de migrants échoués dans un lycée désaffecté du 19e arrondissement de Paris. Par les nombreux portraits proposés, par l’implication de la chercheuse auprès de certains Afghans, le concret de la souffrance et de la résistance des “résidents” est exposé, sans oublier de nombreux éclairages sur le cynisme des élus municipaux, dont le discours sur “la ville refuge” n’a d’égal que l’inaction et l’abandon des populations.
Quand le quartier s’en mêle, voilà une belle plongée dans une résistance locale qui rappelle les migrations antérieures.
By Radio Cause CommuneCause commune reçoit Isabelle Coutant, sociologue à l’IRIS.
Depuis une vingtaine d’années, elle a travaillé sur les classes populaires, plus spécifiquement sur les fractions précarisées : squats, migrants, adolescents en souffrance sociale issus de l’immigration.
Son dernier ouvrage Les migrants en bas de chez soi est particulièrement intéressant pour les chercheurs comme pour les militants. Il donne à voir toutes les facettes des bénévoles et engagés de toutes sortes qui sont intervenus auprès des centaines de migrants échoués dans un lycée désaffecté du 19e arrondissement de Paris. Par les nombreux portraits proposés, par l’implication de la chercheuse auprès de certains Afghans, le concret de la souffrance et de la résistance des “résidents” est exposé, sans oublier de nombreux éclairages sur le cynisme des élus municipaux, dont le discours sur “la ville refuge” n’a d’égal que l’inaction et l’abandon des populations.
Quand le quartier s’en mêle, voilà une belle plongée dans une résistance locale qui rappelle les migrations antérieures.