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[TW : dépressions, burn-out, bore-out, maladies et violences diverses. Si vous traversez actuellement une période de vie difficile, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant.e, un.e psychologue diplômé.e d'état ou un.e psychiatre]
L’heure est venue de faire le bilan de cette année 2024.
Burn-out et bore-out sont les deux faces d’une même pièce : la dépression. Pas la petite déprime de saison, non. La vraie, celle qui te débranche de toi-même, celle qui te fait douter d’avoir un jour eu envie de te lever le matin. Et ça peut tomber sur n’importe qui, n’importe quand, pour des raisons qu’on n’avait pas vues venir (ou qu’on n’avait même pas identifiées comme des raisons, d’ailleurs).
Mais plus on en parle, plus ça circule. Et plus ça circule, plus ça soulage. L’idée, c’est qu’on arrive à s’en parler. À se reconnaître dans le récit de l’autre.
Alors OK, on n’a pas toustes une Noé ou une Nat dans notre entourage. Ou bien on ne le sait pas encore. Mais du coup, faut oser, parfois provoquer l’occasion. Dire qui on est, là, maintenant. Parce que ça fait du bien. Parce que ça pose les choses.
La dépression, ce n’est pas une fatalité. Mais ce n’est pas non plus un truc rare ou anecdotique. C’est là. C’est nous. C’est vous. C’est aujourd’hui. Ou demain. Et en vrai, ça touchera une personne sur quatre au cours de sa vie. Alors on ne le répétera jamais assez : si ça ne va pas, allez consulter. Et par pitié, laissez Doctissimo dans son rôle de Gorafi médical. Pareil pour les réseaux sociaux : ce n’est pas dans le reel d’une meuf qui vend des pierres de lune en chialant que vous trouverez une réponse.
Consultez des pros. Des médecins. Des psys. Des soignant.es. Formé.es. Diplômé.es. Pas de ceux qui vous diront que « vos larmes entretiennent votre jardin intérieur » ou qui essayeront de vous vendre une tisane à 34 balles.
Un mot aussi sur les antidépresseurs. Si vous sentez que vous en avez besoin : prenez-les. S’ils vous ont été prescrits et que vous voulez tenter de vous en passer : dites-le au médecin. Et si vous ne pouvez pas en prendre, pour une raison ou pour une autre : dites-lui aussi. Il saura quoi faire. Il a mis sa vie entre parenthèses pendant minimum huit ans pour savoir quoi faire. Alors vous pouvez lui dire.
***
Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’elles deviennent, nos héroïnes cabossées ?
Noé a quitté son job. Dix-huit ans dans la même boîte. Elle a mis 800 kilomètres entre elle et la photocopieuse. Nouveau boulot, nouvelle ville, nouveau code postal, même prénom quand même, histoire de ne pas tout oublier. On appelle ça une « réinvention géographique ». Elle en avait besoin. Alors ça l'a fait flipper, oui. Mais flipper cool. Le genre de flippe qui te fait suer du dos, mais en forme de cœur. Et avec les enfants, c’est redevenu comme avant. La tempête est passée : après la pluie, l'arc en ciel.
Nat, elle, a monté sa boîte. Une vraie, avec un SIRET et des goodies avec son numéro de téléphone dessus. En ce moment, elle a sept projets en cours, contre neuf pendant l’enregistrement. Donc techniquement, elle a activé son mode éco. En tout cas, elle a décidé de vivre à son rythme, entourée de ceux qu'elle aime.
Et, le plus important : les deux s’envoient toujours des vocaux hyper longs, avec autant de blancs que d'amour dedans.
***
Pour nous soutenir, vous pouvez liker, commenter et partager cet épisode.
Merci.
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By Nat & Noé[TW : dépressions, burn-out, bore-out, maladies et violences diverses. Si vous traversez actuellement une période de vie difficile, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant.e, un.e psychologue diplômé.e d'état ou un.e psychiatre]
L’heure est venue de faire le bilan de cette année 2024.
Burn-out et bore-out sont les deux faces d’une même pièce : la dépression. Pas la petite déprime de saison, non. La vraie, celle qui te débranche de toi-même, celle qui te fait douter d’avoir un jour eu envie de te lever le matin. Et ça peut tomber sur n’importe qui, n’importe quand, pour des raisons qu’on n’avait pas vues venir (ou qu’on n’avait même pas identifiées comme des raisons, d’ailleurs).
Mais plus on en parle, plus ça circule. Et plus ça circule, plus ça soulage. L’idée, c’est qu’on arrive à s’en parler. À se reconnaître dans le récit de l’autre.
Alors OK, on n’a pas toustes une Noé ou une Nat dans notre entourage. Ou bien on ne le sait pas encore. Mais du coup, faut oser, parfois provoquer l’occasion. Dire qui on est, là, maintenant. Parce que ça fait du bien. Parce que ça pose les choses.
La dépression, ce n’est pas une fatalité. Mais ce n’est pas non plus un truc rare ou anecdotique. C’est là. C’est nous. C’est vous. C’est aujourd’hui. Ou demain. Et en vrai, ça touchera une personne sur quatre au cours de sa vie. Alors on ne le répétera jamais assez : si ça ne va pas, allez consulter. Et par pitié, laissez Doctissimo dans son rôle de Gorafi médical. Pareil pour les réseaux sociaux : ce n’est pas dans le reel d’une meuf qui vend des pierres de lune en chialant que vous trouverez une réponse.
Consultez des pros. Des médecins. Des psys. Des soignant.es. Formé.es. Diplômé.es. Pas de ceux qui vous diront que « vos larmes entretiennent votre jardin intérieur » ou qui essayeront de vous vendre une tisane à 34 balles.
Un mot aussi sur les antidépresseurs. Si vous sentez que vous en avez besoin : prenez-les. S’ils vous ont été prescrits et que vous voulez tenter de vous en passer : dites-le au médecin. Et si vous ne pouvez pas en prendre, pour une raison ou pour une autre : dites-lui aussi. Il saura quoi faire. Il a mis sa vie entre parenthèses pendant minimum huit ans pour savoir quoi faire. Alors vous pouvez lui dire.
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Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’elles deviennent, nos héroïnes cabossées ?
Noé a quitté son job. Dix-huit ans dans la même boîte. Elle a mis 800 kilomètres entre elle et la photocopieuse. Nouveau boulot, nouvelle ville, nouveau code postal, même prénom quand même, histoire de ne pas tout oublier. On appelle ça une « réinvention géographique ». Elle en avait besoin. Alors ça l'a fait flipper, oui. Mais flipper cool. Le genre de flippe qui te fait suer du dos, mais en forme de cœur. Et avec les enfants, c’est redevenu comme avant. La tempête est passée : après la pluie, l'arc en ciel.
Nat, elle, a monté sa boîte. Une vraie, avec un SIRET et des goodies avec son numéro de téléphone dessus. En ce moment, elle a sept projets en cours, contre neuf pendant l’enregistrement. Donc techniquement, elle a activé son mode éco. En tout cas, elle a décidé de vivre à son rythme, entourée de ceux qu'elle aime.
Et, le plus important : les deux s’envoient toujours des vocaux hyper longs, avec autant de blancs que d'amour dedans.
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