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L’invitée : Christiane Klapisch-Zuber directrice d’études honoraire à l’EHESS
Le livre : Mariages à la florentine. Femmes et vie de famille à Florence (XIVe-XVe siècle), Paris, EHESS / Gallimard / Seuil, coll. « Hautes études », 2020.
La discussion :
Entretien avec Didier Lett retraçant la carrière de Christiane Klapisch-Zuber
Bibliographie et références citées dans l’émission
Texte de Dante cité à la fin de l’émission
Dante Alighieri, La divine comédie, t. III, Le Paradis, chant XV, v. 97-108, Paris, Flammarion, 1990, trad. Jacqueline Risset. Dante rencontre son trisaïeul Cacciaguida qui lui loue l’état de Florence au XIIe siècle :
« Florence en son antique enceinte
où elle sonne encore la tierce et la none,
était en paix, sobre et pudique.
Elle n’avait ni habits brodés ni ceinture
qui fussent plus à voir que la personne.
La fille, en naissant, ne faisait pas encore
peur à son père, car l’âge et la dot
ne dépassaient ni l’un ni l’autre la mesure.
Elle n’avait pas de maison sans familles,
on n’y rencontrait pas encore Sardanapale,
pour montrer ce qui est permis en la chambre. »
Inscription citée à la fin de l’émission
Epitaphe, Florence, Santa Maria Novella
« Heic jacet in requie Domini/ Septima puella ornatissima/ ***mi de Rubeis Melocchiis patr. pist. eq. Steph./ et Felicis Mazzettiae flor. f. /quae virile ingenium studio adepta/ annum agens secundum supra vigesimum/ diuturna hidatidi abdominali ingruente/dum ferrum a quo spes erat salutis/ sensit in sui perniciem conversum/ constans animi et religione potens/ e vita migravit/ III non. Octob. a. r. s. CIϽIϽCCCVII »
Traduction : « Ici repose dans le Seigneur la septième fille très distinguée de ****mo dei Rossi Melocchi son père, chevalier pistoiais de [l’ordre de] Saint-Etienne, et de Felice Mazzetti de Florence, laquelle — ayant acquis par l’étude une intelligence virile, [mais] attaquée à l’âge de vingt-deux ans par une hytadis (infection ?) abdominale persistante, quand le fer où résidait l’espoir de son salut devint sa perte — quitta cette vie le 3 des nones d’octobre 1807. »
*NB : inscription partiellement illisible
By Paroles d'histoireL’invitée : Christiane Klapisch-Zuber directrice d’études honoraire à l’EHESS
Le livre : Mariages à la florentine. Femmes et vie de famille à Florence (XIVe-XVe siècle), Paris, EHESS / Gallimard / Seuil, coll. « Hautes études », 2020.
La discussion :
Entretien avec Didier Lett retraçant la carrière de Christiane Klapisch-Zuber
Bibliographie et références citées dans l’émission
Texte de Dante cité à la fin de l’émission
Dante Alighieri, La divine comédie, t. III, Le Paradis, chant XV, v. 97-108, Paris, Flammarion, 1990, trad. Jacqueline Risset. Dante rencontre son trisaïeul Cacciaguida qui lui loue l’état de Florence au XIIe siècle :
« Florence en son antique enceinte
où elle sonne encore la tierce et la none,
était en paix, sobre et pudique.
Elle n’avait ni habits brodés ni ceinture
qui fussent plus à voir que la personne.
La fille, en naissant, ne faisait pas encore
peur à son père, car l’âge et la dot
ne dépassaient ni l’un ni l’autre la mesure.
Elle n’avait pas de maison sans familles,
on n’y rencontrait pas encore Sardanapale,
pour montrer ce qui est permis en la chambre. »
Inscription citée à la fin de l’émission
Epitaphe, Florence, Santa Maria Novella
« Heic jacet in requie Domini/ Septima puella ornatissima/ ***mi de Rubeis Melocchiis patr. pist. eq. Steph./ et Felicis Mazzettiae flor. f. /quae virile ingenium studio adepta/ annum agens secundum supra vigesimum/ diuturna hidatidi abdominali ingruente/dum ferrum a quo spes erat salutis/ sensit in sui perniciem conversum/ constans animi et religione potens/ e vita migravit/ III non. Octob. a. r. s. CIϽIϽCCCVII »
Traduction : « Ici repose dans le Seigneur la septième fille très distinguée de ****mo dei Rossi Melocchi son père, chevalier pistoiais de [l’ordre de] Saint-Etienne, et de Felice Mazzetti de Florence, laquelle — ayant acquis par l’étude une intelligence virile, [mais] attaquée à l’âge de vingt-deux ans par une hytadis (infection ?) abdominale persistante, quand le fer où résidait l’espoir de son salut devint sa perte — quitta cette vie le 3 des nones d’octobre 1807. »
*NB : inscription partiellement illisible