En 1936, des femmes ont voulu détruire l’ordre établi. Pour ça elles sont parties du principes que la triple oppression des femmes (du patriarcat, du capital et de l’ignorance) venait de leur manque de connaissance politiques. Elles ont proposé à toutes les personnes identifiées comme femme espagnoles des formations au sein d’une organisation anarchiste.

En 1936 la guerre civile espagnole démarre. Ces mêmes femmes s’organisent pour lutter contre la montée du fascisme au pouvoir et se battent.

En 15 minutes 33, j’essaie de t’expliquer comment fonctionnait mujeres libres, qui était les personnes qui rejoignaient le mouvement et pourquoi il était si important.

Merci à Adel, Franco, Ju et Sarah pour leur voix

Sources :

Déjà, je te conseille l’ouvrage collectif “mujeres libres”, je crois qu’il est un peu dur à trouver neuf parce qu’il est sorti en 2000, celui que j’ai je l’ai eu d’occasion.

Mais si tu as l’occasion essaie vraiment de le lire, parce que ce que je te raconte là, c'est des faits historiques que j’ai appris mais je n’étais pas en espagne, au front, dans les années 38. La majorité des textes sont des témoignages de femmes ayant fait partie de cette organisation, elles le racontent avec leurs mots, leurs sentiments, c’est vraiment beau.

Il y a des extraits du journal, des photos, des images.

Il y a aussi, dans le livre libertarias qui est composé de pleins de textes différents abordant les vies et les combats de femmes anarchistes espagnoles une partie consacrée à Mujeres Libres et même une autre partie parlant de l’art dans la revue.

Un autre livre, un peu différent que je peux te conseiller, est le livre "Ma guerre d'Espagne à moi” de Mika Etchebéhère. Une femme qui se retrouve à la tête d’une colonne du POUM, le parti marxiste espagnol, durant la guerre civile. C’est très très intéressant si tu veux en connaitre plus sur cette période et voir comment elle, en tant que femme capitaine, était perçue. Je te préviens, Mika a intériorisé beaucoup de sexisme et tient parfois des propos complètement à côté de la plaque mais elle n’en reste pas moins extrêmement badass. Elle ne mentionne à aucun moment Mujeres Libres mais on apprend dans les souvenirs de Cipriano Mera, à la fin du livre, qu’elle a ensuite rejoint l’organisation.

Sinon il y a pleins de supers articles et textes ici : https://fr.theanarchistlibrary.org/search?query=mujeres+libres+

Retranscription

https://drive.google.com/file/d/1wCFvsY-vWn9e4YzSgo7FhQ-kGiy6vUgk/view?usp=sharing

https://docs.google.com/document/d/1wYyAC30ZuhATKMBQTWe9tV3OUwIAR3dX/edit?usp=sharing&ouid=103948521005403520520&rtpof=true&sd=true