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Or
Vous écoutez le cinquième texte mural de l'exposition ALIAS.
La mise au point d’une pratique artistique fictive à l’heure d’aujourd’hui peut aussi avoir un impact sur le passé. En créant des artistes présumés historiques mais entièrement fictifs, avec leur propre contexte et leur propre narration, on corrige une partie de l’histoire. Et bien que les pratiques de Justine Frank, Darko Maver ou Florence Hasard soient imaginaires en tant que spectateurs, nous aimerions croire à ces récits présentés comme des faits avérés.
Leur histoire s’appuie sur les preuves les plus diverses : photos et films d’époque, coupures de presse, documentaires avec interviews des acteurs... La création de ces preuves, mais aussi la manière dont elles sont exposées et communiquées au public renforcent la véracité de ces pratiques qui réécrivent le passé.
Elles démontrent que l’historiographie n’est pas terminée, mais continue d’évoluer. La création d’une nouvelle version de ce qu’aurait pu être le passé, souvent du point de vue d’une position sociale méconnue, met à mal l’effet de la distance historique : comme si l’histoire était commodément quelque chose de lointain et d’oublié qui ne nous concernait pas.
Vous écoutez le cinquième texte mural de l'exposition ALIAS.
La mise au point d’une pratique artistique fictive à l’heure d’aujourd’hui peut aussi avoir un impact sur le passé. En créant des artistes présumés historiques mais entièrement fictifs, avec leur propre contexte et leur propre narration, on corrige une partie de l’histoire. Et bien que les pratiques de Justine Frank, Darko Maver ou Florence Hasard soient imaginaires en tant que spectateurs, nous aimerions croire à ces récits présentés comme des faits avérés.
Leur histoire s’appuie sur les preuves les plus diverses : photos et films d’époque, coupures de presse, documentaires avec interviews des acteurs... La création de ces preuves, mais aussi la manière dont elles sont exposées et communiquées au public renforcent la véracité de ces pratiques qui réécrivent le passé.
Elles démontrent que l’historiographie n’est pas terminée, mais continue d’évoluer. La création d’une nouvelle version de ce qu’aurait pu être le passé, souvent du point de vue d’une position sociale méconnue, met à mal l’effet de la distance historique : comme si l’histoire était commodément quelque chose de lointain et d’oublié qui ne nous concernait pas.