<p>À 17 ans, ils prenaient leurs premières photographies des massacres en Syrie. Abdul et Ameer ont grandi et appris leur métier bien trop vite. Cinq ans - et une vie entière - plus tard, ils photographient ensemble les manifestations à Paris. Le 28 novembre 2020, après des années à avoir esquiver les bombes, Ameer n’a pas pu esquiver le coup de matraque d’un CRS.</p>

À 17 ans, ils prenaient leurs premières photographies des massacres en Syrie. Abdul et Ameer ont grandi et appris leur métier bien trop vite. Cinq ans - et une vie entière - plus tard, ils photographient ensemble les manifestations à Paris. Le 28 novembre 2020, après des années à avoir esquiver les bombes, Ameer n’a pas pu esquiver le coup de matraque d’un CRS.

Ameer Alhalbi : "C'est avec la photographie que je peux aller loin."

Distraction, vocation, calvaire, le travail occupe nos journées et nos esprits – aussi, voire surtout, quand il fait défaut. En trouver, le garder, s’adapter, en parler. Mais de quoi au juste est-il question ? À la fois ce qui rythme nos vies – même quand la mélodie est monotone –, fonde nos rapports sociaux, et parfois nous enrichit, depuis le début de la crise sanitaire, le travail s’est infiltré jusque dans nos espaces de vie les plus intimes.

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