Depuis le 7 octobre 2025, Asmodee détient l'exclusivité mondiale sur les jeux de société basés sur Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit. Une annonce qui, derrière une façade rassurante, cache une clause qui fait trembler l'industrie. Bonne ou mauvaise nouvelle pour les joueurs ?

On décrypte les enjeux d'un accord qui concentre un pouvoir sans précédent et pourrait redessiner l'avenir ludique de la Terre du Milieu.

• Le Conflit d'Intérêt Majeur : Asmodee est désormais à la fois le gardien de la licence et le principal concurrent de tous les autres éditeurs. C'est comme devoir demander la permission à son plus grand rival pour sortir son prochain jeu phare.

• Deux Futurs Possibles : Notre analyse explore deux scénarios. D'un côté, la promesse d'un "âge d'or" avec une harmonisation et une hausse de la qualité des jeux. De l'autre, "l'ombre de l'homogénéisation", où l'on pourrait voir apparaître des Ticket to Ride: Mordor ou des Unlock!: La Comté, étouffant l'innovation.

• La Clause qui Fait Grincer des Dents : Si les jeux existants comme La Guerre de l'Anneau peuvent continuer à être vendus, leur avenir (extensions, réimpressions) dépend désormais entièrement du bon vouloir d'Asmodee.

• La Question de Fond : Au-delà de Tolkien, cet accord nous interroge sur l'équilibre entre les impératifs économiques des géants de l'industrie et la nécessité de préserver la diversité créative autour des grands univers culturels.

Un épisode pour comprendre les implications d'une centralisation du pouvoir qui pourrait changer la face de nos tables de jeu.