Au comptoir

Ludmila et moi parlons d'anxiété "pré-soirée" ou d'anxiété sociale autour d'un deuxième verre. Nous continuons notre discussion sans dramatiser ce sentiment de malaise auquel il faut parfois prêter attention voire tendre l'oreille attentivement.

J'invite Ludmila au Comptoir pour parler d'anxiété "pré-soirée". J'utilise ce terme pour désigner une sorte d'anxiété sociale qui advient souvent avant de se rendre à une soirée ou pendant une fête. On se sent mal, étouffée et surtout pas à sa place. Ludmila me décrit ce qu'elle ressent et m'explique que je ne suis pas la seule.

J'invite un invité particulier au comptoir, mon frère. Nous parlons autour d'un verre de notre relation. Je suis l’aînée et ma vision est un peu différente de la sienne mais nous nous rejoignons sur bien des choses. La bienveillance, l'indépendance mais surtout l'amour que l'on se porte, parfois un peu pudique. Nous avons grandi ensemble mais nous semblons nous rencontrer seulement maintenant.

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Je prends un verre Au comptoir avec une de mes plus proches amies. Nous parlons de notre rapport à la drague. Nous questionnons ce jeu de séduction par lequel on choisit les conditions d'une intimité d'un instant. Draguer c'est se danser autour.

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Je poursuis ma conversation avec Etienne autour d'une deuxième tournée. Il me décrit la solitude comme un état d'esprit positif, réconfortant et dynamique. Bref, une amie sympathique.

J'invite Etienne Au comptoir pour prendre un verre et parler de solitude. Il me décrit quel rapport il entretient avec elle et m'explique qu'elle n'est pas forcément souffrance.

Discuter au bar, un verre a la main, avec des amis ou des inconnus, est un moment enivrant. On fait connaissance en sirotant les bribes de vie de l'autre. On se raconte sans se rendre compte que les confessions coulent de notre bouche. On s'écoute joyeusement, on rit bruyamment, puis on se quitte doucement.