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Or
Fondé en 2003 par la ligue islamique du Nord et géré par l’association Averroès, le lycée musulman du même nom, installé à Lille Sud, est sous contrat avec l’État depuis 2008. Comme la plupart des établissements privés, il pouvait donc jusqu’alors bénéficier de subventions pour son bon fonctionnement ou encore pour le versement des salaires de ses professeurs. Le tout en respectant le même programme que les écoles publiques pour les 470 lycéens qui y sont scolarisés.
Mais voilà, depuis 2019 et la parution du livre Qatar Papers de Christian Chesnot et Georges Malbrunot indiquant des connexions financières entre le Qatar et le lycée, puis la mise en lumière de sa proximité avec l’association des frères Musulmans, Averroès est dans la tourmente. Il est passé de lycée d’excellence montré en exemple par tous à persona non grata. Le président de région, Xavier Bertrand, a d’abord tenté de bloquer des subventions, le Rassemblement national s’est engouffré dans la brèche en dénonçant un communautarisme et finalement le préfet a résilié le contrat d’association entre l’État et le lycée le 7 décembre. Une décision confirmée par le tribunal administratif ce 11 février.
Les élèves et les professeurs se sont très vite élevés contre ce jugement et ils peuvent compter sur plusieurs soutiens d’horizons divers : Jean-René Lecerf, ancien sénateur UMP puis LR et président du Conseil départemental du Nord, Roger Vicot, député PS de la 11e circonscription du Nord (qui compte le lycée), Pierre Mathiot, le directeur de Sciences Po Lille, ou encore des députés Insoumis ou des syndicats de l’enseignement privé.
Les avocats de l’établissement ont annoncé se pourvoir en cassation devant le conseil d’État et une audience devrait avoir lieu dans les semaines à venir mais alors comment en est-on arrivé là ? Que reproche-t-on exactement au lycée Averroès ? Quel avenir pour les élèves ? On fait le point avec notre grand reporter, Olivier Berger.
Fondé en 2003 par la ligue islamique du Nord et géré par l’association Averroès, le lycée musulman du même nom, installé à Lille Sud, est sous contrat avec l’État depuis 2008. Comme la plupart des établissements privés, il pouvait donc jusqu’alors bénéficier de subventions pour son bon fonctionnement ou encore pour le versement des salaires de ses professeurs. Le tout en respectant le même programme que les écoles publiques pour les 470 lycéens qui y sont scolarisés.
Mais voilà, depuis 2019 et la parution du livre Qatar Papers de Christian Chesnot et Georges Malbrunot indiquant des connexions financières entre le Qatar et le lycée, puis la mise en lumière de sa proximité avec l’association des frères Musulmans, Averroès est dans la tourmente. Il est passé de lycée d’excellence montré en exemple par tous à persona non grata. Le président de région, Xavier Bertrand, a d’abord tenté de bloquer des subventions, le Rassemblement national s’est engouffré dans la brèche en dénonçant un communautarisme et finalement le préfet a résilié le contrat d’association entre l’État et le lycée le 7 décembre. Une décision confirmée par le tribunal administratif ce 11 février.
Les élèves et les professeurs se sont très vite élevés contre ce jugement et ils peuvent compter sur plusieurs soutiens d’horizons divers : Jean-René Lecerf, ancien sénateur UMP puis LR et président du Conseil départemental du Nord, Roger Vicot, député PS de la 11e circonscription du Nord (qui compte le lycée), Pierre Mathiot, le directeur de Sciences Po Lille, ou encore des députés Insoumis ou des syndicats de l’enseignement privé.
Les avocats de l’établissement ont annoncé se pourvoir en cassation devant le conseil d’État et une audience devrait avoir lieu dans les semaines à venir mais alors comment en est-on arrivé là ? Que reproche-t-on exactement au lycée Averroès ? Quel avenir pour les élèves ? On fait le point avec notre grand reporter, Olivier Berger.