" Mais d'où viennent les gouttes d'eau qui font déborder les verres ? "

Et si la colère c'était savoir gérer le hors soi pour ne pas se mettre hors de soi ?

Et si cette émotion était la plus intime et la plus extime, celle qui nous confronte le plus à l'éthique de nos liens, lien à nous même et lien à l'autre, aux autres ?

"J'étais en colère envers la vie que j'ai eu", " je devais être une petite fille modèle, fallait pas faire de bruit...", "ça monte, ça monte, ça monte et Piouf Pop Corn", " l'injustice que viennent subir les peuples pour des causes politiques", " Mais vous n'avez pas honte ?????" " On nettoie pas les gens !" " Aujourd'hui j'n'irai pas au bureau, j'donnerai pas la patte !"

La colère nous confronte à la part de nous qui sommeille, qui refuse, tapie là tout au creux , et demande à être réveillée, cette part de nous cachée, que l'on veut masquer au monde mais qui lorsqu'elle s'exprime réveille parfois l'effroi. 

L'effroi des ventres mous, des postures insipides, l'effroi des dominants avides d'asservir, l'effroi des âmes perdues et de leur vacuité, l'effroi des  bien pensants pétris de bons principes, l'effroi des assagis rassurés de mer d'huile, l'effroi des déserteurs qui ont fui la tranchée.

Elle est celle qui anime nombre de jugements, honte et humiliation, souvent lui sont associés...mais vous n'avez pas honte, d'autant la renier ? Allons enfants chéris, allez la rencontrer.

Elle est comme une sorcière, conteuse et guérisseuse, qu'on brûle sur le bûcher, conscients de sa puissance libératrice. La colère est la mère de notre liberté.

Merci à Kitzia, Alexandra, Mathieu, Olivia et Valentin pour vos cris du coeur!

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Il y a quelques années j’ai vécu un trauma, je vis aujourd’hui en apprenant à rencontrer ma mémoire traumatique et ses répercussions psycho-corporelles.
Depuis cet événement dans ma vie, je suis devenue prisonnière de deux réflexes : l’évitement et l’hypervigilence.
L’amour de mes proches, le soutien de mes amis, bien que vitaux, n’ont jamais eu le pouvoir de débrancher ces patterns.

Ma colère, ma tristesse et mon anxiété avaient atteint des degré d’imprévisibilité et d’intensité incontrôlables.
Un sursaut de vie m’a ouvert la porte à une intuition : je devais faire de « ce trauma », ma signature, non pas qu’il me définisse, il m’avait emmené à un autre endroit de moi.
Le yoga a été mon premier allié, il m’a permis de gérer « court terme » le soulagement de l’hyperanxiete, de réhabiter mon corps physique et de ne plus me sentir dissociée de mes sensations corporelles.
Longtemps j’ai cru qu’avec le temps, ce serait suffisant. Ça n’a pas été le cas.
L’événement qui m’a fait revenir à la vie, et ne plus être dans une quête perpétuelle d’anesthésie, a été d’aller rencontrer ma colère.
C’est ce cheminement qui est à la genèse de cette saison 2 : Colère, mon amour.
L’envie de mettre en lumière cette belle émotion, qui bien que mal perçue, m’a sans doute réappris à vivre.
Alors pour ce premier épisode, j’avais à coeur de podcaster Fred Ka. Pourquoi ?
Car sans en avoir parlé avec lui, je ressentais au fond de moi, qu’il avait en lui, cette rage « tapie », que derrière son apparence « zen », il y avait un feu qu’il avait appris à canaliser. Je n’ai pas été déçue quand il m’a livré son intime quant à son rapport à la colère…
Merci à lui d’avoir répondu présent, et bien sûr merci à Benjamin, qui a aussi à dire sur son rapport à la colère et ses racines et qui continue à prendre sa place dans ce projet qui nous tient tant à coeur.

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Colère froide, rentrée, paroxystique, chronique, saine colère, colère sanguine, colère noire, crise de colère, colère sournoise…

Colère mon amour !
Cette émotion, c’est celle du siècle, individuelle ou collective nous avons à la rencontrer.
Pourquoi nous fait-elle aussi peur, pourquoi veut-on tant la masquer? Elle est un immense cri d’amour à qui sait lui donner sa place.
On sait inviter la tristesse, on célèbre toujours la joie, mais la colère reste discrète, d’ailleurs à force de la faire taire, on en oublie ses bénéfices.

A celles et ceux qui hurlent, qui ragent, à celles et ceux qui se rongent le bide, aux gorges nouées, aux mâchoires serrées, au tachycardes, aux crânes en feu, aux « oui bien sûr », aux « va te faire foutre », aux coupables d’avoir dépassé, les bornes, les limites, la bien-pensance... Sachez qu’on vous aime !

Pour cette saison 2 de Capharnaum, nous voulons donner la voix à la colère, et comme nous assumons les joyeux bordels, nous irons où la vie nous mène, vers qui voudra nous partager sa relation à la colère.

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Cette fille là. Cette femme là. Cette amie là. Cette mère là. Cette réalisatrice là. Cette voyageuse là…elle est là, puis ailleurs.

Elle file au grès des projets, des possibles, des rencontres…elle devient le fruit de ses choix, elle se berce des appels, invite les pourquoi pas ?

Écouter Delphine c’est partir avec elle au gré des anecdotes, c’est goûter le fruit de sa pudeur et surtout s’offrir un moment intime. Ces moments que l’on chérit car ils sont un lieu de réconfort. Delphine c’est un peu le crépitement de la cheminée quand il fait froid dehors, le bruit du ruisseau au loin qui rend cette sieste hypnotique, la cerise là sur le gâteau.

Merci Delphine de nous avoir fait confiance et de nous laisser, le temps d’un podcast, la saveur de l’amie qu’on aimerait tous avoir.

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Renaud Cambuzat, une des premières choses qu'il m'ait dite, est : " Ma place, c'est de n'en avoir aucune."

Je dirais plutôt qu'il est ouvert à toutes, en tout cas à plusieurs. 

Il touche à tout...néanmoins, ce qui est fixe chez lui, c'est l'intention. 

Il y a chez Renaud une forme d'éthique, une attitude à embrasser les projets, les collectifs, les idéaux avec respect, engagement, vision et inclusion. 

Renaud est certes ouvert mais il sait aussi ce qu'il veut, en tout cas les directions qu'il désire prendre. 

Écouter Renaud s'exprimer sur la place : la sienne, celle de ses passions, des autres, de l'art et du management, c'est un peu comme suivre une MasterClass sur la raison d'être et entreprendre. Ce qui m'a le plus frappé à l'écoute de son podcast, c'est à quel point il surf, légitime, posé, habité même par ses différentes casquettes. 

Il pourrait être référent sur tant de sujets qu'il arrive effectivement à faire que l'on ne l'assujettisse  à aucune place, qu'on rêve même à le voir en occuper de nouvelles.

Bonne écoute !

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Julia Palombe...que vous dire  ? 

A part qu'elle envoie ! 

Que l'éclectisme est sa marque de fabrique et que son franc parler n'a d'égal que la chaleur de son rire.

Démarrer 2025 avec le podcast de Julia, c'est inviter l'audace, refuser la facilité, se confronter à ses convictions sur le rapport au corps, sur l'intentionnalité de nos projets, sur notre désir et notre élan de vie. Alors qu'importe les remaniements, les hausses d'impôts et les motions de censure, Julia est un antidote à l'apitoiement, son parcours hors normes et sa fougue balayent toute tentative de renoncement. 

Julia nous offre, "gouailleuse", ses anecdotes, ses souvenirs, ses émois. De la danse à la chanson, de l'écriture au one woman show, cette touche à tout insolite et animée par la jouissance nous rappelle combien avoir le courage de vivre sa vie est un gage de réalisation. Julia veut toutes les places et elle les prend. Belle écoute !

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Capharnaüm c'est aussi Benjamin qui perpétue la tradition des voeux. Bon, il prend de plus en plus de place, j'approuve pas toujours la DA mais que voulez-vous, quand on est deux, on doit apprendre à laisser de la place. Alors en cette année 2025 qui démarre, nous sommes heureux de vous présenter Vortex notre mascotte à poils, faute de passer le cap de la vidéo bien léchée de nos interviews, Vortex lui vous galoche et vous envoie du Love. Poilons-nous et refusons la morosité !

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Une nouvelle capsule, un autre format, à l'image de notre podcast : vivant. 

Cette fois-ci nous ouvrons une nouvelle porte "est-ce que les hommes prennent plus facilement leur place que les femmes ?" 

Ce sont des femmes que vous allez entendre s'exprimer sur le sujet, elles ont de 6 à 75 ans, ont eu la gentillesse de se livrer, merci à elles pour leurs témoignages.

Ici nous n’opposons pas les hommes et les femmes, nous posons juste un constat.

Les femmes ont à s’emparer de cet héritage séculaire quant à la place qu’elles laissent aux injonctions culturelles & sociales.  

Comment s’expriment les femmes à l’endroit de la place qu’elles occupent et des empêchements qu'elles peuvent rencontrer ou pas...

belle écoute !

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Est-il à sa place Jérôme ? Nous vous laissons le soin d'en juger, ce qui est sûr c'est qu'il a un avis sur la question ! 

Ecouter Jérôme c'est entrer dans son univers, et se faire une autre idée de ce que peut être la vie d'artiste. 

Loin d'une vision romantique, ce peintre-là n'est ni maudit, ni torturé, son pragmatisme et son rapport à l'art désarçonnent autant qu'ils rassurent. 

Il habite son époque, refuse la territorialité, ne se sent héritier d'aucune contrainte et fait ce qu'il lui semble "rationel" de faire. 

Jérôme, après le président "normal" serait un peu "the painter's next door", celui qui nous donnerait envie de nous mettre derrière un chevalet sans aucun sentiment d'imposture. 

Et c'est sans doute un des traits, de ceux qui sont à leur place : faire de leur endroit, un lieu d'inclusion.

Vous pouvez suivre Jérôme sur ses Instagram, et oui....il est pluriel ! @jeromethamvomy.lines @jeromethamvomy.types @poster.pink

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On peut faire partie du peuple des nomades-cardinaux ou des ancrés-fixes, c’est très « simpliste » mais ça parle à tout le monde !
Le jour où j’ai compris qu’aucun de ces deux camps ne me représentait, j’en suis venue à me poser la question, du « mien » ?
Je fais partie du peuple de « l’entre-deux rives », j’aime à dire des « morts-vivants », n’y voyez aucune « darkness », c’est un « état ».
Ma place, c’est de ne jamais trouver ma place.
Comment la définir, alors ?
Disons que je me sens « de passage », « in tranquille », sans port de départ, ni destination.
Adoptée…née en Corée, d’ADN bi-polaire ( mi-asiatique, mi-nordique), arrachée du levant, rapatriée en Occident, exilée décrétée, avec papier mais transfugée, « atterrie »  à la croisée des mondes, schizophrène cellulaire, déplacée, séparée, fantomatique…
Tout et rien, entre deux à jamais…dans l’intermonde comme le dit Claire Marin
Déplacée m’a néanmoins offert une place : comprendre le processus de « mue », être « entre » plutôt que dedans, vivre intimement le déracinement, être la transition, l’inconfort permanent comme norme…ce qui effraie les « résidents », c’est mon endroit.
Être sur ce radeau, me préserve d’édicter des certitudes.
La douleur de la « passeuse » trouve ici un sens, elle ouvre les portes d’un accès : celui de pouvoir se mettre à la place des autres et mieux les comprendre, mieux les connaitre même, qu’elle-même.
Mais je ne suis pas seule, j’ai rencontré un passeur…et tous les deux, nous donnons voix  à celles et ceux qui cheminent vers trouver leur place. 
Voici un format qui nous est cher…  « Capharnaüm, la capsule », un format plus court mais qui en dit long !
Ecoutez Romain & Adrien, et laissez de la place à leur vérité, il y a toujours une part de nous, chez l’autre.

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