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Or
La chronique de Jacques Plaine
CHRISTIAN VÉROT & GEORGES BAUDOT
Charbon rougeÉditions Abatos
Tous deux auteurs stéphanois côte à côte dans le
même stand à la Fête du Livre de Saint-Étienne,
Christian Vérot (capitaine Bouveuil) et Georges Baudot
(le prince du bois Mon) ont eu l’idée de faire cohabiter
enquête policière et parler gaga.
Comme le disait « Jean-Marie du Bois Mon » avec son
parler de pagnot de Chavanelle, le cadavre à la main
blanche serait toujours à fumer les mauves par la
racine dans les grêles du crassier de Michon si un certain
Georges ne s’était pas engagé dans le kilomètre vertical de
Manigod. Une course mythique de 3,4 km de long pour
1 000 mètres de dénivelé.
Pour cette épreuve qui demande une condition physique
hors du commun le dit Georges n’avait rien trouvé de mieux
pour s’entraîner que les pentes abruptes du crassier de
Michon. À courir comme un qu’a pas de ratelle, de bas en
haut et de haut en bas trois fois de rang et quand c’est fini
ça recommence, et je te remonte et je te redescends, jusqu’au jour où à force d’y faire et d’y
refaire y s’aplate, sur quoi je vous le donne en mille ? Sur un macchabée à moitié enterré.
Un bayayet tatoué comme un qu’a fait les Afrique et qui une fois sorti de son trou par six
inspecteurs de « la scientifique » sera pour la police, les PJ de Saint-Étienne et de Lyon, le
procureur de la République, sans oublier la fine équipe de boit-sans-soif du Jean-Marie, un
furieux mystère à élucider.
Un tatoué de première on l’a déjà dit mais un tatoué qui a pris une balle dans le buffet et une
autre entre les deux yeux et que le brave monde n’aurait peut-être jamais retrouvé sans les
entraînements à la fois singuliers et pluriels du Georges dans ce lieu hors sol et totalement
interdit d’accès aux jacounâsses comme vous et moi.
Un vrai polar avec de la drogue, des salauds, de la police et des morts, mais aussi de la
parlure comme du temps où le marché de Jacquard était à Chavanelle et où le Sapeur
regardait passer les trams de son jardin du Cours Fauriel.
Le bon temps je vous dis, où l’on ne parlait pas le gaga que dans des livres
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La chronique de Jacques Plaine
CHRISTIAN VÉROT & GEORGES BAUDOT
Charbon rougeÉditions Abatos
Tous deux auteurs stéphanois côte à côte dans le
même stand à la Fête du Livre de Saint-Étienne,
Christian Vérot (capitaine Bouveuil) et Georges Baudot
(le prince du bois Mon) ont eu l’idée de faire cohabiter
enquête policière et parler gaga.
Comme le disait « Jean-Marie du Bois Mon » avec son
parler de pagnot de Chavanelle, le cadavre à la main
blanche serait toujours à fumer les mauves par la
racine dans les grêles du crassier de Michon si un certain
Georges ne s’était pas engagé dans le kilomètre vertical de
Manigod. Une course mythique de 3,4 km de long pour
1 000 mètres de dénivelé.
Pour cette épreuve qui demande une condition physique
hors du commun le dit Georges n’avait rien trouvé de mieux
pour s’entraîner que les pentes abruptes du crassier de
Michon. À courir comme un qu’a pas de ratelle, de bas en
haut et de haut en bas trois fois de rang et quand c’est fini
ça recommence, et je te remonte et je te redescends, jusqu’au jour où à force d’y faire et d’y
refaire y s’aplate, sur quoi je vous le donne en mille ? Sur un macchabée à moitié enterré.
Un bayayet tatoué comme un qu’a fait les Afrique et qui une fois sorti de son trou par six
inspecteurs de « la scientifique » sera pour la police, les PJ de Saint-Étienne et de Lyon, le
procureur de la République, sans oublier la fine équipe de boit-sans-soif du Jean-Marie, un
furieux mystère à élucider.
Un tatoué de première on l’a déjà dit mais un tatoué qui a pris une balle dans le buffet et une
autre entre les deux yeux et que le brave monde n’aurait peut-être jamais retrouvé sans les
entraînements à la fois singuliers et pluriels du Georges dans ce lieu hors sol et totalement
interdit d’accès aux jacounâsses comme vous et moi.
Un vrai polar avec de la drogue, des salauds, de la police et des morts, mais aussi de la
parlure comme du temps où le marché de Jacquard était à Chavanelle et où le Sapeur
regardait passer les trams de son jardin du Cours Fauriel.
Le bon temps je vous dis, où l’on ne parlait pas le gaga que dans des livres
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.