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Or
Christophe Maillot
Bien qu'il soit mort depuis soixante ans maintenant, l'énigme Kennedy demeure, tant la discordance entre l'image lumineuse montrée au grand public et celle d'une réalité beaucoup plus sombre fascine encore aujourd'hui.
La chronique de Jacques Plaine
CHRISTOPHE MAILLOT L’Humour chez JFK une arme politique Les 3 colonnes Diplômé en Droit public et en Études politiques, Christophe Maillot est Directeur Général des Services du Département. « Si un moustique avait piqué Jack, c’est le moustique qui serait mort ! » écrivait Lem Billing - ami de toujours de John Fitzgerald Kennedy – montrant par là que celui qui avait si souvent le sourire du bonheur souffrait « d’à peu près toutes les affections possibles », marchait « parfois hors caméra avec des béquilles » et avait reçu plusieurs fois l’Extrême-onction. « L’Humour chez JFK » un livre qui raconte l’histoire - programmée dès la mort de son grand frère auquel était dévolue cette ambition - d’un garçon chétif, petit fils du maire de Boston et fils de l’ambassadeur des États-Unis à Londres, promis par les siens au destin de locataire de la Maison Blanche. Un détraqué du sexe qui mettra plus de filles dans son lit que Georges Simenon lui-même en avait possédées, boira le thé avec la princesse Elizabeth, avant de rester pour l’Histoire celui qui aura retourné à leur envoyeur les missiles de Cuba. Un garçon charmeur et charmant qui dira un jour : « il y a trois choses de vraies : Dieu, la sottise humaine et le rire. Puisque les deux premières dépassent notre entendement, nous devons nous arranger au mieux avec la troisième » puis deviendra un président qui fera du rire, de l’humour et des bons mots une arme politique redoutable. Une arme qui illuminera ses 1000 jours de présidence. Une arme qu’il partagera à distance avec Abraham Lincoln et que Christophe Maillot nous dévoile aujourd’hui en nous en distillant tout son mordant, son à propos et son efficacité. Mais en tout homme – ou presque - il y a une face dont le plus grand mérite est de rester dans l’ombre. La face sur laquelle J. F. Kennedy n’eut du gendre idéal que le sourire enjôleur, la face où sa soif de pouvoir a trop rarement laissé le « Milieu » sur les bords. Une face à faire vaciller son statut d’icône et qui décidera Joe Biden à préférer celle de son frère (au féminin et avec un « e » au bout) pour décorer le bureau ovale.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christophe Maillot
Bien qu'il soit mort depuis soixante ans maintenant, l'énigme Kennedy demeure, tant la discordance entre l'image lumineuse montrée au grand public et celle d'une réalité beaucoup plus sombre fascine encore aujourd'hui.
La chronique de Jacques Plaine
CHRISTOPHE MAILLOT L’Humour chez JFK une arme politique Les 3 colonnes Diplômé en Droit public et en Études politiques, Christophe Maillot est Directeur Général des Services du Département. « Si un moustique avait piqué Jack, c’est le moustique qui serait mort ! » écrivait Lem Billing - ami de toujours de John Fitzgerald Kennedy – montrant par là que celui qui avait si souvent le sourire du bonheur souffrait « d’à peu près toutes les affections possibles », marchait « parfois hors caméra avec des béquilles » et avait reçu plusieurs fois l’Extrême-onction. « L’Humour chez JFK » un livre qui raconte l’histoire - programmée dès la mort de son grand frère auquel était dévolue cette ambition - d’un garçon chétif, petit fils du maire de Boston et fils de l’ambassadeur des États-Unis à Londres, promis par les siens au destin de locataire de la Maison Blanche. Un détraqué du sexe qui mettra plus de filles dans son lit que Georges Simenon lui-même en avait possédées, boira le thé avec la princesse Elizabeth, avant de rester pour l’Histoire celui qui aura retourné à leur envoyeur les missiles de Cuba. Un garçon charmeur et charmant qui dira un jour : « il y a trois choses de vraies : Dieu, la sottise humaine et le rire. Puisque les deux premières dépassent notre entendement, nous devons nous arranger au mieux avec la troisième » puis deviendra un président qui fera du rire, de l’humour et des bons mots une arme politique redoutable. Une arme qui illuminera ses 1000 jours de présidence. Une arme qu’il partagera à distance avec Abraham Lincoln et que Christophe Maillot nous dévoile aujourd’hui en nous en distillant tout son mordant, son à propos et son efficacité. Mais en tout homme – ou presque - il y a une face dont le plus grand mérite est de rester dans l’ombre. La face sur laquelle J. F. Kennedy n’eut du gendre idéal que le sourire enjôleur, la face où sa soif de pouvoir a trop rarement laissé le « Milieu » sur les bords. Une face à faire vaciller son statut d’icône et qui décidera Joe Biden à préférer celle de son frère (au féminin et avec un « e » au bout) pour décorer le bureau ovale.
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