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Or


Depuis les années 1960, les eaux de l’Atlantique Nord sont le théâtre d’une recomposition des communautés de phytoplancton. L’étude que vous avez entre les mains repose sur plus de 500 000 observations récoltées par le Continuous Plankton Recorder (CPR), un dispositif emblématique de la surveillance océanographique.
L’analyse montre qu’il n’y a pas eu, comme on l’attendait, une généralisation du remplacement des diatomées par les dinoflagellés sous l’effet du réchauffement climatique. Bien au contraire, le rapport entre les deux groupes – appelé diatom index – a augmenté dans quatre provinces sur cinq, indiquant une prédominance croissante des diatomées dans de vastes zones, à l’exception de l’Arctique.
Ce que disent les chiffresSur six décennies, le taux annuel moyen d’augmentation de la proportion de biomasse attribuée aux diatomées atteint 2,5 % dans certaines régions comme la NWCS (shelf ouest nord-atlantique). Ce taux correspond, sur 60 ans, à une multiplication par plus de deux de la biomasse relative des diatomées.
À l’inverse, la région arctique, plus froide, voit son indice de diatomées décroître en moyenne de 0,9 % par an, témoignant d’une dynamique spécifique, probablement induite par l’extension de la stratification estivale et le recul des apports en silice dissoute.
https://media24.fr/2025/06/09/comment-le-phytoplancton-de-latlantique-nord-a-change-en-soixante-ans/
By Media24.frDepuis les années 1960, les eaux de l’Atlantique Nord sont le théâtre d’une recomposition des communautés de phytoplancton. L’étude que vous avez entre les mains repose sur plus de 500 000 observations récoltées par le Continuous Plankton Recorder (CPR), un dispositif emblématique de la surveillance océanographique.
L’analyse montre qu’il n’y a pas eu, comme on l’attendait, une généralisation du remplacement des diatomées par les dinoflagellés sous l’effet du réchauffement climatique. Bien au contraire, le rapport entre les deux groupes – appelé diatom index – a augmenté dans quatre provinces sur cinq, indiquant une prédominance croissante des diatomées dans de vastes zones, à l’exception de l’Arctique.
Ce que disent les chiffresSur six décennies, le taux annuel moyen d’augmentation de la proportion de biomasse attribuée aux diatomées atteint 2,5 % dans certaines régions comme la NWCS (shelf ouest nord-atlantique). Ce taux correspond, sur 60 ans, à une multiplication par plus de deux de la biomasse relative des diatomées.
À l’inverse, la région arctique, plus froide, voit son indice de diatomées décroître en moyenne de 0,9 % par an, témoignant d’une dynamique spécifique, probablement induite par l’extension de la stratification estivale et le recul des apports en silice dissoute.
https://media24.fr/2025/06/09/comment-le-phytoplancton-de-latlantique-nord-a-change-en-soixante-ans/