William Saïbo, informaticien en cybersécurité, est mon invité pour ce nouvel épisode. Pour commencer, il évoque avec émotion son enfance à La Réunion et, plus particulièrement, sa relation fusionnelle avec sa grand-mère, et comment cette relation a construit William dans son parcours de foi, en l’encourageant notamment à devenir servant d’autel. Nous plongeons d’ailleurs dans les différences culturelles entre cette terre d’origine réunionnaise et la France métropolitaine, qui l’a accueillie il y a deux ans, en particulier sur la facilité d’aborder et d’incarner la religion au quotidien.

Par la suite, il entrouvre la porte de ses rêves professionnels et familiaux — il est le portrait d’un homme qui est ici pour servir. En lien avec le thème du don et de la réception, nous partageons ensemble les difficultés que rencontrent les personnes, notamment la jeunesse, dans cette société postmoderne, mais également les catalyseurs de leur éveil. Nous nommons la peur du premier pas, ou peut-être, plus précisément, l’ignorance contemporaine du fait que le don de soi ouvre les portes des opportunités, et même du paradis.

Nous convergeons ensuite vers des questions plus premières, les fameuses interrogations métaphysiques qui semblent s’être évaporées de l’esprit de l’homme moderne, mais qui demeurent fondamentales, car orientant toutes nos actions. En effet, comment vivre correctement si nous n’avons pas connaissance du Bien ? Nous citons alors quelques erreurs philosophiques, et contemplons comment une simple erreur, qui peut initialement sembler dérisoire, peut entraîner une hérésie catastrophique des années plus tard — la déviation microscopique de trajectoire se paie toujours. Nous abordons en particulier les erreurs de langage, telles que l’univocité et l’équivocité, corrigées par les nuances de l’analogie de l’être, ce qui nous permet d’effleurer brièvement la correction fraternelle.

Comment organiser une famille de onze enfants ? Cécile Saras, mère de famille nombreuse et cheffe d’entreprise, nous invite aujourd’hui dans son histoire. Elle nous transporte dans ses succès familiaux, de sa cour à son mariage traditionnels. Ensemble, nous détaillons les erreurs modernes, notamment l’inversion de l’ordre de la cour — même si je doute que ce mot soit, malheureusement, adapté à la plupart des relations contemporaines. Nous déplorons également le fait que certains couples souhaitent aujourd’hui un engagement par simple utilitarisme, souvent hédoniste ou économique, alors qu’en vérité, l’amour est beaucoup plus grand : il est don de soi. Son expérience est le parfait témoignage de la splendeur intemporelle du véritable engagement.

Par la suite, elle insiste sur l’importance des batailles — qu’il s’agisse des défis personnels avant le mariage ou, par la suite, des défis conjugaux. En effet, dans quelle histoire le héros est-il acclamé s’il n’est passé par aucune épreuve ? Elle revient alors sur son passé de sportive de haut niveau en natation synchronisée, et nous explique pourquoi elle considère la pratique du sport comme une nécessité pour chacun de ses enfants. Elle montre comment cela façonne leur manière d’affronter la vérité ; assurément, le sport met rapidement en lumière un manque de travail : les résultats déclinent — la méritocratie est donc un principe ancré dans les fondements de l’univers.

Elle nous en dit plus sur l’organisation du foyer, notamment sur l’importance d’avoir un homme comme tête du foyer — l’autorité logique — et une femme comme cœur du foyer — le soutien émotionnel. Cette polarité, à rebours des tentatives modernistes de création de l’être neutre, démontre à quel point Dieu a si bien fait les choses, mais que certains humains préfèrent encore et toujours inventer des problèmes là où il n’y en a pas.

Nous terminons notre discussion en évoquant l’importance de contempler la finitude de la vie — le fameux memento mori — même pour les enfants, afin de ne pas attendre pour vivre véritablement. La mort ne doit pas être crainte, mais servir de motivation pour agir avec vertu dès aujourd’hui. Il n’y a aucune raison de repousser la sanctification.

Pour cet épisode, j’ai eu la grâce d’accueillir Clarisse Brauen, chargée de mission à la pastorale des jeunes et des vocations au diocèse de Dijon. Très rapidement, Clarisse nous transporte dans son histoire personnelle par son honnêteté singulière. Elle nous partage des moments clés : ses voyages à Lourdes, ses divisions intérieures, puis le récit d’une confession intense qui a changé à jamais sa trajectoire.

Après un début d’épisode touchant, je me prête moi-même au jeu en dévoilant certaines de mes épreuves. Cela ouvre un échange centré sur la normalisation de la luxure dans notre société moderne et son impact, tant sur les jeunes femmes que sur les jeunes hommes. Nous méditons d’ailleurs un moment sur la distinction entre les conséquences visibles et les conséquences invisibles de la révolution sexuelle.

La suite de la conversation nous conduit aux vocations auxquelles nous sommes tous appelés. Clarisse, elle, a trouvé sa voie dans l’organisation d’événements, animée par sa passion de rassembler les gens. Elle réunit notamment un groupe de jeunes professionnels à Dijon, dont elle nous explique le fonctionnement, et nous introduit le nouveau thème pour cette deuxième partie d’année : le corps, temple du Saint-Esprit (1 Co 6, 19-20) — un thème qui complète parfaitement notre échange.

La conversation du jour est partagée avec Augustin Chamousset, étudiant en ingénierie à l’ESEO de Dijon et spécialisé dans la santé numérique. Dans cette nouvelle danse vers la vérité, nous commençons par une courte parenthèse sur la place de la technologie dans notre société moderne et ses dangers. Surprenant ou non, Augustin et moi ne partageons pas la crainte que l’intelligence artificielle dépasse l’humain, probablement parce que nous savons qu’un simple cerveau ne peut surpasser les capacités profondes de l’âme humaine.

Nous poursuivons ensuite par une réflexion approfondie sur la place du sport. Passionné, Augustin a eu l’occasion de s’essayer à différents sports, ce qui lui permet d’avoir une vision élargie de la vie. Nous abordons alors le sujet du Carême, à l’occasion duquel nous avons établi une fraternité sur le thème d’Exodus. Ce projet a pour but de revigorer la masculinité chrétienne, notamment endommagée par l’utilisation excessive et indéniablement mal orientée du numérique.

La dernière partie de notre discussion s’oriente sur la place de la famille. Augustin nous parle avec émotion de l’amour qu’il partage avec ses proches. Nous nous étendons alors sur le modèle traditionnel, abandonné dans notre société, mais pourtant aux fruits si bons. Enfin, Augustin, nous explique les différentes étapes qu’il a traversées dans le scoutisme, un univers qui m’est étranger. Pour conclure, il nous révèle avoir vécu en Pologne et nous terminons sur une brève analyse de Matthieu 22:39.

Pour cet épisode, j’ai eu le plaisir d’accueillir Nicolas Mastowski, étudiant en littérature et culture anglophone. Nous commençons notre conversation en abordant son parcours de foi. Il nous raconte le besoin qu’il a ressenti étant plus jeune d’attendre pour recevoir sa Confirmation, que nous recevrons d’ailleurs au même moment cette année. Il évoque comment son séjour en tant qu’hospitalier à Lourdes a été l’élément déclencheur de cette décision d’engagement sacramentel.

Par la suite, nous abordons les différentes pratiques musicales auxquelles Nicolas s’adonne. Nous plongeons ainsi dans la philosophie de l’esthétique et décryptons l’exigence selon laquelle chaque œuvre doit révéler la beauté divine — en contraste avec la plupart des productions modernes orientées sur le profit au détriment de la vérité. Enfin, il nous confie ses perspectives uniques et prenantes sur le sport, les mangas et les jeux vidéo.

La fin de notre discussion s’intensifie en complexité et en rigueur à travers un échange ancré dans le premier principe. Nous débattons de différents thèmes philosophiques, comme la proposition de Dieu comme axiome fondamental, l’état actuel du catholicisme et explorons certaines nuances théologiques, notamment le libre arbitre, le déterminisme et l’eschatologie.

Pour ce nouvel épisode, j’ai eu le plaisir d’accueillir Caroline Villedieu de Torcy. Nous plongeons ensemble dans son parcours de foi ainsi que dans son évolution et sa recherche dans le monde du travail. Elle nous évoque ses engagements communautaires personnels, et nous nous attardons notamment sur l’importance de la communauté spirituelle dans le cadre de son propre développement.

Dans une seconde partie, nous nous plongeons dans des thèmes plus controversés tels que l’œcuménisme, l’homosexualité ainsi que l’hypersexualisation sociétale. Ensemble, nous recherchons des réponses vertueuses sans compromis de la vérité absolue.

Enfin, notre conversation dérive naturellement vers la question des rôles masculins et féminins. Ici, Caroline et moi-même ouvrons davantage nos cœurs et dévoilons les difficultés que nous avons rencontrées à cet égard. Caroline s’ouvre, en effet, sur l’acceptation progressive de sa féminité, tiraillée entre deux modèles dans lesquels elle éprouvait une grande peine à se reconnaître ; tandis que, de mon côté, je dévoile mes difficultés à rencontrer un modèle masculin puis à affirmer mes valeurs, notamment maritales, dans cette société hostile à la masculinité traditionnelle.

Comment pouvons-nous agir correctement au quotidien ? Pour ce nouveau format, j’ai le plaisir d’accueillir Timothée Perier Camby, technicien de maintenance et chef de chœur à l’aumônerie étudiante de Dijon.

Notre conversation du jour s’articule autour du thème de la transcendance : et si l’existence authentique était celle où le bien commun devenait notre priorité ? En effet, en contribuant à cette cause plus grande que nous, nous pouvons accueillir le véritable sens dans nos vies ; nos cœurs se remplissent, non d’une manière instantanée et éphémère mais d’une manière progressive et durable.

À travers cet échange, nous abordons les défis auxquels notre société fait face aujourd’hui en raison de l’individualisme grandissant. Nous évoquons également divers exemples afin d’aider toute personne ayant pris conscience de l’importance d’orienter sa vie vers cette cause supérieure à faire naître un changement au quotidien. En effet, il n’y a pas d’actions insignifiantes — qu’elles soient positives ou négatives. Enfin, nous suggérons que la beauté de la vie réside certainement dans cette marche infinie sur le chemin du plus grand bien…