Nous serions près de 5 millions, en ce mois de janvier à arrêter de boire: voici le chiffre donné par la Fédération addiction qui, pour la sixième année, porte l’opération Dry january, c’est-à-dire janvier sobre-en français. Bref, l’idée : ne pas boire d’alcool pendant un mois. 5 millions de Français et en tout cas, de plus en plus d’adeptes. Car au-delà du Dry january, la demande pour les boissons sans alcool explose: le reflet de changement de modes de consommation et de mentalités.

Rappelons que l’alcool fait des ravages en termes de santé… 77 pour 100 000 hommes : c’est le taux de mortalité lié à l’alcool de notre région, l’un des plus forts de France.

Pour les professionnels des Hauts de France, terre de houblon par excellence avec environ 200 brasseries, la bière sans alcool est en tout cas un défi technique et technologique. Mais 2024 a marqué un tournant et de nombreux brasseurs commencent à franchir le pas.

L’occasion, en ce mois de janvier, sobre ou pas, de s’interroger sur ce marché en pleine croissance. Quelles sont les recettes des bières sans alcool ? Quelle qualité ? Quels sont les enjeux, surtout, pour les brasseries de notre région ? On en parle avec l’une des spécialistes de la question, qui coordonne la rubrique Bières et brasseurs à La Voix du Nord, Justine Pluchard.