𝗙𝗮𝗶𝘁𝗵 𝗡𝗼 𝗠𝗼𝗿𝗲
,
𝗟’𝗶𝗻𝘀𝗼𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝘁𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁

Avant le grand fracas, il y a eu 𝗪𝗲 𝗖𝗮𝗿𝗲 𝗔 𝗟𝗼𝘁 et 𝗜𝗻𝘁𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝗲 𝗬𝗼𝘂𝗿𝘀𝗲𝗹𝗳 — deux disques encore en gestation, où 𝗙𝗮𝗶𝘁𝗵 𝗡𝗼 𝗠𝗼𝗿𝗲 cherche son identité entre punk, funk et dérision. Mais c’est avec l’arrivée de 𝗠𝗶𝗸𝗲 𝗣𝗮𝘁𝘁𝗼𝗻 que tout explose : 𝗧𝗵𝗲 𝗥𝗲𝗮𝗹 𝗧𝗵𝗶𝗻𝗴 (1989) impose un nouveau langage, un alliage improbable de metal, de pop et de folie pure.

𝗔𝗻𝗴𝗲𝗹 𝗗𝘂𝘀𝘁 (1992) pousse plus loin le chaos créatif : un monument dérangeant, à la fois grotesque et sublime.

Avec 𝗞𝗶𝗻𝗴 𝗳𝗼𝗿 𝗮 𝗗𝗮𝘆… 𝗙𝗼𝗼𝗹 𝗳𝗼𝗿 𝗮 𝗟𝗶𝗳𝗲𝘁𝗶𝗺𝗲 (1995), le groupe s’étire dans toutes les directions — jazz, hardcore, gospel — avant de revenir, plus sombre et mélancolique, sur 𝗔𝗹𝗯𝘂𝗺 𝗼𝗳 𝘁𝗵𝗲 𝗬𝗲𝗮𝗿 (1997), chant du cygne d’une époque en feu.

Puis, le silence.

Jusqu’à 𝗦𝗼𝗹 𝗜𝗻𝘃𝗶𝗰𝘁𝘂𝘀 (2015), retour d’une élégance nerveuse, plus introspectif, où la rage s’est muée en lucidité.

Entre ces disques, il y a des souvenirs : une cassette du concert “𝗬𝗼𝘂 𝗙𝗮𝘁 𝗕𝗮𝘀𝘁𝗮𝗿𝗱”, trouvée en Espagne, et le 𝗛𝗲𝗹𝗹𝗳𝗲𝘀𝘁 𝟮𝟬𝟭𝟱, où 𝗙𝗮𝗶𝘁𝗵 𝗡𝗼 𝗠𝗼𝗿𝗲 referme la boucle dans un déluge de lumière et de dissonance.

Récit d’un groupe hors norme pour qui la musique s’exprime sans barrières.

Pour aller plus loin :

• Behind the scenes Angel Dust

• Behind the scenes King For A Day

Et on n'oublie pas :

Si tu trouves que c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux !

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