Avez-vous déjà envisagé de quitter votre pays pour explorer de nouveaux horizons et vivre une expérience internationale ?
Dans cet épisode de « 10 minutes », le podcast des Français dans le monde, nous plongeons dans l’univers fascinant de la mobilité internationale. Gauthier Seys nous emmène en Égypte pour une conversation inspirante avec Marie-Claire Beji, chef d’édition « Le Petit Journal Égypte ». Ensemble, ils explorent les défis et les joies de l’expatriation, tout en offrant un aperçu des opportunités qu’elle peut offrir.
Marie-Claire Beji, d’origine belge, est une véritable
citoyenne du monde. Après des études en sciences politiques et en communication à Bruxelles, elle a vécu dans de nombreux pays, de Dubaï à la Tunisie, en passant par la Côte d’Ivoire et le Koweït. Aujourd’hui installée en
Égypte, elle partage son temps entre Alexandrie et Le Caire. Forte de son expérience en tant qu’enseignante de français langue étrangère, Marie-Claire a embrassé la vie d’expatriée avec passion, toujours avide de découvrir de nouvelles cultures et d’enrichir sa
compréhension du monde.
Dans cet épisode, Marie-Claire partage son amour pour l’Égypte, un pays qui l’a captivée par sa riche histoire et sa culture vibrante. Elle parle de son rôle au Petit Journal Égypte et de son engagement à créer du contenu pertinent pour la communauté francophone locale. Marie-Claire évoque également la sécurité et la chaleur humaine qu’elle a trouvées en Égypte, soulignant l’accueil chaleureux des Égyptiens envers les étrangers. En plus de son travail journalistique, elle s’intéresse aux innovations locales, notamment dans le domaine des énergies vertes, et encourage les expatriés à s’impliquer dans la dynamique culturelle et économique du pays.
https://lepetitjournal.com/le-caire
00:00:01 – Introduction au podcast
00:00:28 – Présentation de l’invité Marie-Claire beji
00:01:10 – Son parcours en communication et ses premiers pas dans la radio universitaire
00:01:89 – Ses multiples déménagements internationaux
00:02:34 – Passion pour l’enseignement et la découverte culturelle
00:04:32 – La vie à Alexandrie et ses caractéristiques
00:05:10 – Reprise de l’édition Le Petit Journal Égypte
00:06:369 – Le quartier français du Caire et la sécurité pour les expatriés
00:08:00 – La richesse culturelle de l’Égypte
00:09:10 – Encouragement à participer à l’aventure du Petit Journal Égypte
00:10:34 – Sécurité et accueil chaleureux en Égypte
00:10:51 – Conclusion et remerciements
Transcription IA du podcast :
Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des français dans le monde, pour aider tous ceux qui se préparent ou qui vivent de près ou de loin la mobilité internationale. Je suis Gauthier Saïs et je vous emmène en Égypte, on part retrouver Marie-Claire Bégy, chef d’édition Le Petit Journal Égypte. 10 minutes. 10 minutes.
Je vous emmène au bord de la Méditerranée, à Alexandrie, où Marie-Claire partage son temps avec la capitale, le Caire. On va vous parler de le petit journal Egypte. Bonjour, Marie-Claire. Bonjour, Gauthier. Comment ça va ?
Très content de faire ta connaissance. Ça va très bien. En plus, tu m’as dit un petit truc très gentil qui me fait plaisir. C’est que tu travailles en écoutant la radio des Français dans le monde et que tu aimes beaucoup la musique que l’on vous propose. Vraiment, bravo pour votre playlist.
C’est très, très agréable. Bon choix musicaux, donc félicitations. Merci beaucoup. Et aujourd’hui, tu vas toi-même rentrer dans la galerie des Français que nous avons interviewés. Alors, Français, je triche un petit peu.
J’aurais dû dire francophone puisque tu es d’origine belge. Tu es de Liège. La partie la plus francophone, et francophile de la Belgique. C’est le seul endroit en Belgique où on fête le 14 juillet d’ailleurs. Absolument, parce que la fête nationale en Belgique, c’est le 21.
Mais je ne savais pas qu’à Liège on fêtait ça le 14. Il y a un institut français là-bas. En tout cas, tu vas décider de partir de la Belgique après avoir fait tes études diplômées en com. D’ailleurs, là-bas, tu vas faire un peu de radio, radio universitaire. C’est ça, il y avait la radio à l’université libre de Bruxelles pendant que je faisais mes études en sciences politiques.
J’ai fait deux années de sciences politiques et donc j’ai décidé de faire le journal. Je faisais le journal parler, les infos, le très tôt le matin. Alors j’ai changé de carrière et j’ai changé d’études et j’ai décidé de faire la communication. Et alors ça va t’amener à faire quelques déménagements, dis donc. Dubaï, Abu Dhabi, la Côte d’Ivoire, Istanbul, une première fois l’Egypte, le Koweït, le Liban, la Tunisie.
Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Pourquoi tu bouges aussi souvent ? Être expatrié en fait, à partir du moment où moi je pense que tout le monde le sait, dans notre communauté d’expatriés et pour ceux qui ne le sont pas encore, à partir du moment où on a fait une expatriation et qu’on est sorti de notre zone de confort, le début c’est difficile, mais qu’est-ce que c’est difficile après de revenir et on n’a qu’une seule envie, c’est de repartir. Et donc à partir de ce moment-là, à chaque fois, il y a des opportunités. Et puis surtout, j’étais beaucoup plus jeune et j’avais envie de découvrir le monde.
Et le métier d’enseignante, notamment de professeur de français langue étrangère, m’y a aidé beaucoup. Et donc c’est un peu grâce à ces postes que tu t’es dit, allez, je me lance un nouveau challenge, je découvre une nouvelle culture, je m’immerge dans un nouvel univers. C’est ça, l’idée n’était pas de se stabiliser spécialement dans un pays, mais surtout de travailler et de vivre et de connaître la culture d’autrui, d’autres pays qui sont totalement d’autres civilisations et qui sont très très éloignés de nous. Donc c’est mon amour pour l’humanité surtout qui m’a amenée sur ce chemin-là. Et visiblement il y a eu un coup de cœur également pour l’Egypte puisque tu y étais déjà en 2018, tu y retournes en 2024, tu vas travailler au lycée français d’Alexandrie.
Alors Alexandrie j’y vais pas souvent, qu’est-ce que tu peux me dire sur cette ville, sa belle bibliothèque par exemple ? Alexandrie, d’abord un coup de cœur pour mon lycée, lycée français d’Alexandrie qui existe depuis plus de 100 ans, avec une équipe formidable installée dans un quartier au bord du fameux tram qui est tout au long d’Alexandrie. C’est une ville au bord de la mer, donc comme toutes les villes au bord de la Méditerranée, on sent cette belle énergie et vivre au bord de l’eau, c’est formidable. La bibliothèque d’Alexandrie, Juste un joyau de par son histoire, de par sa disparition aussi, mais là, comment ils l’ont fait là maintenant, je conseille à tout le monde d’y aller. C’est difficile d’en parler tellement c’est énorme et c’est magnifique, vraiment, vraiment.
Et puis il y a un opéra, et puis il y a plein d’activités, et puis c’est très francophone. Il y a énormément de lycées françaises de par l’histoire en fait. Pas seulement le réseau AEFE et MLF, mais il y a une histoire de françaises à Alexandrie, vraiment. Ouais, et puis tu me disais maman, on peut entendre parler français dans la rue, de temps en temps ça arrive. C’est ça qui est chouette, quand on prend le tram, de temps en temps, il y a énormément de personnes qui parlent français dans les égyptiens.
Là-bas, on peut dire qu’il y a des francophones égyptiens. Quand on recherche un peu des photos d’Alexandrie, le décor est stupéfiant, au bord de la Méditerranée, avec des magnifiques bâtiments. Tu t’y sens bien, quoi. C’est ça. Alors ça va être bizarre, parce que si les gens voient combien de millions il y a, ils vont être étonnés.
Mais j’ai envie de dire, c’est comme un petit cocon. Alexandrie est beaucoup plus douce que le Caire. C’est très agréable et tout le monde se connaît. Pour démarrer une expatriation, pourquoi pas commencer par Alexandrie ? Et de temps en temps, tu dois te rendre jusque au Caire parce que depuis quelques semaines, tu as eu avec Hervé, le patron du réseau Le Petit Journal, l’occasion de reprendre l’édition Le Petit Journal Egypte.
D’ailleurs, tu voulais le remercier, Hervé Hérault. J’ai écrit à M. Hervé le 3 novembre et il m’a accueilli d’une façon extraordinaire et il a accepté de suite. Je suis pleine de gratitude non seulement envers Hervé, toute l’équipe de Paris qui s’investissent pour nous. Je ne sais pas comment ils font, il y a 77 éditions, ils nous répondent toujours, ils nous coachent.
C’est vraiment un bel exemple de réussite lepetitjournal.com, donc félicitations. D’ailleurs, il va fêter les 25 ans, donc félicitations à M. Hervé. C’est grâce à lui que j’ai eu mon premier job, c’est grâce au lepetitjournal.com. Donc merci beaucoup.
Je veux aussi leur dire merci parce que c’est un partenaire très agréable avec qui travailler où les échanges sont intelligents et donc ça fait plaisir. Justement, si on va en Égypte au Caire, il y a un quartier français là-bas, tu me disais, un quartier d’expat ? Donc le quartier qui est connu c’est Mahadi, Mahadi parce que c’est encore un quartier qui est très boisé, comme un peu Zamalèque aussi. Donc on a Mahadi, on a Zamalèque. Mahadi, il y a évidemment le lycée français qui est en gestion directe, qui est très connu, le lycée français du Caire.
Il y a toutes les écoles internationales et puis alors il y a tout. Il y a pour faire du yoga et les expatriés là-bas ont créé tout un univers magnifique, mais pas comme on pourrait imaginer quartier expatrié renfermé, non. C’est intégré avec les Égyptiens locaux, avec toutes les catégories sociales et c’est ça qui est agréable. Alors on se sent en sécurité, ça je te ferai un petit point après pourquoi moi je me suis arrêtée en Égypte. En tant que femme, c’est extraordinaire, on sort comme on a envie, on a plein d’activités, donc c’est très agréable pour les enfants, pour les familles, pour les femmes seules, pour les entrepreneurs, c’est très agréable.
Alors, il y a à peu près 7000 Français enregistrés sur le registre. L’inscription sur le registre, on l’a déjà dit, n’est pas obligatoire, mais il est conseillé. Donc il y a sans doute un peu plus de Français qui y vivent aujourd’hui. Vous avez quand même un cadre qui est quand même très, très joli. Les plus beaux trésors du monde sont en Égypte.
Comme tout le monde le sait, l’Égypte vient d’inaugurer le plus grand musée au monde basé sur une seule civilisation. C’est pour ça que c’est unique en son genre. L’Égypte, ce n’est pas seulement le Caire. Il y a les pyramides et il y a deux sites. aux professionnels du tourisme d’en parler le plus.
De toute façon, il y a des guides et je ferai certainement des articles par rapport à ça. Mais quand on va à Luxor et qu’on découvre la vallée des rois, la vallée des reines, les temples et qu’on fait tout ce voyage au bord d’une île jusqu’à Aswan, en Nubie, il y a énormément de choses. Et puis il y a la mer Rouge, c’est magnifique. L’Égypte est riche, non seulement au niveau culturel, mais au niveau aussi des start-up, des entreprises, etc. C’est un domaine qui m’intéresse beaucoup, notamment l’énergie verte, etc.
Donc c’est quelque chose qui non seulement a une très très belle histoire au passé, mais elle a une très très belle histoire qui se construit au présent et au futur. Et c’est ça qui est bien en Égypte. Alors tu vas maintenant constituer ton équipe et de plus en plus produire des articles sur l’édition Le Petit Journal. Est-ce que des Français basés en Égypte pourraient te contacter, pourquoi pas, pour participer à cette aventure avec toi ? Mais bien sûr, dans l’édito qu’on a publié avec Capucine, que je remercie, qui m’a vraiment beaucoup aidée, de l’équipe à Paris, j’ai vraiment écrit, si vous voulez contribuer et participer, allez-y, contactez-moi.
Il y a le mail de marieclairebejy.com, pour lequel il y a tout sur le site Internet. Et plus on est, mieux c’est. Ce petit point concernant la sécurité, c’est vrai que c’est un peu une image qui traîne dans notre tête de ce manque de sécurité qu’a pu y avoir pendant une période. Comment ça se passe aujourd’hui ? Justement, moi je me suis arrêtée au cœur, je suis tombée amoureuse.
Pourquoi ? Parce que la population, et je pense que ça c’est pour ceux qui ne connaissent pas, je vais leur dire, elle est tellement chaleureuse, elle vous protège. Et si vous êtes en plus une femme, elle va encore plus vous protéger. Et si vous êtes en plus étranger, On va vous prendre par la main et on va vous aider. Donc, il n’y a pas besoin d’avoir la police ou quoi, il y a un sentiment de sécurité qui est chouette.
Mon téléphone, il n’est plus caché, il est vraiment dans la main, le sac presque ouvert. Donc voilà, il ne faut pas être naïf et ça, c’est comme partout. 80 % on se sent vraiment protégé et en sécurité ici. Eh bien Marie-Claire, il me reste à se souhaiter le meilleur pour ce nouveau travail, cette nouvelle mission de chef d’édition Le Petit Journal Egypte. Je mets le lien de cet article justement, qui va vous permettre d’entrer en contact avec Marie-Claire dans le descriptif de ce podcast.
Merci beaucoup. On se retrouve ici pour parler de ce qui va se passer d’important en Egypte. Du coup, tu seras ma correspondante. Avec plaisir. Et puis, c’est moi qui te remercie, Gauthier.
C’est très, très agréable d’avoir une très grande famille comme ça partout dans le monde. Merci à la radio des Français dans le Monde. Et merci, Gauthier. Merci. Belle journée.
Au revoir. Au revoir. À bientôt.
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