Malgré ses défauts et ses fragilités, ce Kaamelott 2-1 annonce de belles choses. Il faut oser réaliser une œuvre qui atteindra peut-être les dix heures en totalité.

Surtout, ce qui frappe est la capacité d'Astier à concevoir une œuvre dans un double marasme.

D'un côté, une production artistique anémiée par le wokisme, qui n'ose plus rien dire et qui se vautre dans la médiocrité sous prétexte de bienséance politique.

De l'autre, une fantasy qui n'a toujours pas su se remettre de ses héros élus, et qui reste très en-dessous du Trône de Fer - mais vous l'avez mérité, bande d'ingrats !

Or George RR Martin nous avait prévenu : l'hiver du communisme artistique est sur nous. Priez Saint-Astier de nous en délivrer. Au moins pour quelques heures.

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