Il y a quelques jours sortait un article dans le journal Le Monde relatif à l’ouverture annuelle de la plateforme Parcours sup. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec cette dernière, il s’agit d’un espace en ligne destiné à recueillir et gérer les voeux d’orientation post bac des élèves de terminale. Celle-ci a été créée en 2018 afin de remplacer APB, l’ancien système qui faisait l’objet de nombreuses critiques. Néanmoins, loin d’apaiser celles-ci, Parcours sup est extrêmement controversé. Aléatoire, peu transparent, «une véritable machine à broyer les étudiants», l’article dépeint un système très imparfait et surtout très anxiogène. Les élèves se sentiraient perdus face à cette plateforme inhumaine, qui les déposséderait de leur avenir.

Contre toute attente, le désarroi et l’impuissance des étudiants et de leurs familles font le bonheur d’un nombre toujours plus important de préparations privées, de coachs personnels ou de pseudo spécialistes de l’orientation. Tous facturent à des prix exorbitants des services «d’accompagnement individualisé» probablement très dispensables. Étonnement, cela fonctionne, et même très bien car oui, désormais l’anxiété est un véritable business. Dans cet épisode, je vous propose de nous pencher sur ce phénomène dans un format quelque peu différent. En effet, à travers le récit de mon histoire personnelle, j’ai aujourd’hui à cœur de mettre en lumière les causes de cette tendance, mais également ses dérives.

Bonne écoute.

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