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Ep.10 Peut-on réformer l’État québécois ? avec Gabriel Giguère, analyste senior des politiques publiques à l’Institut économique de Montréal
Ep.10 Peut-on réformer l’État québécois ? avec Gabriel Giguère, analyste senior des politiques publiques à l’Institut économique de Montréal
Avant toute chose, ne manquez pas nos entretiens diffusés chaque semaine en vous abonnant à Idées en évolution !
Les déficits et l’endettement des États occidentaux de la grande majorité des pays occidentaux, incluant le Québec, semblent être irréversible, un fait, une fatalité.
Dans ce contexte, plusieurs questions économiques et politiques s’imposent à notre Québec contemporain, des questions qu’on semble vouloir éviter de peur de chambouler certaines façons de faire.
Notre système économique et étatique québécois semble incapable de réformer réellement le modèle issu de la Révolution tranquille tout en se refusant d’y trouver une alternative réelle, concrète.
Qui ne s’est pas posé les questions suivantes, alors que nos systèmes de services publics semblent en crise permanente :
L’État est-il obèse ? Y aurait-il trop de fonctionnaires ? La solution aux problèmes de nos systèmes de santé et d’éducation est-elle de toujours y injecter plus de fonds publics ? L’État providence peut-il et doit-il être réformé ? Devons-nous subventionner les entreprises étrangères à même les fonds publics ?
Dans le cadre du dépôt du budget provincial, nous discutions avec Gabriel Giguère, analyse senior des politiques publiques à l’Institut économique de Montréal, des grandes questions de notre époque relevant du rôle de l’État dans le contexte de la publication du dernier budget provincial récemment.
Quelques citations de notre invité, Gabriel Giguère :
«Aujourd’hui l’État est beaucoup trop gros.»
«11 milliards de déficits. Personne n’était prêt pour ça. En dollars courants, c’est le budget le plus déficitaire dans l’histoire du Québec.»
«Le système de santé coûte plus 1 milliard par semaine au Québec.»
«Le portefeuille du système de santé est le plus imposant au Québec.»
«Si la solution était de mettre plus d’argent, on le saurait.»
«Ça prend des éléments concrets, une architecture nouvelle pour avoir un système de santé qui fonctionne vraiment.»
«L’État veut nous faire comprendre qu’on a besoin de lui et des fonctionnaires.»
«Je ne suis pas persuadé que le Québécois moyen croit qu’il faut plus d’État pour régler les problèmes en santé et en éducation, par exemple.»
«On est mûre pour un nouveau paradigme.»
«Ça prend des changements concrets et ça ne passe pas par plus d’intervention étatique.»
«J’espère que le Québec, dans 10 ou 15 ans, ne sera plus l’endroit où la pression fiscale ne sera plus la plus importante en Amérique du Nord.»
00:00 Intro
01:25 Budget Québec/Canada et dette publique
11:08 L’augmentation du nombre de fonctionnaires
15:30 Le budget le plus déficitaire de l’histoire du Québec
17:50 Communications politiques
23:00 Subventions aux entreprises étrangères
24:00 Quel serait l’avantage de baisser les impôts ?
25:45 Quel sera l’impact sur la hausse de l’imposition sur les gains en capital ?
33:45 La solution n’est pas toujours de mettre plus d’argent.
36:25 Peut-on réformer l’État providence ?
38:45 L’individu est-il dépendant de l’État aujourd’hui ?
42:15 Le budget est-il un échec ?
Animation et réalisation : Philippe Labrecque
Articles et présence médiatique : https://authory.com/PhilippeLabrecque
RSS Feed : https://media.rss.com/ideesenevolution/feed.xml
Comprendre le conservatisme en 14 entretiens (Liber) : https://shorturl.at/hprEG
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By Philippe LabrecqueEp.10 Peut-on réformer l’État québécois ? avec Gabriel Giguère, analyste senior des politiques publiques à l’Institut économique de Montréal
Avant toute chose, ne manquez pas nos entretiens diffusés chaque semaine en vous abonnant à Idées en évolution !
Les déficits et l’endettement des États occidentaux de la grande majorité des pays occidentaux, incluant le Québec, semblent être irréversible, un fait, une fatalité.
Dans ce contexte, plusieurs questions économiques et politiques s’imposent à notre Québec contemporain, des questions qu’on semble vouloir éviter de peur de chambouler certaines façons de faire.
Notre système économique et étatique québécois semble incapable de réformer réellement le modèle issu de la Révolution tranquille tout en se refusant d’y trouver une alternative réelle, concrète.
Qui ne s’est pas posé les questions suivantes, alors que nos systèmes de services publics semblent en crise permanente :
L’État est-il obèse ? Y aurait-il trop de fonctionnaires ? La solution aux problèmes de nos systèmes de santé et d’éducation est-elle de toujours y injecter plus de fonds publics ? L’État providence peut-il et doit-il être réformé ? Devons-nous subventionner les entreprises étrangères à même les fonds publics ?
Dans le cadre du dépôt du budget provincial, nous discutions avec Gabriel Giguère, analyse senior des politiques publiques à l’Institut économique de Montréal, des grandes questions de notre époque relevant du rôle de l’État dans le contexte de la publication du dernier budget provincial récemment.
Quelques citations de notre invité, Gabriel Giguère :
«Aujourd’hui l’État est beaucoup trop gros.»
«11 milliards de déficits. Personne n’était prêt pour ça. En dollars courants, c’est le budget le plus déficitaire dans l’histoire du Québec.»
«Le système de santé coûte plus 1 milliard par semaine au Québec.»
«Le portefeuille du système de santé est le plus imposant au Québec.»
«Si la solution était de mettre plus d’argent, on le saurait.»
«Ça prend des éléments concrets, une architecture nouvelle pour avoir un système de santé qui fonctionne vraiment.»
«L’État veut nous faire comprendre qu’on a besoin de lui et des fonctionnaires.»
«Je ne suis pas persuadé que le Québécois moyen croit qu’il faut plus d’État pour régler les problèmes en santé et en éducation, par exemple.»
«On est mûre pour un nouveau paradigme.»
«Ça prend des changements concrets et ça ne passe pas par plus d’intervention étatique.»
«J’espère que le Québec, dans 10 ou 15 ans, ne sera plus l’endroit où la pression fiscale ne sera plus la plus importante en Amérique du Nord.»
00:00 Intro
01:25 Budget Québec/Canada et dette publique
11:08 L’augmentation du nombre de fonctionnaires
15:30 Le budget le plus déficitaire de l’histoire du Québec
17:50 Communications politiques
23:00 Subventions aux entreprises étrangères
24:00 Quel serait l’avantage de baisser les impôts ?
25:45 Quel sera l’impact sur la hausse de l’imposition sur les gains en capital ?
33:45 La solution n’est pas toujours de mettre plus d’argent.
36:25 Peut-on réformer l’État providence ?
38:45 L’individu est-il dépendant de l’État aujourd’hui ?
42:15 Le budget est-il un échec ?
Animation et réalisation : Philippe Labrecque
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Comprendre le conservatisme en 14 entretiens (Liber) : https://shorturl.at/hprEG