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« Le féminisme est devenu pour moi une force d’émancipation dans tous les aspects de ma vie. »
Sarah a 49 ans et vit à Toulouse. Militante féministe depuis deux ans seulement, elle raconte que son engagement a pris racine à Avignon, grâce aux Amazones. C’est en assistant à une intervention animée par Blandine et Valentine qu’elle a découvert les mots du féminisme radical. Elle a immédiatement reconnu dans ce discours ce qu’elle vivait intimement sans parvenir à le formuler.
Rejoindre les Amazones a été pour elle une révélation : elle y a trouvé un espace de sororité sécurisant, un lieu où mettre des mots sur son vécu, qui lui a donné confiance et l’a aidée à s’épanouir dans de nombreux domaines de sa vie.
Maman solo, ayant élevé son fils seule depuis ses six ans, Sarah confie que le féminisme l’a aidée à valoriser cette expérience et à se sentir légitime. Longtemps, la société lui a renvoyé l’image qu’une femme seule avec son enfant était « incomplète » sans homme, ou que son fils avait forcément besoin d’un père. Le féminisme lui a permis de déconstruire ces injonctions et de revendiquer fièrement son parcours.
Elle découvre l’affaire Pélicot en écoutant par hasard un podcast où Caroline Darian raconte son histoire. Elle se souvient avoir été sidérée en réalisant qu’il s’agissait de ce procès. Pour elle, il n’était pas possible de rester à distance. Malgré son déménagement à Toulouse, elle a tenu à venir à Avignon au début du procès, vivant une journée d’audience marquée par la sidération : voir les violeurs libres, sûrs de leur impunité, déambuler dans les cafés voisins du tribunal. Elle se souvient aussi de la dureté des témoignages entendus à l’audience, éprouvants mais nécessaires à partager.
Même à distance, Sarah a continué de suivre le procès grâce aux Amazones et au groupe WhatsApp, organisant aussi à Toulouse des soirées de collage pour relayer la lutte. Elle regrette d’ailleurs qu’il n’y ait pas eu plus de mobilisations féministes ailleurs en France, estimant que ce procès aurait dû faire descendre les femmes dans les rues bien au-delà d’Avignon.
Elle insiste beaucoup sur la sororité, qu’elle définit comme un respect mutuel entre femmes, fait de non-jugement et de reconnaissance des différences de chacune. Pour elle, la sororité, ce n’est pas « tout accepter », mais trouver un équilibre collectif où chacune peut agir à partir de ses propres limites, dans la solidarité.
Sarah garde une grande fierté d’avoir appartenu à ce mouvement collectif. Pour elle, le procès Pélicot a démontré la nécessité absolue de l’action collective des femmes. C’est en formant un bloc uni que les Amazones ont réussi à se rendre visibles, à faire pression et à donner de la force à Gisèle.
Enfin, ce procès a été une étape décisive dans son cheminement personnel. Le féminisme lui a permis d’assumer sa monoparentalité, mais aussi de se projeter professionnellement. Elle a pris confiance en elle au point de se lancer dans un projet de thèse sur le sport féminin et les stratégies marketing, convaincue que le sport est un terrain essentiel d’égalité entre femmes et hommes. Pour elle, le féminisme agit comme un révélateur de talents et une force d’émancipation dans tous les aspects de la vie.
By Les Amazones d'Avignon« Le féminisme est devenu pour moi une force d’émancipation dans tous les aspects de ma vie. »
Sarah a 49 ans et vit à Toulouse. Militante féministe depuis deux ans seulement, elle raconte que son engagement a pris racine à Avignon, grâce aux Amazones. C’est en assistant à une intervention animée par Blandine et Valentine qu’elle a découvert les mots du féminisme radical. Elle a immédiatement reconnu dans ce discours ce qu’elle vivait intimement sans parvenir à le formuler.
Rejoindre les Amazones a été pour elle une révélation : elle y a trouvé un espace de sororité sécurisant, un lieu où mettre des mots sur son vécu, qui lui a donné confiance et l’a aidée à s’épanouir dans de nombreux domaines de sa vie.
Maman solo, ayant élevé son fils seule depuis ses six ans, Sarah confie que le féminisme l’a aidée à valoriser cette expérience et à se sentir légitime. Longtemps, la société lui a renvoyé l’image qu’une femme seule avec son enfant était « incomplète » sans homme, ou que son fils avait forcément besoin d’un père. Le féminisme lui a permis de déconstruire ces injonctions et de revendiquer fièrement son parcours.
Elle découvre l’affaire Pélicot en écoutant par hasard un podcast où Caroline Darian raconte son histoire. Elle se souvient avoir été sidérée en réalisant qu’il s’agissait de ce procès. Pour elle, il n’était pas possible de rester à distance. Malgré son déménagement à Toulouse, elle a tenu à venir à Avignon au début du procès, vivant une journée d’audience marquée par la sidération : voir les violeurs libres, sûrs de leur impunité, déambuler dans les cafés voisins du tribunal. Elle se souvient aussi de la dureté des témoignages entendus à l’audience, éprouvants mais nécessaires à partager.
Même à distance, Sarah a continué de suivre le procès grâce aux Amazones et au groupe WhatsApp, organisant aussi à Toulouse des soirées de collage pour relayer la lutte. Elle regrette d’ailleurs qu’il n’y ait pas eu plus de mobilisations féministes ailleurs en France, estimant que ce procès aurait dû faire descendre les femmes dans les rues bien au-delà d’Avignon.
Elle insiste beaucoup sur la sororité, qu’elle définit comme un respect mutuel entre femmes, fait de non-jugement et de reconnaissance des différences de chacune. Pour elle, la sororité, ce n’est pas « tout accepter », mais trouver un équilibre collectif où chacune peut agir à partir de ses propres limites, dans la solidarité.
Sarah garde une grande fierté d’avoir appartenu à ce mouvement collectif. Pour elle, le procès Pélicot a démontré la nécessité absolue de l’action collective des femmes. C’est en formant un bloc uni que les Amazones ont réussi à se rendre visibles, à faire pression et à donner de la force à Gisèle.
Enfin, ce procès a été une étape décisive dans son cheminement personnel. Le féminisme lui a permis d’assumer sa monoparentalité, mais aussi de se projeter professionnellement. Elle a pris confiance en elle au point de se lancer dans un projet de thèse sur le sport féminin et les stratégies marketing, convaincue que le sport est un terrain essentiel d’égalité entre femmes et hommes. Pour elle, le féminisme agit comme un révélateur de talents et une force d’émancipation dans tous les aspects de la vie.