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Or
La différence entre un métier et une profession est intéressante. Même si l'on utilise les deux mots de manière interchangeable, le cnrtl précise que le métier est une "activité manuelle ou mécanique nécessitant l'acquisition d'un savoir-faire, d'une pratique" tandis que la profession est une "activité, état, fonction habituelle d'une personne qui constitue généralement la source de ses moyens d'existence".
Les travailleurs de l'écrit et de l'art sont souvent pensés comme s'adonnant à un métier (quand ils ne sont pas simplement des passionnés occupés à un hobby) mais rarement à des professionnel.
On ne peut pas espérer inscrire notre pratique dans la durabilité si l'on n'y pense pas comme à une profession, tout simplement parce qu'écrire demande du temps (pas uniquement un temps productif mais aussi un temps de maturation des idées) et qu'il faut subvenir à ses besoins.
Penser comme un professionnel, c'est reprendre le contrôle de nos moyens de subsistance, notamment, mais pas uniquement, en remettant le lecteur au cœur de notre processus créatif, y compris en amont des projets. Les rituels de la nouvelle année offrent une excellente opportunité pour repenser nos priorités, nos objectifs, et nos moyens de les atteindre.
Dans cet épisode, je mentionne Notre Condition, d'Aurélien Catin, paru chez Riot Éditions.
Je parle aussi d'Andrew Simonet dont la série d'articles sur la logique de la loterie qui sous-tend nos professions et sur le système des subventions ont nourri une grande part de ma réflexion de ces derniers mois.
Les détails pour l'atelier de nouvelles des 21 et 22 janvier sont ici.
La différence entre un métier et une profession est intéressante. Même si l'on utilise les deux mots de manière interchangeable, le cnrtl précise que le métier est une "activité manuelle ou mécanique nécessitant l'acquisition d'un savoir-faire, d'une pratique" tandis que la profession est une "activité, état, fonction habituelle d'une personne qui constitue généralement la source de ses moyens d'existence".
Les travailleurs de l'écrit et de l'art sont souvent pensés comme s'adonnant à un métier (quand ils ne sont pas simplement des passionnés occupés à un hobby) mais rarement à des professionnel.
On ne peut pas espérer inscrire notre pratique dans la durabilité si l'on n'y pense pas comme à une profession, tout simplement parce qu'écrire demande du temps (pas uniquement un temps productif mais aussi un temps de maturation des idées) et qu'il faut subvenir à ses besoins.
Penser comme un professionnel, c'est reprendre le contrôle de nos moyens de subsistance, notamment, mais pas uniquement, en remettant le lecteur au cœur de notre processus créatif, y compris en amont des projets. Les rituels de la nouvelle année offrent une excellente opportunité pour repenser nos priorités, nos objectifs, et nos moyens de les atteindre.
Dans cet épisode, je mentionne Notre Condition, d'Aurélien Catin, paru chez Riot Éditions.
Je parle aussi d'Andrew Simonet dont la série d'articles sur la logique de la loterie qui sous-tend nos professions et sur le système des subventions ont nourri une grande part de ma réflexion de ces derniers mois.
Les détails pour l'atelier de nouvelles des 21 et 22 janvier sont ici.