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Or
Je ne suis pas le seul à qui ça arrive. J'en ai lu un exemple dans le livre de Dani Shapiro, Still writing (qui fête ses 10 ans cette année). J'en ai parlé longuement et à plusieurs reprises avec des amis auteur : en début de projet, ou quand ça coince en cours de route, tous, nous rangeons nos appartements. C'est comme s'il y avait une corrélation entre l'acte de ranger notre espace et celui de ranger notre esprit. Comme si réarranger nos bibliothèques, trier nos papiers et réassigner nos objets faisait écho au travail d'organisation mentale nécessaire à l'émergence d'une histoire.
En organisant l'espace, on occupe le corps et l'attention, ce qui laisse le champ libre à ce qui crée en nous (c'est mystérieux, non, cette façon qu'ont les images et les idées d'émerger de soi spontanément). En organisant l'espace, on envoie aussi le message symbolique qu'on a l'intention d'accéder à la clarté. De faire de l'ordre.
En retour, notre cerveau, notre inconscient, le p'tit lutin de notre créativité, la constellation neuronale qui nous permettent d'inventer des histoire choisit, dans notre expérience du monde et de la fiction, les expériences qui seront sympa à garder pour le projet et celles qui ne seront pas à son service.
Et ne pas nous attendre à un résultat instantané. Il y a de la magie et du mystère dans le processus mais il y a aussi un certain délai. Si l'on range c'est pour céder la place à ce qui crée en nous. S'engage alors un dialogue entre nos intentions et notre intuition, entre la partie de soi qui décide et celle qui propose.
C'est un joli ballet.
Je ne suis pas le seul à qui ça arrive. J'en ai lu un exemple dans le livre de Dani Shapiro, Still writing (qui fête ses 10 ans cette année). J'en ai parlé longuement et à plusieurs reprises avec des amis auteur : en début de projet, ou quand ça coince en cours de route, tous, nous rangeons nos appartements. C'est comme s'il y avait une corrélation entre l'acte de ranger notre espace et celui de ranger notre esprit. Comme si réarranger nos bibliothèques, trier nos papiers et réassigner nos objets faisait écho au travail d'organisation mentale nécessaire à l'émergence d'une histoire.
En organisant l'espace, on occupe le corps et l'attention, ce qui laisse le champ libre à ce qui crée en nous (c'est mystérieux, non, cette façon qu'ont les images et les idées d'émerger de soi spontanément). En organisant l'espace, on envoie aussi le message symbolique qu'on a l'intention d'accéder à la clarté. De faire de l'ordre.
En retour, notre cerveau, notre inconscient, le p'tit lutin de notre créativité, la constellation neuronale qui nous permettent d'inventer des histoire choisit, dans notre expérience du monde et de la fiction, les expériences qui seront sympa à garder pour le projet et celles qui ne seront pas à son service.
Et ne pas nous attendre à un résultat instantané. Il y a de la magie et du mystère dans le processus mais il y a aussi un certain délai. Si l'on range c'est pour céder la place à ce qui crée en nous. S'engage alors un dialogue entre nos intentions et notre intuition, entre la partie de soi qui décide et celle qui propose.
C'est un joli ballet.