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Or


Avec l’anthropologue David Le Breton, la philosophe Chantal Jaquet, la parfumeure Anne-Sophie Behaghel et les plasticiennes Camille Corréas dit Lanette et Jeanne Vicérial
Après l’odeur comme épuisement de la matière et comme mort de l’œuvre immortelle et avant l’odeur comme rapport à l’animalité et au vivant, ce quatrième épisode de Flair l’art s’arrête sur ce que les senteurs racontent des relations que l’on entretient avec notre corps. Partant du postulat que les odeurs ont tout à voir avec l’art, il semble surprenant que l’histoire de l’art en ait décidé autrement. Il ne fait aucun doute que le fait que les odeurs parlent tant de notre corps y est pour beaucoup. Ce corps dévalué au moins depuis que Platon l’a dénigré comme étant une simple enveloppe temporaire ne pouvait être le lieu d’une expérience esthétique, domaine réservé à l’esprit. Or lorsqu’on étudie la présence des senteurs dans l’art, s’opère une revalorisation incroyable de ces chairs fustigées. Plus encore, laisser exhaler les odeurs d’une œuvre c’est lui permettre tous les attributs du corps, c’est lui offrir l’incarnation.
Bonne écoute !
Un grand merci aux participant.e.s de cet épisode et un tout particulier à Jean Cartouche, qui me prête ici encore sa voix pour lire un extrait de l’Anthropologie du point de vue pragmatique d’Emmanuel Kant (I, § 21).
Petite bibliographie sélective :
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By Sandra BarréAvec l’anthropologue David Le Breton, la philosophe Chantal Jaquet, la parfumeure Anne-Sophie Behaghel et les plasticiennes Camille Corréas dit Lanette et Jeanne Vicérial
Après l’odeur comme épuisement de la matière et comme mort de l’œuvre immortelle et avant l’odeur comme rapport à l’animalité et au vivant, ce quatrième épisode de Flair l’art s’arrête sur ce que les senteurs racontent des relations que l’on entretient avec notre corps. Partant du postulat que les odeurs ont tout à voir avec l’art, il semble surprenant que l’histoire de l’art en ait décidé autrement. Il ne fait aucun doute que le fait que les odeurs parlent tant de notre corps y est pour beaucoup. Ce corps dévalué au moins depuis que Platon l’a dénigré comme étant une simple enveloppe temporaire ne pouvait être le lieu d’une expérience esthétique, domaine réservé à l’esprit. Or lorsqu’on étudie la présence des senteurs dans l’art, s’opère une revalorisation incroyable de ces chairs fustigées. Plus encore, laisser exhaler les odeurs d’une œuvre c’est lui permettre tous les attributs du corps, c’est lui offrir l’incarnation.
Bonne écoute !
Un grand merci aux participant.e.s de cet épisode et un tout particulier à Jean Cartouche, qui me prête ici encore sa voix pour lire un extrait de l’Anthropologie du point de vue pragmatique d’Emmanuel Kant (I, § 21).
Petite bibliographie sélective :
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