
Sign up to save your podcasts
Or


Qualité de l’air dans nos cabines
Dans cet épisode de Dans la Cabine, on attaque un sujet que trop de monde préfère encore éviter : l’air qu’on respire dans nos cabines d’équipement lourd.
Poussière de béton, silice, diesel, plomb, moisissures… et dans la démolition, parfois amiante.
Ce n’est pas juste de la poussière :
C’est ce qui cause trois fois plus de décès par maladie professionnelle que par accident dans notre industrie.
Pendant que le secteur minier protège ses opérateurs avec la norme ISO 23875 (pressurisation, filtration HEPA, contrôle du CO₂), la construction fonctionne encore avec un Code de sécurité minimal :
l’article 3.25.5, qui ne couvre que la silice, et seulement si l’opérateur est isolé dans une cabine fermée.
Le reste ?
Des zones grises, des “peut” au lieu de “doit”, et des employeurs qui tournent les coins ronds.
Nos membres en paient le prix, parfois de leur vie.
Aujourd’hui, on reçoit Climatrans, une entreprise qui travaille sur la filtration et la pressurisation des cabines.
On leur pose les vraies questions :
• C’est quoi, une cabine réellement sécuritaire ?
• Pourquoi la construction n’a pas les mêmes protections que les mines ?
• Qu’est-ce que la norme ISO 23875, et pourquoi elle n’est pas obligatoire ici ?
• Est-ce qu’on peut adapter nos pelles et notre équipement lourd ?
• Qu’est-ce qu’on respire vraiment, et quels sont les risques ?
• Qu’est-ce qu’on devrait exiger comme opérateurs, comme travailleurs, comme industrie ?
On parle de santé.
On parle de sécurité.
On parle de justice.
Parce qu’un opérateur de la construction vaut autant qu’un opérateur minier —
et mérite de respirer un air aussi propre.
By Local 791Qualité de l’air dans nos cabines
Dans cet épisode de Dans la Cabine, on attaque un sujet que trop de monde préfère encore éviter : l’air qu’on respire dans nos cabines d’équipement lourd.
Poussière de béton, silice, diesel, plomb, moisissures… et dans la démolition, parfois amiante.
Ce n’est pas juste de la poussière :
C’est ce qui cause trois fois plus de décès par maladie professionnelle que par accident dans notre industrie.
Pendant que le secteur minier protège ses opérateurs avec la norme ISO 23875 (pressurisation, filtration HEPA, contrôle du CO₂), la construction fonctionne encore avec un Code de sécurité minimal :
l’article 3.25.5, qui ne couvre que la silice, et seulement si l’opérateur est isolé dans une cabine fermée.
Le reste ?
Des zones grises, des “peut” au lieu de “doit”, et des employeurs qui tournent les coins ronds.
Nos membres en paient le prix, parfois de leur vie.
Aujourd’hui, on reçoit Climatrans, une entreprise qui travaille sur la filtration et la pressurisation des cabines.
On leur pose les vraies questions :
• C’est quoi, une cabine réellement sécuritaire ?
• Pourquoi la construction n’a pas les mêmes protections que les mines ?
• Qu’est-ce que la norme ISO 23875, et pourquoi elle n’est pas obligatoire ici ?
• Est-ce qu’on peut adapter nos pelles et notre équipement lourd ?
• Qu’est-ce qu’on respire vraiment, et quels sont les risques ?
• Qu’est-ce qu’on devrait exiger comme opérateurs, comme travailleurs, comme industrie ?
On parle de santé.
On parle de sécurité.
On parle de justice.
Parce qu’un opérateur de la construction vaut autant qu’un opérateur minier —
et mérite de respirer un air aussi propre.