L'impression que notre histoire reste en surface vient souvent d'un manque de travail délibéré de l'axe thématique.

C'est lui qui sous-tend l'histoire et lui donne sa dimension universelle. Ce qui fait que l'histoire d'une midinette des années 1870 ou d'un super soldat des années 3200 peuvent nous toucher autant (et parfois plus) que l'histoire contemporaine d'un personnage qui nous ressemble trait pour trait, c'est qu'elles nous parlent de problématiques humaines, intemporelles, irrésolues, avec lesquelles nous-mêmes nous trouvons (ou nous sommes trouvés) aux prises.

Ces problématiques, comme la question dramatique pour l'intrigue, se construisent et se développent consciemment de sorte à éprouver, grâce aux péripéties, le point de vue thématique de l'histoire.