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Or


Il y a quelque temps, un ami était passé à la maison en fin de matinée. A midi, comme
Mais ce n’était vraiment pas salé : mon ami me demande du sel. Il sale... goûte... re-sale... re-goûte... re-re-sale, re-re-goûte.
En réalité, je m’étais trompé, je ne lui avais pas passé le sel, mais le bicarbonate de
Mon ami voulait saler, parce qu’un plat sans sel, c’est fade... Et ce matin, en continuant ces textes sur le
Je voudrais commencer par souligner une chose : Jésus ne nous demande pas d’être le sel de la terre, il
Cela veut dire qu’il n’y a pas d’autres personnes qui peuvent amener la saveur que nous devons amener
Cela semble un peu prétentieux, mais qu’est-ce que cette saveur dont Jésus parle ?
Si nous posions la question à quelqu’un qui ne connaît ni Jésus, ni la Bible, en lui demandant : “Qu’est-ce que la saveur que peut avoir une personne”, il répondrait quelque chose comme : “C’est son originalité, ou son humour, ou ses talents particuliers, le fait qu’il soit branché, qu’il ait de la conversation, le fait qu’on ne s’ennuie pas avec lui, je prends du plaisir à passer du temps avec lui...”
Et si c’était cela, nous pourrions sembler prétentieux de penser que nous sommes la saveur du monde ! Bien entendu, ce n’est pas cela, la saveur dont parle Jésus.
“Sel”, en grec, c’est “halas”, ce qui signifie bien sûr “le sel”, mais également “sagesse et grâce, exprimées dans des paroles”. Être sel de la terre, c’est exprimer la sagesse et la grâce de Dieu.
Mais le grec biblique possède un mot dont le sens est à lui tout seul, “perdre la saveur”. Ce mot, c’est “moraino”. Ce terme peut également prendre d’autres significations, comme “devenir fou”, ou encore
Ce qui veut dire que cette phrase de Jésus qui dit : “Vous êtes le sel de la terre, mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-on ?” pourrait également être traduite ainsi :
“Vous êtes la sagesse et la grâce de Dieu pour le monde. Mais si vous devenez fou, ou si vous
Personne ne se sent fou, bien sûr ! Mais qu’est-ce qu’être fou, selon la Bible ?
La folie, c’est que les hommes ont préféré jouir de la création, plutôt que de se tourner vers le Créateur.
Je voudrais déjà nous interpeller :
Parce que ces choses, c’est ce que Dieu appelle folie, et cette folie, c’est la sagesse du monde.
Ce que Jésus nous dit, c’est : “Si vous qui croyez, vous agissez en réalité avec la sagesse du monde, vous perdez votre saveur, c’est comme si la folie de ce monde s’emparait de vous.”
La Bible nous met en garde, et nous avertit, dans 2 Timothée 3.1-4 : ...dans les derniers temps, l’iniquité sera accrue [ c’est-à-dire que le mal se répandra ], les hommes seront égoïstes, [ ils penseront d’abord à leur intérêt propre plutôt qu’à celui des autres, mais bien sûr, ce n’est pas notre cas ;-) ], amis de l’argent [ cherchant à gagner toujours plus pour acquérir des biens pour eux-mêmes plutôt que de se préoccuper du Royaume de Dieu, ce n’est pas nous ;-) ], ils seront fanfarons, [ par exemple aimant poster sur les réseaux sociaux les photos de leur meilleur profil et tout ce qui les met en valeur au regard des autres ], ils seront hautains, [ se considérant aux dessus des autres au lieu de considérer les autres comme supérieurs à eux-mêmes par humilité ], rebelles à leurs parents [ et à toute autorité et ne se soumettant pas à l’autorité de la Parole de Dieu ], aimant le plaisir plus que Dieu. L’amour du plus grand nombre
Et justement, nous approchons de ce que la Bible appelle “les derniers temps”. C’est pourquoi il nous faut veiller, justement, à ne perdre notre saveur !
Parce que cette saveur, c’est incarner la sagesse de Dieu.
Si nous sommes chrétiens, si nous avons vécu l’expérience du baptême du Saint-Esprit, si Christ est véritablement en nous, alors nous incarnons cette sagesse de Dieu, naturellement. Et les personnes avec qui nous parlons devraient ressentir cela.
Exemple de Jésus sur le chemin d’Emmaüs : Après sa résurrection, il rejoint deux de ses disciples qui se rendent à Emmaüs, mais ils ne le reconnaissent pas. Jésus leur parle, et quand il leur parle, leur cœur est comme brûlant au-dedans d’eux. C’est cela que nous devrions être pour les personnes !
Or, Christ vit en nous ! Quand nous sommes avec des personnes qui ne le connaissent pas, si Christ est en nous, leur cœur également devrait être touché !
Exemple du témoignage des personnes qui partagent leur foi et ont leur cœur en feu
Mais ce n’est pas toujours le cas. Nous ne sommes souvent nous-mêmes pas assez en relation avec
Témoignage personnel des 2 semaines de formation de cet été, où le ressenti de la présence de Dieu était intense.
Présence qui se dissipe quand nous “attristons le Saint-Esprit”. Qu’est-ce qu’attrister le Saint-Esprit ? Ce n’est pas simplement commettre un péché énorme, mais juste avoir une pensée inappropriée l’attriste, se laisser prendre par les soucis de la vie. Il nous faut être en permanence avec lui, veiller sur nos pensées ! Si nous le connaissons vraiment, nous pouvons avoir cette saveur qui vient de Lui.
Si nous sommes ce sel qui a cette saveur, c’est fantastique, car le monde a besoin de cela. Mais est-ce suffisant ? Il ne suffit pas d’avoir cette saveur, mais encore faut-il que les gens le sachent !
C’est pour cela que Jésus poursuit son discours en disant :
C'est une bonne nouvelle, cela paraît fantastique : après qu’il nous ait dit que nous étions le sel de la terre, il nous dit que nous sommes la lumière du monde !
Et à l’inverse des stars du monde, qui brillent et cherchent à être mises en valeur, qui aiment être sous le feu des projecteurs, nous sommes “des stars” dont la lumière doit éclairer les autres, doit éclairer le monde : c’est notre but, c’est notre appel.
Qu’est-ce que cette lumière et d’où vient-elle ? Lisons dans Jean 1, qui parle de Jésus, qui est la Parole incarnée :
Il est dit que Jésus est venu, et qu’il était la lumière qui éclaire tout homme. Pourquoi alors devons-nous
Jésus n’est plus sur terre aujourd’hui, mais nous avons reçu sa lumière, ce qui fait de nous, dit Jean 1, des enfants de Dieu. Et si nous avons reçu sa lumière, nous recevons son Esprit, Jésus vit en nous par son Esprit. C’est pourquoi aujourd’hui cette lumière habite en nous, et nous devenons nous-mêmes lumière de Dieu pour les hommes.
Cette lumière, en grec “phos”, veut dire “lumière, vérité (morale et spirituelle) et connaissance, pureté
C’est évident, la lumière éclaire...
Illustration : lors d’une promenade en extérieur, surpris par la nuit qui est tombée. Nous marchons dans le noir, mais si une personne sort une lampe torche et éclaire, tout le monde la suit, pour ne pas tomber dans un trou, ne pas s’égarer, etc. C’est exactement ce que nous devrions être pour le monde...
De même que je disais que c’est un fait d’être sel, c’est la même chose pour la lumière. Jésus déclare que nous sommes la lumière du monde. Pas qu’il faut que nous le devenions, pas que nous sommes l’une des lumières du monde, mais nous sommes la seule lumière du monde. Et si notre lumière n’est pas visible (cf. illustration ci-dessus), tout le monde marche dans le noir, personne n’éclaire : les gens vont tomber, se blesser, se perdre... Cela peut se traduire par des situations compliquées : par exemple, deux personnes mariés, mais leur mariage devient compliqué, et l’un rencontre une autre personne et leur famille explose... Qui les a éclairées ? Ou encore, quelqu’un est en souffrance, il déprime, il en arrive à des pensées suicidaires... Qui lui montre qu’il y a un autre chemin ? Ou pour les jeunes qui commencent leur vie, ils ont l’image que le monde leur donne de la réussite, l’argent, la beauté, une carrière à succès... Mais est-ce que nous sommes pour eux la lumière qui leur parle du vrai sens de la vie ?
Les gens ont besoin de la sagesse du Seigneur, de ses conseils, de son éclairage. Mais si nous ne le faisons pas, le monde va voir les voyants, cherche son propre intérêt, par la fraude, la violence, et même la guerre... Et c’est le cas, nous entendons des bruits de guerre.
Exemple du conseiller chrétien à la Maison Blanche
Nous ne faisons pas les choix à la place des gens, mais nous devons être une lumière qui leur montre la vérité et le vrai chemin.
Nous sommes cette lumière, et c’est Christ qui l’a allumé, en envoyant son Esprit pour qu’il vive en nous. Le problème, c’est que notre lumière est souvent cachée. Jésus nous en fait le reproche, en disant qu’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau.
Le boisseau, c’était un récipient destiné à mesurer des choses, comme une quantité de grain. Cela ressemblait à un seau ou à un vase. Et ce que Jésus dit, c’est que c’est inutile d’allumer une lampe, si nous mettons le boisseau par-dessus...
Sommes-nous visibles pour notre entourage ?
Exemple de la publicité contre-productive
Si tout le monde sait que nous sommes chrétiens, mais que nous n’avons pas de saveur, alors au lieu de promouvoir le Royaume, nous sommes une véritable contre-publicité...
A l’inverse, si tu as cette saveur, mais que tu n’es pas en vue, alors à quoi sert ta saveur ?
Exemple de vivre une foi coupée du monde
Le Seigneur dit : “Vous êtes mes disciples si vous portez du fruit” (Jean 15).
Être disciples, c’est avoir la saveur de la sagesse de Dieu pour le monde, et être visible pour porter du
J’ai un rêve pour notre église, et je crois que c’est aussi le rêve de Dieu. C’est que nous soyons ensemble, tous ensemble, ce sel de la terre, cette lumière du monde. D’ailleurs, quand Jésus parlait de cela, il s’adressait à l’ensemble de ses disciples, et ensemble, ils étaient sel et lumière pour le monde.
Vision lors de l’implantation de notre église : que le nombre de ses membres représente 1% des habitants de l’agglomération. Imaginons-nous l’impact qu’elle aurait sur la ville ?
Discussion lors de la dernière conférence RNC avec un pasteur d’une église en forte croissance, sur le rôle de notre église et sa croissance.
Ainsi notre église pourrait entrer pleinement dans son appel apostolique, pour rayonner, implanter...
Cela prend non pas des hommes et des femmes ordinaires, mais des chrétiens, disciples, des personnes ordinaires habitées par un Dieu extraordinaire, et qui deviennent des personnes extraordinaires.
Des chrétiens sans compromis, qui ont la sagesse de Dieu, et s’éloignent de la folie du monde.
Des chrétiens engagés, qui ne se soucient pas principalement de leurs affaires.
Le Seigneur nous demande s’il est raisonnable que nous nous occupions autant de nos affaires, nos maisons, alors que sa maison est dévastée ou en mauvais état, alors que là où nous sommes son royaume ne semble pas progresser.
Si nous portons ainsi du fruit, il y a un poids de gloire qui va venir, nos vies à chacun vont être chamboulées... mais si nous ne faisons rien, nous allons juste perdre cela.
La semaine dernière, à la fin de notre célébration, il y a quelqu’un qui est venu partager une parole, en quelques mots, avec beaucoup d’émotion, et de la part du Seigneur : “Où êtes vous ?”
Où sommes-nous ? Sommes-nous avec lui ? Sommes-nous avec le monde ? Sommes-nous indécis ?
Relisons cette supplication de Paul :
Il y a une supplication de notre Dieu qui dit : “Soyez avec moi maintenant, ne soyez plus partagés”. Les temps avancent. , ce n’est plus le temps d’être hésitant.
Mais c’est le temps de se préparer, et d’être sans compromis pour lui.
By Eglise CléIl y a quelque temps, un ami était passé à la maison en fin de matinée. A midi, comme
Mais ce n’était vraiment pas salé : mon ami me demande du sel. Il sale... goûte... re-sale... re-goûte... re-re-sale, re-re-goûte.
En réalité, je m’étais trompé, je ne lui avais pas passé le sel, mais le bicarbonate de
Mon ami voulait saler, parce qu’un plat sans sel, c’est fade... Et ce matin, en continuant ces textes sur le
Je voudrais commencer par souligner une chose : Jésus ne nous demande pas d’être le sel de la terre, il
Cela veut dire qu’il n’y a pas d’autres personnes qui peuvent amener la saveur que nous devons amener
Cela semble un peu prétentieux, mais qu’est-ce que cette saveur dont Jésus parle ?
Si nous posions la question à quelqu’un qui ne connaît ni Jésus, ni la Bible, en lui demandant : “Qu’est-ce que la saveur que peut avoir une personne”, il répondrait quelque chose comme : “C’est son originalité, ou son humour, ou ses talents particuliers, le fait qu’il soit branché, qu’il ait de la conversation, le fait qu’on ne s’ennuie pas avec lui, je prends du plaisir à passer du temps avec lui...”
Et si c’était cela, nous pourrions sembler prétentieux de penser que nous sommes la saveur du monde ! Bien entendu, ce n’est pas cela, la saveur dont parle Jésus.
“Sel”, en grec, c’est “halas”, ce qui signifie bien sûr “le sel”, mais également “sagesse et grâce, exprimées dans des paroles”. Être sel de la terre, c’est exprimer la sagesse et la grâce de Dieu.
Mais le grec biblique possède un mot dont le sens est à lui tout seul, “perdre la saveur”. Ce mot, c’est “moraino”. Ce terme peut également prendre d’autres significations, comme “devenir fou”, ou encore
Ce qui veut dire que cette phrase de Jésus qui dit : “Vous êtes le sel de la terre, mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-on ?” pourrait également être traduite ainsi :
“Vous êtes la sagesse et la grâce de Dieu pour le monde. Mais si vous devenez fou, ou si vous
Personne ne se sent fou, bien sûr ! Mais qu’est-ce qu’être fou, selon la Bible ?
La folie, c’est que les hommes ont préféré jouir de la création, plutôt que de se tourner vers le Créateur.
Je voudrais déjà nous interpeller :
Parce que ces choses, c’est ce que Dieu appelle folie, et cette folie, c’est la sagesse du monde.
Ce que Jésus nous dit, c’est : “Si vous qui croyez, vous agissez en réalité avec la sagesse du monde, vous perdez votre saveur, c’est comme si la folie de ce monde s’emparait de vous.”
La Bible nous met en garde, et nous avertit, dans 2 Timothée 3.1-4 : ...dans les derniers temps, l’iniquité sera accrue [ c’est-à-dire que le mal se répandra ], les hommes seront égoïstes, [ ils penseront d’abord à leur intérêt propre plutôt qu’à celui des autres, mais bien sûr, ce n’est pas notre cas ;-) ], amis de l’argent [ cherchant à gagner toujours plus pour acquérir des biens pour eux-mêmes plutôt que de se préoccuper du Royaume de Dieu, ce n’est pas nous ;-) ], ils seront fanfarons, [ par exemple aimant poster sur les réseaux sociaux les photos de leur meilleur profil et tout ce qui les met en valeur au regard des autres ], ils seront hautains, [ se considérant aux dessus des autres au lieu de considérer les autres comme supérieurs à eux-mêmes par humilité ], rebelles à leurs parents [ et à toute autorité et ne se soumettant pas à l’autorité de la Parole de Dieu ], aimant le plaisir plus que Dieu. L’amour du plus grand nombre
Et justement, nous approchons de ce que la Bible appelle “les derniers temps”. C’est pourquoi il nous faut veiller, justement, à ne perdre notre saveur !
Parce que cette saveur, c’est incarner la sagesse de Dieu.
Si nous sommes chrétiens, si nous avons vécu l’expérience du baptême du Saint-Esprit, si Christ est véritablement en nous, alors nous incarnons cette sagesse de Dieu, naturellement. Et les personnes avec qui nous parlons devraient ressentir cela.
Exemple de Jésus sur le chemin d’Emmaüs : Après sa résurrection, il rejoint deux de ses disciples qui se rendent à Emmaüs, mais ils ne le reconnaissent pas. Jésus leur parle, et quand il leur parle, leur cœur est comme brûlant au-dedans d’eux. C’est cela que nous devrions être pour les personnes !
Or, Christ vit en nous ! Quand nous sommes avec des personnes qui ne le connaissent pas, si Christ est en nous, leur cœur également devrait être touché !
Exemple du témoignage des personnes qui partagent leur foi et ont leur cœur en feu
Mais ce n’est pas toujours le cas. Nous ne sommes souvent nous-mêmes pas assez en relation avec
Témoignage personnel des 2 semaines de formation de cet été, où le ressenti de la présence de Dieu était intense.
Présence qui se dissipe quand nous “attristons le Saint-Esprit”. Qu’est-ce qu’attrister le Saint-Esprit ? Ce n’est pas simplement commettre un péché énorme, mais juste avoir une pensée inappropriée l’attriste, se laisser prendre par les soucis de la vie. Il nous faut être en permanence avec lui, veiller sur nos pensées ! Si nous le connaissons vraiment, nous pouvons avoir cette saveur qui vient de Lui.
Si nous sommes ce sel qui a cette saveur, c’est fantastique, car le monde a besoin de cela. Mais est-ce suffisant ? Il ne suffit pas d’avoir cette saveur, mais encore faut-il que les gens le sachent !
C’est pour cela que Jésus poursuit son discours en disant :
C'est une bonne nouvelle, cela paraît fantastique : après qu’il nous ait dit que nous étions le sel de la terre, il nous dit que nous sommes la lumière du monde !
Et à l’inverse des stars du monde, qui brillent et cherchent à être mises en valeur, qui aiment être sous le feu des projecteurs, nous sommes “des stars” dont la lumière doit éclairer les autres, doit éclairer le monde : c’est notre but, c’est notre appel.
Qu’est-ce que cette lumière et d’où vient-elle ? Lisons dans Jean 1, qui parle de Jésus, qui est la Parole incarnée :
Il est dit que Jésus est venu, et qu’il était la lumière qui éclaire tout homme. Pourquoi alors devons-nous
Jésus n’est plus sur terre aujourd’hui, mais nous avons reçu sa lumière, ce qui fait de nous, dit Jean 1, des enfants de Dieu. Et si nous avons reçu sa lumière, nous recevons son Esprit, Jésus vit en nous par son Esprit. C’est pourquoi aujourd’hui cette lumière habite en nous, et nous devenons nous-mêmes lumière de Dieu pour les hommes.
Cette lumière, en grec “phos”, veut dire “lumière, vérité (morale et spirituelle) et connaissance, pureté
C’est évident, la lumière éclaire...
Illustration : lors d’une promenade en extérieur, surpris par la nuit qui est tombée. Nous marchons dans le noir, mais si une personne sort une lampe torche et éclaire, tout le monde la suit, pour ne pas tomber dans un trou, ne pas s’égarer, etc. C’est exactement ce que nous devrions être pour le monde...
De même que je disais que c’est un fait d’être sel, c’est la même chose pour la lumière. Jésus déclare que nous sommes la lumière du monde. Pas qu’il faut que nous le devenions, pas que nous sommes l’une des lumières du monde, mais nous sommes la seule lumière du monde. Et si notre lumière n’est pas visible (cf. illustration ci-dessus), tout le monde marche dans le noir, personne n’éclaire : les gens vont tomber, se blesser, se perdre... Cela peut se traduire par des situations compliquées : par exemple, deux personnes mariés, mais leur mariage devient compliqué, et l’un rencontre une autre personne et leur famille explose... Qui les a éclairées ? Ou encore, quelqu’un est en souffrance, il déprime, il en arrive à des pensées suicidaires... Qui lui montre qu’il y a un autre chemin ? Ou pour les jeunes qui commencent leur vie, ils ont l’image que le monde leur donne de la réussite, l’argent, la beauté, une carrière à succès... Mais est-ce que nous sommes pour eux la lumière qui leur parle du vrai sens de la vie ?
Les gens ont besoin de la sagesse du Seigneur, de ses conseils, de son éclairage. Mais si nous ne le faisons pas, le monde va voir les voyants, cherche son propre intérêt, par la fraude, la violence, et même la guerre... Et c’est le cas, nous entendons des bruits de guerre.
Exemple du conseiller chrétien à la Maison Blanche
Nous ne faisons pas les choix à la place des gens, mais nous devons être une lumière qui leur montre la vérité et le vrai chemin.
Nous sommes cette lumière, et c’est Christ qui l’a allumé, en envoyant son Esprit pour qu’il vive en nous. Le problème, c’est que notre lumière est souvent cachée. Jésus nous en fait le reproche, en disant qu’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau.
Le boisseau, c’était un récipient destiné à mesurer des choses, comme une quantité de grain. Cela ressemblait à un seau ou à un vase. Et ce que Jésus dit, c’est que c’est inutile d’allumer une lampe, si nous mettons le boisseau par-dessus...
Sommes-nous visibles pour notre entourage ?
Exemple de la publicité contre-productive
Si tout le monde sait que nous sommes chrétiens, mais que nous n’avons pas de saveur, alors au lieu de promouvoir le Royaume, nous sommes une véritable contre-publicité...
A l’inverse, si tu as cette saveur, mais que tu n’es pas en vue, alors à quoi sert ta saveur ?
Exemple de vivre une foi coupée du monde
Le Seigneur dit : “Vous êtes mes disciples si vous portez du fruit” (Jean 15).
Être disciples, c’est avoir la saveur de la sagesse de Dieu pour le monde, et être visible pour porter du
J’ai un rêve pour notre église, et je crois que c’est aussi le rêve de Dieu. C’est que nous soyons ensemble, tous ensemble, ce sel de la terre, cette lumière du monde. D’ailleurs, quand Jésus parlait de cela, il s’adressait à l’ensemble de ses disciples, et ensemble, ils étaient sel et lumière pour le monde.
Vision lors de l’implantation de notre église : que le nombre de ses membres représente 1% des habitants de l’agglomération. Imaginons-nous l’impact qu’elle aurait sur la ville ?
Discussion lors de la dernière conférence RNC avec un pasteur d’une église en forte croissance, sur le rôle de notre église et sa croissance.
Ainsi notre église pourrait entrer pleinement dans son appel apostolique, pour rayonner, implanter...
Cela prend non pas des hommes et des femmes ordinaires, mais des chrétiens, disciples, des personnes ordinaires habitées par un Dieu extraordinaire, et qui deviennent des personnes extraordinaires.
Des chrétiens sans compromis, qui ont la sagesse de Dieu, et s’éloignent de la folie du monde.
Des chrétiens engagés, qui ne se soucient pas principalement de leurs affaires.
Le Seigneur nous demande s’il est raisonnable que nous nous occupions autant de nos affaires, nos maisons, alors que sa maison est dévastée ou en mauvais état, alors que là où nous sommes son royaume ne semble pas progresser.
Si nous portons ainsi du fruit, il y a un poids de gloire qui va venir, nos vies à chacun vont être chamboulées... mais si nous ne faisons rien, nous allons juste perdre cela.
La semaine dernière, à la fin de notre célébration, il y a quelqu’un qui est venu partager une parole, en quelques mots, avec beaucoup d’émotion, et de la part du Seigneur : “Où êtes vous ?”
Où sommes-nous ? Sommes-nous avec lui ? Sommes-nous avec le monde ? Sommes-nous indécis ?
Relisons cette supplication de Paul :
Il y a une supplication de notre Dieu qui dit : “Soyez avec moi maintenant, ne soyez plus partagés”. Les temps avancent. , ce n’est plus le temps d’être hésitant.
Mais c’est le temps de se préparer, et d’être sans compromis pour lui.