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A quoi sont confrontées les femmes élues au sein de communes participatives ? Comment s’émanciper collectivement d’un système politique construit par et pour les hommes blancs hétérosexuels et issus de classes sociales favorisées ? En quoi cette rupture avec le système actuel est nécessaire pour tendre vers une démocratie directe où chacun et chacune peut participer aux décisions politiques ?
Avec les témoignages de :
Sophie Bourgade, 9ème adjointe à la Ville inclusive, à la lutte contre les discriminations et à l’égal accès au service public à Chambéry, ambassadrice du réseau élues locales :
« On ne peut pas être féministe et ne pas être anti-raciste, la lutte féministe doit se mener contre tous les autres axes d’oppression. [...] Il faut s’autoriser à être reloue et avoir une politique de zéro tolérance de tous les propos sexistes, racistes, classistes, validistes qu’on peut entendre [...] accepter aussi d’être reprise par d’autres parce qu’on a tous·tes des schémas qui sont racistes, sexistes, transphobes, homophobes. On a besoin d’humilité sur le sujet et de créer une culture où c’est plus valorisé de reprendre quelqu’un·e qui dit quelque chose qui ne va pas que de tenir ce genre de propos [discriminatoires] . »
Maria Francesca De Tullio, membre du collectif Feministisation of Politics au sein du réseau municipaliste européen :
« Quand on essaie de soulever le thème du patriarcat à l’intérieur des organisations politiques on risque toujours d’être instrumentalisé·es par les ennemis politiques. Du coup on ne trouve jamais l’espace pour en parler, ça crée parfois des conflits en interne, on nous voit comme des personnes qui créent des problèmes. On a eu besoin de créer ce collectif sans hommes cisgenre pour en parler et pour développer des outils. »
Laetitia Hamot, maire de La Crèche :
« On pense souvent qu’une commune n’a pas beaucoup de pouvoir et bien ce n’est pas vrai, il y a beaucoup de pouvoir discret qui est dans sa main et notamment celui de faire maillage pour se sauver les unes les autres [avec des hébergements d’urgence par exemple]. [...] C’est définitivement nécessaire de faire réseau, de faire sororité. »
Animée par Cléa Fache de Fréquence Commune
Cléa Fache a été chargée d'études chez Fréquence Commune, spécialiste du municipalisme et des démarches participatives en France et en Europe. Issue d'un parcours en écologie transdisciplinaire, elle a co-créé le projet Climate Change – Commons and Radical Democracy in Europe, explorant les nouvelles formes de démocratie locale.
Plus d'informations dans notre infolettre. Pour s'abonner c'est par ici.
Ce podcast a été produit par la coopérative Fréquence Commune
vie politique
élus locaux
débat politique
vie démocratique
gouvernance locale
citoyenneté active
campagne municipale
démocratie directe
concertation publique
communes
listes citoyennes
démocratie participative
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municipales2026
By Fréquence CommuneA quoi sont confrontées les femmes élues au sein de communes participatives ? Comment s’émanciper collectivement d’un système politique construit par et pour les hommes blancs hétérosexuels et issus de classes sociales favorisées ? En quoi cette rupture avec le système actuel est nécessaire pour tendre vers une démocratie directe où chacun et chacune peut participer aux décisions politiques ?
Avec les témoignages de :
Sophie Bourgade, 9ème adjointe à la Ville inclusive, à la lutte contre les discriminations et à l’égal accès au service public à Chambéry, ambassadrice du réseau élues locales :
« On ne peut pas être féministe et ne pas être anti-raciste, la lutte féministe doit se mener contre tous les autres axes d’oppression. [...] Il faut s’autoriser à être reloue et avoir une politique de zéro tolérance de tous les propos sexistes, racistes, classistes, validistes qu’on peut entendre [...] accepter aussi d’être reprise par d’autres parce qu’on a tous·tes des schémas qui sont racistes, sexistes, transphobes, homophobes. On a besoin d’humilité sur le sujet et de créer une culture où c’est plus valorisé de reprendre quelqu’un·e qui dit quelque chose qui ne va pas que de tenir ce genre de propos [discriminatoires] . »
Maria Francesca De Tullio, membre du collectif Feministisation of Politics au sein du réseau municipaliste européen :
« Quand on essaie de soulever le thème du patriarcat à l’intérieur des organisations politiques on risque toujours d’être instrumentalisé·es par les ennemis politiques. Du coup on ne trouve jamais l’espace pour en parler, ça crée parfois des conflits en interne, on nous voit comme des personnes qui créent des problèmes. On a eu besoin de créer ce collectif sans hommes cisgenre pour en parler et pour développer des outils. »
Laetitia Hamot, maire de La Crèche :
« On pense souvent qu’une commune n’a pas beaucoup de pouvoir et bien ce n’est pas vrai, il y a beaucoup de pouvoir discret qui est dans sa main et notamment celui de faire maillage pour se sauver les unes les autres [avec des hébergements d’urgence par exemple]. [...] C’est définitivement nécessaire de faire réseau, de faire sororité. »
Animée par Cléa Fache de Fréquence Commune
Cléa Fache a été chargée d'études chez Fréquence Commune, spécialiste du municipalisme et des démarches participatives en France et en Europe. Issue d'un parcours en écologie transdisciplinaire, elle a co-créé le projet Climate Change – Commons and Radical Democracy in Europe, explorant les nouvelles formes de démocratie locale.
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