« Je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. »
Un simple morceau de madeleine trempé dans le thé… et tout un passé ressurgit. Si ce passage du Côté de chez Swan est devenu mythique, c’est peut-être parce que Marcel Proust a décrit mieux que quiconque ce phénomène de la mémoire involontaire. Ce qu’on croyait disparu n’attendait en réalité qu’une odeur, un son, une image… pour nous ramener, tout à coup, au cœur de l’enfance.
D’où nous viennent nos madeleines de Proust ? Qu’incarnent ces réminiscences de l’enfance ? Pourquoi certains souvenirs s’érigent-ils au rang de madeleines ?
Bienvenue dans le premier épisode du podcast FLOP ! Il s’inscrit dans une série consacrée aux madeleines de Proust. Pour ce premier volet, on vous partage nos propres madeleines de Proust, ces impressions qui provoquent la remontée d'un souvenir d'enfance heureux.
Références :
BURTON, Tim, Film "Charlie et la Chocolaterie", 2005
DALIDA, "Mourir sur Scène" , album Les P'tits mots, 1983
HARDY, Françoise, "L'Amitié", album éponyme, 1965
PROUST, Marcel, Du côté de chez Swann (1913), GF Flammarion, Paris, 1987
Écriture et réalisation : Marine Boudalier et Luce Paz.
Montage sonore : Marine Boudalier et Luce Paz.
Identité sonore : Jorge et Thomas Paz.
Identité visuelle : Paul Hardouin Ayrinhac et Luce Paz.
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