Amoureuse de l'Italie depuis petite, Cécile tombe amoureuse d'un italien et part s'installer à Milan.

Elle se rend compte rapidement après qu'elle est enceinte.

Pour des questions de santé, elle doit être déclenchée. Elle subit la situation et met 3 jours à accoucher, lui laissant un goût un peu amer malgré la grande joie de devenir maman.

La deuxième fois, devant encore être déclenchée, elle décide d'être actrice de son accouchement. Elle fait tout pour rester active et booster son ocytocine et elle accouche très vite !

Cécile nous partage son expérience de la maternité en Italie, un pays qui reste encore très médicalisé avec de forts taux de déclenchements et d'instrumentalisation des accouchements, des congés maternité et paternité encore trop courts et où les parents sont souvent confrontés au manque de relais et de soutien, comme beaucoup d'autres en Europe du sud.

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Catherine est française et vit en Allemagne avec son mari Bescher qui est syrien et qu'elle a rencontré en année Erasmus.

A la naissance de sa première fille, Catherine subit l'isolement qui va souvent de pair avec le post-partum, surtout lors d'un congé maternité d'un an et en plein Covid.

À son arrivée à Düsseldorf, elle découvre que les mamans se retrouvent grâce à un groupe Whats'App et décide à son tour d'organiser des rassemblements mamans/bébés dans des kindercafe ou dans des parcs. Ces rencontres vont lui permettre de se sentir entourée pendant son congé maternité et vont la convaincre de devenir une Mütterpflegerin, une "soigneuse de mères", pour aider les femmes à vivre sereinement leur post-partum.

Avec Catherine on a aussi parlé SOPK, accouchement express et grossesse inattendue qui vient chambouler l'équilibre familial à peine retrouvé.

Je vous souhaite une très bonne écoute !

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Hélène nous raconte la naissance de ses deux filles en Autriche. Sa césarienne d’urgence, scénario à des années lumière de ce qu’elle projetait. Sa déception, sa culpabilité et son envie irrépressible d’accoucher par voie basse pour sa deuxième fille. Son obstination face au personnel médical et sa préparation pour y parvenir. 

Avec la naissance de ses filles, Hélène se découvre profondément mère. Elle se sent épanouie dans ce rôle et embrasse à chaque fois à bras ouvert toute la fatigue et les responsabilités qu’amène un nouveau-né. 

Alors quand son mari lui annonce 6 mois après la naissance de leur deuxième fille, qu’il s’en va, Hélène redescend brutalement de son petit nuage et doit préparer l’après en plein post-partum et en plein covid.

Prenant ses filles sous le bras, Hélène décide de repartir vivre en France auprès des siens, pour se reconstruire, se créer une nouvelle vie et faire famille autrement. 

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Quand j’ai pensé à la maternité au Danemark, j’ai tout de suite pensé à Léa, la créatrice de Manipani, le média sur la maternité et l’éducation scandinave. Je la suis sur Insta depuis des années, j’étais donc super contente qu’elle accepte mon invitation !

Après 10 ans et 3 enfants nés là-bas, Léa est devenue une experte sur les sujets de la maternité au Danemark. 

Elle m’a raconté que la maternité était beaucoup moins médicalisée là-bas, aussi bien pendant la grossesse où il y a beaucoup moins d’interdits qu’en France, que pendant l’accouchement où la péridurale fait rarement partie du projet de naissance et où tout est fait pour accoucher physiologiquement. 

Elle m’a aussi parlé du post-partum, où on accompagne les parents pendant leur long congé parental pour qu’ils puissent s’occuper de leur bébé dans les meilleures conditions !

Je vous souhaite une très bonne écoute ! 

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Ana est argentine et elle nous raconte la naissance de ces deux filles à Buenos Aires et à Cordoba.

Étant médecin, elle avait donc plein de choses à me dire sur le déroulement médical d’une grossesse en Argentine. Elle m’a notamment raconté, la prise en charge sociale dont les familles les plus démunies peuvent bénéficier grâce au système de santé public, le fort taux de césarienne de confort dans le privé qui s’est complètement banalisé au point que les femmes la demandent sans raison médicale; et les procédures mises en place pour identifier le bébé à la naissance, stigmate des centaines de bébés volés sous la dictature militaire dans les années 70/80.

Ana nous raconte aussi le post-partum, les traditions qui persistent dans certaines régions comme le fait que la mère retourne vivre chez ses parents pendant quelques semaines pour être aidée avec le bébé, car le père a très peu de congé paternité. 

Les modes de garde quasi-inexistants (pas de nounou, très peu de crèches) et  comment les couples- bien souvent les mères bidouillent des systèmes de garde entre la famille, les aides de ménage ou des baby-sitters mais bien souvent elles se retrouvent à arrêter de travailler.

Merci à Ana de nous avoir partagé son vécu de maternité, je vous souhaite une très bonne écoute !

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Joséphine est doula et accompagne les familles dans leur parcours de parentalité. Elle s'est spécialisée en droit à la naissance: elle informe les parents et surtout les futures mères sur les étapes de l'accouchement et leurs droits pendant la naissance ( comme le droit de refuser certains actes et le droit à l'information). Elle nous explique également comment de déroule une grossesse, une naissance et un post-partum au Royaume-Uni. Avec elle, j'ai appris que les mamans avaient droit à deux personnes en salle de naissance, d'où la présence régulière des doulas, que les femmes pouvaient avoir des injections d'eau dans le dos pour calmer la douleur sans avoir de péridurale, et qu'on incitait les femmes à attendre le plus longtemps chez elle avant de se déplacer à la maternité !

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Tessa nous raconte ses deux maternités dans la ville de Mexico, dans un Mexique où le retour à un accouchement plus physiologique n’a pas encore sa place, avec un taux de césarienne de 40% ce qui est énorme, et où le bien-être de la maman n’est pas encore un sujet, avec un congé maternité de seulement 45 jours et aucun suivi après la naissance. 

Tessa nous confie le choc qu’ont été ses deux post-partum et comme elle aurait aimé être mieux préparée et entourée pendant cette période de si grande vulnérabilité.

Elle nous raconte comment elle a dû se reconstruire après une dépression post-partum et un baby clash qui l'a amené à séparer du père de ses enfants, et comment depuis elle travaille sur elle-même pour comprendre ce qu'il s'est passé et pouvoir refaire famille différemment et surtout sereinement.

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Yara nous raconte comment elle a vécu ses deux maternités dans un Liban confronté à une crise économique, politique et sanitaire. Elle nous parle de son sentiment d’insécurité malgré l’amour pour son pays, ses doutes sur sa capacité à pouvoir retravailler un jour et ne pas être qu’une maman et comment elle a finalement trouvé son équilibre. 

Je vous souhaite une très bonne écoute !

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Ségolène vit à Long Island dans l'état de New York. Après la naissance médicalisée de ses deux filles, elle décide de quitter son travail dans l'agro-alimentaire pour faire quelque chose qui a du sens pour elle: elle décide de devenir Doula pour répondre aux besoins des femmes quand elles accouchent. Elle nous raconte la transition vers son nouveau métier, comment marche le métier de doula aux US et comment se passe la maternité dans l'état de New York et plus généralement aux Etats-Unis.

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À son arrivée au Mexique, enceinte de quelques mois, Margot découvre la Partera tradicional: la sagesse ancestrale des sages-femmes, qui aident les mères pendant la naissance. Elle nous raconte l'accouchement de son fils dans l'eau, ces 3 incroyables mois d'or rendus possible grâce à son compagnon et les rituels mexicains autour de la maternité.

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