Dans ce rendez-vous quotidien dit "Le Score", dans lequel on écoute de la musique et on discute, grosso modo l’équivalent d’une scène de roman de Nick Hornby mais moins bien écrit.

Heureusement, nous pouvons compter sur les multiples qualités de nos invités et aujourd'hui, nous buvons du petit lait.

Expression moyen moderne, mais tout à fait adaptée au plaisir que nous avons de recevoir ce comédien que nous n'avons jamais vu ne serait-ce que “juste ok”. Un talent que son seul passage par de la Comédie-Française ne saurait expliquer.

Si c’était moins connoté, nous parlerions de force tranquille, ce qui n’est pas complètement aberrant puisqu’il a été président chez Anne Fontaine, mais chez lui le changement, c’est tout le temps : César de la Révélation pour Angèle et Tony, critique ciné dans Le Redoutable, père de Raoul Taburin et Bouillon dans Le Petit Nicolas, acteur, caméraman, zombie dans Coupez!, policier, commandant, cuisinier, tout récemment accusé aussi touchant qu’intrigant dans Le Fil de Daniel Auteuil. Ce ne sont que quelques-unes de ses multiples identités.

Changeant oui sauf quand il s’agit de revenir à ce bijou de texte, qu’il joue et qu’il transcende en seul en scène depuis maintenant quelques années…
Des fleurs pour Algernon, d’après le roman de Daniel Keyes, adaptation de Gérald Sibleyras mise en scène d’Anne Kessler. Jusqu’au 4 mai au théâtre du Petit Saint Martin.

Grégory Gadebois répond aux questions de Charline Roux.

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