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Guillaume Tirtiaux, Quatrieme épisode: Performance de groupe, leadership et followership.
Guillaume Tirtiaux, Mieux réussir ensemble : leadership, followership et culture du feedback
Dans ce 4 ème épisode de la série mieux réussir ensemble, Guillaume Tirtiaux éclaire ce qui fait la performance d’un collectif : un leadership qui crée de la sécurité psychologique, et des followers engagés, proactifs et coopératifs.
Leadership: Un « bon leader » rend l’objectif clair et partagé, limite ce qui pollue les interactions et ajuste son style selon la situation. En s’appuyant sur Daniel Goleman (directif, visionnaire, affectif, collaboratif, affirmé, coach), il rappelle que l’efficacité vient de la flexibilité. En aéronautique, le leadership situationnel se pilote selon deux variables: risque et temps disponible. Risque élevé + temps court → style plus directif. Risque faible + temps long → coaching et apprentissage. À l’inverse, mettre les équipes en compétition sape la performance ; la coopération la renforce. Et au-delà d’environ 100–150 personnes (nombre de Dunbar), il faut relayer le leadership pour garder tout le monde embarqué.
Portrait du leader souhaitable : vision, exemplarité, honnêteté, capacité à dire « je ne sais pas », humilité et vulnérabilité. Côté pratiques, deux rituels structurants : le briefing (quoi, qui fait quoi, quand, risques, plan B, état des personnes) et le débriefing (apprendre des réussites comme des écarts). En amont des briefings, l’analyse TEM (menaces/erreurs) prépare les parades.
Le feedback est au cœur de la progression continue. Suivant Stéphane Moriou « le feedback est un cadeau » : formuler en STAR (Situation, Action, Résultat) et projeter vers le futur (« si tu fais X, tu obtiendras Y »).
Enfin, place au followership : les meilleures équipes n’opposent pas leaders et suiveurs ; elles font tourner le leadership selon la compétence du moment (ex. élection tournante chez Favi) et s’appuient sur l’autorité du groupe pour revenir au cadre. Oser parler à temps évite les angles morts — l’histoire (Tenerife, Challenger) nous le rappelle.
Prochain épisode : Mieux réussir ensemble. Guillaume Tirtiaux, charge de travail & interruptions. Si ce podcast vous nourrit, abonnez-vous et partagez autour de vous !
En quête d'accord podcast
Imane
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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By HumanskillsGuillaume Tirtiaux, Mieux réussir ensemble : leadership, followership et culture du feedback
Dans ce 4 ème épisode de la série mieux réussir ensemble, Guillaume Tirtiaux éclaire ce qui fait la performance d’un collectif : un leadership qui crée de la sécurité psychologique, et des followers engagés, proactifs et coopératifs.
Leadership: Un « bon leader » rend l’objectif clair et partagé, limite ce qui pollue les interactions et ajuste son style selon la situation. En s’appuyant sur Daniel Goleman (directif, visionnaire, affectif, collaboratif, affirmé, coach), il rappelle que l’efficacité vient de la flexibilité. En aéronautique, le leadership situationnel se pilote selon deux variables: risque et temps disponible. Risque élevé + temps court → style plus directif. Risque faible + temps long → coaching et apprentissage. À l’inverse, mettre les équipes en compétition sape la performance ; la coopération la renforce. Et au-delà d’environ 100–150 personnes (nombre de Dunbar), il faut relayer le leadership pour garder tout le monde embarqué.
Portrait du leader souhaitable : vision, exemplarité, honnêteté, capacité à dire « je ne sais pas », humilité et vulnérabilité. Côté pratiques, deux rituels structurants : le briefing (quoi, qui fait quoi, quand, risques, plan B, état des personnes) et le débriefing (apprendre des réussites comme des écarts). En amont des briefings, l’analyse TEM (menaces/erreurs) prépare les parades.
Le feedback est au cœur de la progression continue. Suivant Stéphane Moriou « le feedback est un cadeau » : formuler en STAR (Situation, Action, Résultat) et projeter vers le futur (« si tu fais X, tu obtiendras Y »).
Enfin, place au followership : les meilleures équipes n’opposent pas leaders et suiveurs ; elles font tourner le leadership selon la compétence du moment (ex. élection tournante chez Favi) et s’appuient sur l’autorité du groupe pour revenir au cadre. Oser parler à temps évite les angles morts — l’histoire (Tenerife, Challenger) nous le rappelle.
Prochain épisode : Mieux réussir ensemble. Guillaume Tirtiaux, charge de travail & interruptions. Si ce podcast vous nourrit, abonnez-vous et partagez autour de vous !
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