L'essor de l'intelligence artificielle générative a soulevé de nombreuses questions dans l'industrie des médias. Le photojournaliste suisse Niels Ackermann, qui collabore avec de nombreux titres de la presse internationale, avait plaidé dans un entretien paru en avril 2023 pour une approche prudente, appelant les rédactions à se doter de lignes directrices transparentes dans leur utilisation de ces systèmes. A-t-il été entendu? IA qu'à m'expliquer revient avec lui sur les événements de ces deux dernières années, qui a aussi bouleversé la photographie et sur lequel il livre son sentiment.

Du côté de l'actualité, petit détour par Genève, où des citoyens ont pu participer à un atelier dans le but de co-construire des systèmes d'intelligence artificielle à la fois désirables et acceptables. Et comme OpenAI ne ralentit toujours pas le rythme dans sa stratégie visant à déployer un grand nombre de fonctionnalités, il sera aussi question de sa dernière sortie en date.

Comme d'habitude, si vous aimez ce contenu, n'hésitez pas à le partager pour améliorer son référencement. Eh oui, un podcast qui traite d'intelligence artificielle et qui passerait au travers des mailles du filet algorithmique, ça serait un comble!

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Cet épisode a été réalisé par Grégoire Barbey. Le suivi éditorial est assuré par Célia Héron, rédactrice en chef adjointe au Temps

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L'essor de l'intelligence artificielle générative participe à la démocratisation de puissants outils permettant de contrefaire la vérité. Des images, du son et même des vidéos peuvent être fabriqués avec une facilité déconcertante. Olivier Lascar, rédacteur en chef du numérique chez Sciences et Avenir, s'est intéressé à ce phénomène dans son livre Deepfake: L'IA au service du faux (Ed. Eyrolles, 2024). Il explique dans ce nouvel épisode de IA qu'à m'expliquer en quoi la technologie bouleverse notre rapport à la vérité, et comment le faux peut aussi se révéler désirable.

Du côté de l'actualité, nous parlerons de cette nouvelle vague d'images générées avec ChatGPT qui a déferlé sur les réseaux sociaux, de la nouvelle politique des données de Meta en Europe et d'un projet de recherche au Royaume-Uni qui ressemble à un film de science-fiction bien connu.

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Sommes-nous réellement capables d'échanger avec les systèmes d'intelligence artificielle? Si ceux-ci désormais capables de manipuler le langage naturel, ils n'en ont aucune compréhension, rappelle Laurence Devillers. Enseignante à Paris Sorbonne et chercheuse au Centre national de la recherche scientifique, elle était l'invitée du Forum FORWARD organisé par «Le Temps» le 20 mars 2025. Elle a détaillé pourquoi il est essentiel de ne pas se limiter aux apparences et tenter de dévoiler les artifices des machines, pour permettre aux individus de mieux cerner les outils dont ils se servent.

Du côté de l'actualité, IA qu'à m'expliquer revient sur les attentes du président américain Donald Trump à l'égard des éditeurs d'intelligence artificielle générative, qui ne doivent plus introduire leurs biais idéologiques au sein de leurs services. Une posture qui a déjà des consèquences concrètes. On parlera également de GovGPT, l'IA générative que le Conseil fédéral teste actuellement auprès d'un cercle restreint d'utilisateurs.

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C'est un sujet qui revient souvent dans les discussions autour de l'intelligence artificielle générative: ses besoins en électricité, qui seraient colossaux. Mais qu'en est-il vraiment? Marlène de Bank, ingénieure de recherche numérique pour la laboratoire d'idées Shift Project, a participé à l'élaboration d'un rapport intermédiaire paru le 6 mars 2025 sur la consommation d'énergie de l'IA. Elle explique notamment avoir été surprise de l'absence de suivi des centres de données sur le plan administratif et politique, alors même qu'il s'agit d'un enjeu majeur.

Du côté de l'actualité, nous reviendrons sur les demandes d'OpenAI et de Google d'être exemptés du respect du droit d'auteur pour entraîner leurs modèles. Nous aborderons également l'arrivée imminente de l'IA générative dans les jeux vidéo.

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Les dirigeants politiques appréhendent-ils l'intelligence artificielle pour ce qu'elle est vraiment, ou lui prêtent-ils des pouvoirs exagérés? Assurément la seconde option, répond Charles, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques en France, qui a mené des travaux sur le sujet. Il est l'invité de ce nouvel épisode et revient plus largement sur la façon dont cette vision déformée offre également à l'industrie des opportunités de se développer et de prendre toujours plus d'importance sur le plan géopolitique.

Du côté de l'actualité, nous nous intéressons aux mesures prises par les Etats-Unis pour limiter l'accès aux puces les plus avancées à certains pays, dont la Chine. Un contrôle à l'exportation que certains géants américains aimeraient assouplir. Et à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous nous interrogeons aussi sur leur place dans le secteur de l'intelligence artificielle!

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Les interfaces sont au cœur de nos interactions avec les machines. Ce sont ces dispositifs qui nous permettent de communiquer avec des logiciels comme ChatGPT. Et leur conception ne doit rien au hasard. Il s'agit d'un élément essentiel qui façonne notre rapport avec les outils que nous utilisons au quotidien, entre impératifs ergonomiques et volonté d'influencer nos comportements. David Pucheu, chercheur en sciences de l'information à l'Université Bordeaux Montaigne, explique dans ce nouvel épisode de IA qu'à m'expliquer le terreau idéologique qui alimente les interfaces modernes.

Du côté de l'actualité, c'est le Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle qui est à l'honneur. Nous parlerons des programmes d'investissements annoncés par la France et l'Union européenne, bien entendu, mais aussi des différents courants de pensée qui se sont opposés durant cet événement.

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Le secteur de l'intelligence artificielle se nourrit des analogies avec le cerveau humain. Les machines acquièrent des compétences grâce à des réseaux de neurones artificiels, par exemple. Mais ces comparaisons sont-elles réellement valables? IA qu'à m'expliquer a posé la question à Albert Moukheiber, docteur en neuroscience, psychologue clinicien et auteur de Neuromania, le vrai du faux sur votre cerveau (Ed. Allary, 2024).

Le décryptage de l'actu se concentre sur les conséquences de l'émergence du modèle de langage chinois DeepSeek sur l'industrie américaine de la tech. Avec, pour conclure, les prévisions préoccupantes de la consommation d'eau de l'intelligence artificielle ces prochaines années.

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Et si, grâce à l'intelligence artificielle, chaque élève pouvait bénéficier d'un accompagnement personnalisé? La technologie n'a pas attendu le déferlement de ChatGPT en 2022 pour s'inviter dans l'éducation. Que ça soit pour aider à apprendre, pour évaluer ou pour prédire le parcours des élèves, l'IA s'invite à tous les échelons du système éducatif. Mais est-ce vraiment efficace?

IA qu'à m'expliquer reçoit Isabelle Collet, informaticienne et professeure à l'Université de Genève, qui effectue actuellement des travaux de recherche sur l'efficacité des systèmes d'intelligence artificielle dans l'éducation.

Du côté de l'actualité, nous parlerons des premiers pas de Donald Trump dans le bureau Ovale. Il n'a pas attendu pour annoncer des décisions qui auront des répercussions considérables sur l'industrie technologique.

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La guerre et l'intelligence artificielle sont étroitement liées depuis de nombreuses années. Des missiles guidés aux drones autonomes, en passant par les stratégies de désinformation, les innovations techniques ne cessent de se déployer à tous les niveaux des conflits, qu'ils soient armés ou non. La situation est loin d'être anodine, car l'autonomisation relative des machines modifie la manière d'appréhender le contrôle de la force qui a toujours prévalu en droit de la guerre.

IA qu'à m'expliquer reçoit la chercheuse française Laure de Roucy-Rochegonde, autrice de La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle, Quand les machines prennent les armes (Ed. Puf, 2024) pour aborder ces questions.

Du côté de l'actualité, nous parlons des dernières annonces de Nvidia et des ambitions débridées d'Elon Musk en matière d'IA.

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Les logiciels d'intelligence artificielles sont souvent présentés comme étant autonomes. Les machines seraient ainsi capables d'apprendre toutes seules, par exemple. Il s'agit pourtant d'une vision très idéalisée, ou simplificatrice, du fonctionnement de l'intelligence artificielle. Car derrière cette technologie, il y a de nombreux êtres humains qui s'avèrent indispensables au fonctionnement de nos machines.

Ce travail invisible de l'automatisation, c'est justement l'un des sujets de recherche de la chercheuse française Paola Tubora, l'invitée de ce nouvel épisode. Elle s'est intéressée de près à cette industrie de la micro-tâche qui a permis aux logiciels de progresser très rapidement ces dernières années. De quoi nuancer grandement l'idée d'une machine totalement autonome.

Du côté du décryptage de l'actualité, IA qu'à m'expliquer revient sur les dernières déclarations de Sam Altman, patron d'OpenAI, sur l'intelligence artificielle générale. Plongée également dans Sora, le nouveau modèle de génération de vidéo lancé par OpenAI. On s'intéressera également à la charte adoptée par le Comité international de la Croix-Rouge en matière d'intelligence artificielle.

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Il s'agit du dernier épisode de l'année 2024. IA qu'à m'expliquer revient pour une deuxième saison le 13 janvier 2025.

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Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron.

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