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Or
Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent
Dreyfusard de la première heure, l’artiste développe une vision du monde proche de celle d’Émile Zola (1840-1902), s’intéressant aux différentes figures du peuple : des ouvriers des manufactures et des mines aux petits métiers parisiens, des déracinés des villes aux paysans et marins, hommes, femmes, enfants ou vieillards partageant, sinon un même destin, une forme de relégation.
Après Dole, Évian, Roubaix, cette première rétrospective fait redécouvrir à Paris l’œuvre d’un artiste injustement méconnu bien qu’une de ses toiles, La Grève au Creusot (1899), soit devenue une icône des luttes ouvrières. Auteur d’une œuvre d’une grande force – notamment dans la première partie de sa longue carrière –, Adler a été largement reconnu en son temps, mais son indifférence aux débats des avant-gardes artistiques et son intérêt croissant pour le monde rural l’ont desservi auprès des générations suivantes. Au mahJ, l’exposition s’arrête aussi sur les résonances de la judéité du peintre dans sa perception du monde et ses engagements d’homme et d’artiste.
Commissaires
Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent
Dreyfusard de la première heure, l’artiste développe une vision du monde proche de celle d’Émile Zola (1840-1902), s’intéressant aux différentes figures du peuple : des ouvriers des manufactures et des mines aux petits métiers parisiens, des déracinés des villes aux paysans et marins, hommes, femmes, enfants ou vieillards partageant, sinon un même destin, une forme de relégation.
Après Dole, Évian, Roubaix, cette première rétrospective fait redécouvrir à Paris l’œuvre d’un artiste injustement méconnu bien qu’une de ses toiles, La Grève au Creusot (1899), soit devenue une icône des luttes ouvrières. Auteur d’une œuvre d’une grande force – notamment dans la première partie de sa longue carrière –, Adler a été largement reconnu en son temps, mais son indifférence aux débats des avant-gardes artistiques et son intérêt croissant pour le monde rural l’ont desservi auprès des générations suivantes. Au mahJ, l’exposition s’arrête aussi sur les résonances de la judéité du peintre dans sa perception du monde et ses engagements d’homme et d’artiste.
Commissaires