Je vous propose ici un épisode hors-série un peu spécial, car je vais vous parler des sols… à travers un verre à vin.
Ah ! Cela vous laisse perplexe, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, je vais vous expliquer l’importance du choix du verre pour sublimer les expressions d’un terroir dans le vin.

Italesse, ça vous parle ? Italesse est une marque de verrerie italienne que j’ai découverte l’année dernière, et qui m’a littéralement soufflé — sans mauvais jeu de mots.

Lors de la plupart des dégustations sur le rôle de la verrerie, on me parlait jusqu’à présent de recherches sur l’expression des cépages, des couleurs ou encore de l’âge du vin.
Mais Italesse, elle, a développé une gamme de verres par terroir, pensée pour les vins de lieu, avec un focus sur les sensations organoleptiques — et ça, c’est fort.

Ni une ni deux, j’ai évidemment voulu en savoir plus.
Comment un verre peut-il révéler le terroir ?
Je vous explique.

Dans ce quatrième et dernier épisode de notre saison enCentre-Loire, on poursuit notre aventure au ras du sol, le nez dans la terre.

Et aujourd’hui, il sera question de marnes — plus précisément, de marne argilo-calcaire.

Je ne sais pas vous, mais moi, dès que je prononce le mot argilo-calcaire, mes papilles se mettent en éveil, saisies par une irrépressible salivation, souvent accompagnée d’une furieuse envie de déguster un canon. Ne me demandez pas pourquoi. Chacun ses petites coquetteries.

Argilo-calcaire… argilo-calcaire…
Non ? Ça ne vous fait pas saliver, vous aussi ?

Une fois n’est pas coutume, je vous partage quelques coupsde cœur — des cuvées issues de sols à dominante argilo-calcaire.

- Sancerre – Domaine des Chasseignes : cuvée Les Montaignes, 2023
- Sancerre – Domaine Jean-Max Roger : cuvée La Côte de Bué, 2019
- Menetou-Salon – Domaines Minchin : cuvée Honorine, 2023
Sancerre – Domaine Daniel Chotard : cuvée Les Champs d'Aligny, 2022
Sancerre – Domaine Pierre Morin : cuvée Bellechaume, 2022- - Sancerre – Domaine Daniel Crochet : cuvée Sur le Clou, 2020
Sancerre – Domaine de Terres Blanches : cuvée La Louisonne,2020
- Menetou-Salon – Domaine Olivier Foucher : cuvée Domaine, 2023

Notre saison en Centre-Loire s’achève ici.
Merci à Lorenz Plassmann pour le montage et l’habillage sonore, à Margaux Barbapour la création graphique. Merci également au BIVC – Les Vins du Centre-Loire – pour leur confiance, une fois de plus renouvelée. Et enfin, un grand merci à Franck Thomas Formation pour son soutien sur ce projet.

Bonne balade… et surtout, bonne dégustation des vins duCentre-Loire.

Dans ce troisième épisode de notre saison en Centre-Loire, on voit la vie en blanc ! Que serait le Centre-Loire sans ses profondes — et très, très anciennes — couches de calcaire ? Un épisode à croquer sans modération : préparez vos papilles, ça va croustiller !

Mes coups de ❤️ sur sols calcaires :
● Sancerre – Domaine Daniel Crochet : cuvée Chêne Marchand, 2023● Sancerre – Domaine Pierre Prieur et Fils : cuvée Chêne Marchand, 2023● Sancerre – Château La Rabotine : cuvée Les Petites Pierres, 2022● Sancerre – Domaine Jean-Max Roger : cuvée Grand Chemarin, 2022● Pouilly-Fumé – Domaine Michel Redde et Fils : cuvée Les Toupées, 2023● Pouilly-Fumé – Clair de Brumes : cuvée Les Roches, 2022● Sancerre – Domaine François Crochet : cuvée Réserve de Marcigoué, 2023

Un grand merci à Lorenz Plassmann pour le montage et l’habillage sonore, à Margaux Barba pour la création graphique, au BIVC – les vins du Centre-Loire – pour leur confiance, une fois de plus renouvelée.
Et enfin, merci à Franck Thomas Formation pour leur soutien sur ce projet.

À très vite pour la suite !

Dans ce deuxième épisode de notre saison en Centre-Loire, on retire ses chaussures pour marcher pieds nus dans les vignes et fouler l’un des sols qui fait toujours son petit effet. C’est peut-être même l’un des plus emblématiques de la région : le silex.
Voici quelques coups de ❤️ sur sols de silex.Sancerre - Domaine Pierre Prieur et Fils : cuvée Les Silex, 2023.

Pouilly-Fumé - Pauline Pabiot : cuvée Silex, 2023.

Pouilly-Fumé - Domaine Michel Redde et Fils : cuvée Barre à Mine, 2023.

Pouilly-Fumé - Domaine Denizot : cuvée Séléné, 2022.Pouilly-Fumé - Domaine Caillbourdin :cuvée Triptyque Silex, 2021.
Sancerre - Domaine des Chasseignes : cuvée Évidence, 2022.

Merci à Lorenz Plassmann pour le montage et l’habillage sonore, à Margaux Barba pour la création graphique.
Merci au BIVC – Les Vins du Centre-Loire – pour leur confiance, une fois de plus renouvelée.
Et enfin, un grand merci à Franck Thomas Formation pour leur soutien sur ce projet.

Pour cette troisième saison, je ne suis pas peu fière de mettre en avant les grands terroirs d’une région chère à mon cœur et à mes papilles. Un vignoble qui est un véritable millefeuille de sols, dont l’origine remonte à l’ère jurassique — c’est-à-dire à plus de 200 millions d’années. Nous allons parler des terroirs du Centre-Loire.

Puisqu’il existe quatre grands terroirs identitaires dans cette région, je vais commencer dès cet épisode introductif par vous présenter le premier d’entre eux, souvent le moins évoqué : les sables et les graves.

Dans les trois épisodes suivants, nous irons creuser en profondeur les silex, les calcaires et les marnes kimméridgiennes.

Mes coups de ❤️ sur terroir de sable

●        Pouilly-Fumé - Domaine Caillbourdin : cuvée Les Racines,2023.

●        Quincy - Domaine Jean-Michel Sorbe : cuvée Clos de la Victoire, 2023.

●        Quincy - Domaine de l’Épine : cuvée Prélude, 2023.

●        Quincy - Domaines Tatin : cuvée Nouzats, 2023.

Merci à Lorenz Plassmann pour le montage et l’habillage sonore, merci à Margaux Barba pour la création graphique. Merci au BIVC, les vins du Centre-Loire pour leur confiance une fois de plus renouvelée. Et enfin merci à Franck Thomas Formation pour le soutien sur ce projet.

Je vous propose ici de faire un pas de côté, avec un épisode hors-série.
Un épisode que je vais consacrer à l’approche géo-sensorielle de la dégustation.
Géo, pour la géologie.
Sensorielle, eh bien... sensorielle quoi — tout ce que j’aime.

Comme vous le savez, l’école Franck Thomas Formation, qui soutient Jus de Caillou depuis ses débuts, est une école certifiante qui propose une approche inédite de la dégustation, notamment à travers cette fameuse approche géo-sensorielle.

Assez logiquement, nous avions à cœur de vous faire découvrir les recoins de cette méthode, selon moi très complémentaire des autres.

Bonne écoute !

Merci à Lorenz Plassmann pour le montage et l’habillage sonore, merci à Margaux Barba pour la création graphique.
Et évidemment, un immense merci à l’école Franck Thomas Formation pour son soutien sur ce projet.

Dans ce quatrième et dernier épisode de notre saison à Saint-Joseph, on va parler d’un très grand sol viticole. Il ne représente qu’une petite partie de l’appellation, mais il donne naissance à de superbes vins. Aujourd’hui, on va parler calcaire.

Les calcaires, dans la région, on les trouve dans le sud de l’appellation. Tout en bas : passez Tournon-sur-Rhône, vous arrivez à Châteaubourg. Et à partir de là, jusqu’à la pointe sud à Guilherand, vous pourrez apercevoir de magnifiques falaises, des sols et des châteaux calcaires.

À Saint-Joseph, on croise deux types de calcaire.
Je vous laisse découvrir tout ça.

Notre saison à Saint-Joseph s’achève ici. Il ne me reste plus qu’à vous inviter à aller y faire un tour, gratter les sols, et déguster les incroyables canons de la région.

Merci à Lorenz Plassmann pour le montage et l’habillage sonore, à Margaux Barba pour la création graphique. Merci à l’appellation Saint-Joseph pour sa confiance et son accueil dans la région, à l’agence Rouge Granit pour la programmation du projet, et enfin à Franc Thomas Formation pour son soutien.

Bon voyage en terre rhodanienne, à Saint-Joseph.

Dans ce troisième épisode de notre saison à Saint-Joseph, on va parler d’un sol que je confondais souvent et dont on parle peu, mais qui permet pourtant de produire certains des plus grands vins blancs de l’appellation : j’ai nommé les lœss.

Pour mieux comprendre ce qui se cache entre les grains de lœss, je suis allée à la rencontre de l’un des plus grands vignerons du vignoble de Saint-Joseph, Pierre Gonon. Nous nous sommes retrouvés au domaine, avant de monter ensemble dans l’une de ses parcelles situées sur l’un des deux grands blocs de lœss, à quelques kilomètres au sud de Tournon. Tournon-sur-Rhône, rappelons-le, est la capitale de l’appellation Saint-Joseph.

Un grand merci à Lorenz Plassmann pour le montage et l’habillage sonore, à Margaux Barba pour la création graphique, à l’appellation Saint-Joseph pour sa confiance et son accueil dans la région, à l’agence Rouge Granit pour la programmation du projet, et enfin à Franck Thomas Formation pour son soutien.

Je vous laisse découvrir tout cela.Bonne écoute !

Dans ce deuxième épisode de notre saison à Saint-Joseph, on va parler du socle de l’appellation, celui qui donne en grande partie ce caractère bien marqué aux vins de la région : le granit.

Le granit, c’est THE terroir. Celui qui fait la fierté de l’appellation et qui insuffle une identité si caractéristique aux vins de Saint-Joseph.

Mais, comme on l’a déjà évoqué dans les épisodes précédents de Jus de Caillou, s’il n’existe pas un seul terroir granitique selon les régions, ici, à Saint-Jo, on peut carrément dessiner une mosaïque de micro-terroirs granitiques. On est donc sur un socle granitique extrêmement varié.

Une multitude d’altérations ont décomposé ces roches au fil des millions d’années, sous l’effet du climat, de l’humidité, de la chaleur... Ce qui permet aujourd’hui au vignoble de reposer, au nord, sur un granit plus tendre et sableux, et, au sud, sur des granits plus complexes, dits maigres et acides.
On le sait désormais : plus que la diversité, c’est l’altérité des roches qui nous intéresse — leur décomposition, car sans elle : pas de vie organique. Si la roche ne se décompose pas… on ne fait pousser rien. Et ce serait bien dommage à l’heure de l’apéro.

Je vous explique tout ça en détail.

Pour vous donner le fil conducteur des épisodes à venir : dans chacun des trois prochains, on s’intéressera à la composition minérale du sol, à son origine géologique, à ce qu’il apporte à la vigne, et on terminera, bien sûr, par un peu de dégustation.

Un grand merci à Lorenz Plassmann pour le montage et l’habillage sonore, à Margaux Barba pour la création graphique, à l’appellation Saint-Joseph pour sa confiance et son accueil dans la région, à l’agence Rouge Granit pour la programmation du projet, et enfin à Franck Thomas Formation pour son soutien.

Je vous laisse découvrir tout cela.
Bonne écoute !

Pour cette deuxième saison, je suis heureuse de plonger au cœur d’une appellation, cette fois-ci. Une AOP dont le nom, à lui seul, fait frémir de joie les papilles des amateurs et amatrices de vin.
Dans les quatre prochains épisodes, nous allons gratter les sols de l’appellation Saint-Joseph.

Saint-Joseph…
Je ne sais pas vous, mais moi, quand j’entends ou que je prononce ce nom, j’ai une sensation de juteux qui me vient en bouche. J’imagine une gorgée de syrah élancée et coquine, prête à me mettre en appétit.

Deux choses :
1 – Non, ce n’est pas bizarre. Les mots ont souvent, chez moi, ce pouvoir de déclencher l’imaginaire… et la salivation.
2 – Et non, Saint-Joseph ne se résume absolument pas à la syrah ! C’est justement ce que nous découvrirons ensemble au fil de cette saison.

En ce qui concerne les cailloux – parce que oui, c’est aussi pour ça que vous êtes là – si le granit (sans "e") règne en maître, je vous ferai découvrir, ou redécouvrir, les subtiles expressions des lœss et des calcaires de la région. J’ai eu de véritables coups de cœur en dégustation.

Dans les trois prochains épisodes, nous explorerons donc les sols de granit, de lœss et de calcaire.

Un grand merci à Lorenz Plassmann pour le montage et l’habillage sonore, à Margaux Barba pour la création graphique, à l’appellation Saint-Joseph pour sa confiance et son accueil dans la région, à l’agence Rouge Granit pour la programmation du projet, et enfin à Franck Thomas Formation pour son soutien.

Je vous laisse découvrir tout cela.

Bonne écoute !