Et si la matière n’était ni une illusion à fuir ni un stock à piller, mais une énergie du divin qui demande à être reliée à sa source? Nous ouvrons la Gita pour démêler ce paradoxe et tracer une voie praticable: rester dans le monde, assumer nos responsabilités, et transformer nos actes en service vivant. Entre l’extrême de l’exploitation et celui du renoncement, nous cherchons le milieu inspiré par la bhakti, où l’intention pèse plus que la forme, et où le quotidien devient offrande.

Nous racontons comment Yukta Vairagya éclaire un renoncement “approprié”: non pas jeter la matière, mais renoncer à l’usage égoïste pour l’engager au service. Cela change tout, de notre rapport aux vêtements et aux codes culturels à notre manière d’utiliser la technologie. Imprimerie, internet, voyage: les outils cessent de profaner quand l’intention se purifie. Ils deviennent des ponts, des “tambours élargis” capables de porter plus loin une conscience du sacré, si nous gardons l’humilité et la justesse des motifs.

Nous revisitons aussi la figure de Maya, non comme ennemie absolue, mais comme servante du divin qui révèle nos attachements et nous éduque. En personnalisant le monde — rivières, vents, directions — nous entrons dans une relation qui réveille gratitude et respect. Le champ de bataille n’est plus une scène lointaine: c’est notre journée, avec ses choix, ses conflits, ses responsabilités. La matière y devient transparente quand on change de regard: offrir ce que l’on fait, détacher les fruits, et servir l’organisme vivant auquel on appartient. Si cette perspective te parle, abonne-toi, partage l’épisode et laisse-nous un avis pour nourrir la conversation.

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