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Bigabiro Magazine consacre une nouvelle série à « la construction de l’idéologie du génocide des Tutsi de la région des Grands Lacs depuis l’époque coloniale ».
Dans un premier épisode, Mhe Zénon Nicayenzi explore, pour vous, la genèse et le contexte colonial et missionnaire de cette idéologie. Elle était nourrie par des fantasmes inventés par de pseudos ethnologues et anthropologues. Ceux-ci étaient obsédés par la justification de l’inégalité supposée entre les races. Laquelle inégalité serait l’aboutissement d’une évolution pseudo scientifique.
Dans plusieurs régions du monde ces pseudos ethnologues et anthropologues ont organisé des séances de mensuration de cranes et de visages humains afin de donner à leurs élucubrations un semblant de fondement scientifique.
Dans la région des Grands Lacs en particulier, la littérature des imposteurs ethnologues et anthropologues constitue un mélange aberrant de concepts religieux et mythologiques faisant des Africains les descendants de la branche maudite de Cham, un des fils d’Adam. Et les Tutsi des descendants d’envahisseurs venus de Caucase, d’Egypte ou d’Ethiopie.
Pour lancer l’entretien avec Mhe Zénon Nicayenzi, Athanase Karayenga, rappelle rapidement les trois penseurs et scientifiques européens dont se sont inspirés ces pseudo ethnologues et anthropologues, agents de l’administration coloniale et des missionnaires.
En particulier, comme le révèle Mhe Zénon Nicayenzi, pour que « la colonisation et l’évangélisation au Rwanda, au Burundi et dans le Buha, réussissent, selon Hans Meyer, il fallait impérativement éliminer les Tutsi. »
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Bigabiro Magazine consacre une nouvelle série à « la construction de l’idéologie du génocide des Tutsi de la région des Grands Lacs depuis l’époque coloniale ».
Dans un premier épisode, Mhe Zénon Nicayenzi explore, pour vous, la genèse et le contexte colonial et missionnaire de cette idéologie. Elle était nourrie par des fantasmes inventés par de pseudos ethnologues et anthropologues. Ceux-ci étaient obsédés par la justification de l’inégalité supposée entre les races. Laquelle inégalité serait l’aboutissement d’une évolution pseudo scientifique.
Dans plusieurs régions du monde ces pseudos ethnologues et anthropologues ont organisé des séances de mensuration de cranes et de visages humains afin de donner à leurs élucubrations un semblant de fondement scientifique.
Dans la région des Grands Lacs en particulier, la littérature des imposteurs ethnologues et anthropologues constitue un mélange aberrant de concepts religieux et mythologiques faisant des Africains les descendants de la branche maudite de Cham, un des fils d’Adam. Et les Tutsi des descendants d’envahisseurs venus de Caucase, d’Egypte ou d’Ethiopie.
Pour lancer l’entretien avec Mhe Zénon Nicayenzi, Athanase Karayenga, rappelle rapidement les trois penseurs et scientifiques européens dont se sont inspirés ces pseudo ethnologues et anthropologues, agents de l’administration coloniale et des missionnaires.
En particulier, comme le révèle Mhe Zénon Nicayenzi, pour que « la colonisation et l’évangélisation au Rwanda, au Burundi et dans le Buha, réussissent, selon Hans Meyer, il fallait impérativement éliminer les Tutsi. »