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La cryptologie post quantique est un ensemble de techniques de cryptologie bien plus puissantes que les techniques actuelles basées sur l’informatique classique. A terme ces techniques pourraient décrypter tous les messages actuels ce qui mets en risque les échanges.
Le terme cryptologie post quantique est une abréviation pour “Post-Quantum Cryptography”.
Son objectif principal est de remplacer les équipements ou logiciels des systèmes cryptographiques actuels pour protéger vos données ou informations contre une attaque quantique éventuelle.
Les algorithmes PQC reposent sur des équations mathématiques (telles que la cryptographie basée sur un réseau ou multivariée) considérées comme trop difficiles à résoudre pour les ordinateurs quantiques.
Elle protège les données contre les tentatives de déchiffrement effectuées via des ordinateurs classiques et quantiques.
La PQC entend sécuriser les données tant face aux futurs ordinateurs quantiques qu’aux protocoles et systèmes réseau actuels.
Ce sont des méthodes pour se protéger maintenant des futures systèmes quantiques tout en utilisant des technologies accessibles.
L’enjeu de la normalisation dans le domaine de la cryptographie post-quantique (PQC) est multifacette et crucial pour anticiper et contrer la menace posée par les futurs ordinateurs quantiques capables de briser les algorithmes cryptographiques actuels.
La France, notamment par l’intermédiaire de l’ANSSI, et l’Union Européenne (UE), préparent activement la transition vers la cryptographie post-quantique (PQC) en s’appuyant sur plusieurs axes stratégiques.
La Commission Européenne a publié une recommandation le 11 avril 2024 pour encourager les États membres à élaborer et mettre en œuvre une approche harmonisée dans le cadre de la transition vers la cryptographie post-quantique.
L’objectif principal est de garantir la sécurité future des infrastructures et services numériques de l’UE face aux progrès de l’informatique quantique qui menacent les algorithmes cryptographiques actuels.
La PQC est perçue comme une solution compatible avec les infrastructures existantes, permettant un déploiement relativement rapide.
Un point crucial de cette approche harmonisée est de favoriser l’interopérabilité entre les pays membres, assurant le fonctionnement fluide des systèmes et services au-delà des frontières nationales.
L’ANSSI mène un travail de long terme pour accompagner les acteurs publics et économiques dans la préparation à la menace quantique et faciliter l’émergence de solutions technologiques innovantes.
L’ANSSI a mené une enquête (juillet-septembre 2023) auprès de ses bénéficiaires (entités soumises à exigences réglementaires de cybersécurité comme les OIV) pour évaluer leur état de préparation et les freins à la transition. Cette enquête a révélé qu’une majorité des bénéficiaires est potentiellement à risque vis-à-vis des attaques rétroactives (HNDL – “récolter maintenant, déchiffrer plus tard”), notamment en raison de l’usage de VPN ou de certificats avec une longue durée de vie (>10 ans).
Les travaux d’analyse de risque quantique, la planification, le budget, et l’identification des cas d’usage prioritaires sont largement absents. Aucun plan de transition post-quantique n’existe pour la quasi-totalité des enquêtés.
Des chercheurs français (ex: Inria, ENS Lyon) participent activement à la compétition de normalisation du NIST en proposant des algorithmes pour le chiffrement et la signature basés sur différentes approches mathématiques (réseaux euclidiens, codes correcteurs, systèmes multivariés, fonctions de hachage).
Des acteurs industriels basés en France et en Europe, comme IDEMIA Secure Transactions, sont également impliqués dans la préparation. Ils contribuent aux efforts de normalisation (NIST, ETSI, GSMA, GlobalPlatform, FIDO) et mènent des recherches et développements pour l’implémentation concrète des algorithmes PQC, notamment pour les systèmes embarqués aux contraintes fortes (performances, résistance aux attaques par canaux auxiliaires/injection de fautes).
IDEMIA Secure Transactions réalise des preuves de concepts pour protéger les données contre le HNDL et préparer la migration, impliquant l’intégration de PQC dans des cartes à puce, SIMs 5G, et appareils IoT. Ils dirigent également le consortium Hyperform, financé par France 2030 et l’UE, axé sur la protection de bout en bout des données dans des écosystèmes complexes en utilisant la crypto-agilité. Ils ont des partenariats de recherche en Europe avec l’INRIA et le CEA.
La cryptologie post quantique est au cœur des risques cyber bien que moins médiatisée que d’autres sujets. L’arrivée proche et massive d’ordinateurs quantiques met en risque toute la sécurité des échanges et des protocoles.
Sources :
Cryptographie post quantique définitions
Recommandations post quantique de l’Europe
Qu’est ce que la cryptologie post quantique
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By XY Magazine le podcast techno de la génération X et YLa cryptologie post quantique est un ensemble de techniques de cryptologie bien plus puissantes que les techniques actuelles basées sur l’informatique classique. A terme ces techniques pourraient décrypter tous les messages actuels ce qui mets en risque les échanges.
Le terme cryptologie post quantique est une abréviation pour “Post-Quantum Cryptography”.
Son objectif principal est de remplacer les équipements ou logiciels des systèmes cryptographiques actuels pour protéger vos données ou informations contre une attaque quantique éventuelle.
Les algorithmes PQC reposent sur des équations mathématiques (telles que la cryptographie basée sur un réseau ou multivariée) considérées comme trop difficiles à résoudre pour les ordinateurs quantiques.
Elle protège les données contre les tentatives de déchiffrement effectuées via des ordinateurs classiques et quantiques.
La PQC entend sécuriser les données tant face aux futurs ordinateurs quantiques qu’aux protocoles et systèmes réseau actuels.
Ce sont des méthodes pour se protéger maintenant des futures systèmes quantiques tout en utilisant des technologies accessibles.
L’enjeu de la normalisation dans le domaine de la cryptographie post-quantique (PQC) est multifacette et crucial pour anticiper et contrer la menace posée par les futurs ordinateurs quantiques capables de briser les algorithmes cryptographiques actuels.
La France, notamment par l’intermédiaire de l’ANSSI, et l’Union Européenne (UE), préparent activement la transition vers la cryptographie post-quantique (PQC) en s’appuyant sur plusieurs axes stratégiques.
La Commission Européenne a publié une recommandation le 11 avril 2024 pour encourager les États membres à élaborer et mettre en œuvre une approche harmonisée dans le cadre de la transition vers la cryptographie post-quantique.
L’objectif principal est de garantir la sécurité future des infrastructures et services numériques de l’UE face aux progrès de l’informatique quantique qui menacent les algorithmes cryptographiques actuels.
La PQC est perçue comme une solution compatible avec les infrastructures existantes, permettant un déploiement relativement rapide.
Un point crucial de cette approche harmonisée est de favoriser l’interopérabilité entre les pays membres, assurant le fonctionnement fluide des systèmes et services au-delà des frontières nationales.
L’ANSSI mène un travail de long terme pour accompagner les acteurs publics et économiques dans la préparation à la menace quantique et faciliter l’émergence de solutions technologiques innovantes.
L’ANSSI a mené une enquête (juillet-septembre 2023) auprès de ses bénéficiaires (entités soumises à exigences réglementaires de cybersécurité comme les OIV) pour évaluer leur état de préparation et les freins à la transition. Cette enquête a révélé qu’une majorité des bénéficiaires est potentiellement à risque vis-à-vis des attaques rétroactives (HNDL – “récolter maintenant, déchiffrer plus tard”), notamment en raison de l’usage de VPN ou de certificats avec une longue durée de vie (>10 ans).
Les travaux d’analyse de risque quantique, la planification, le budget, et l’identification des cas d’usage prioritaires sont largement absents. Aucun plan de transition post-quantique n’existe pour la quasi-totalité des enquêtés.
Des chercheurs français (ex: Inria, ENS Lyon) participent activement à la compétition de normalisation du NIST en proposant des algorithmes pour le chiffrement et la signature basés sur différentes approches mathématiques (réseaux euclidiens, codes correcteurs, systèmes multivariés, fonctions de hachage).
Des acteurs industriels basés en France et en Europe, comme IDEMIA Secure Transactions, sont également impliqués dans la préparation. Ils contribuent aux efforts de normalisation (NIST, ETSI, GSMA, GlobalPlatform, FIDO) et mènent des recherches et développements pour l’implémentation concrète des algorithmes PQC, notamment pour les systèmes embarqués aux contraintes fortes (performances, résistance aux attaques par canaux auxiliaires/injection de fautes).
IDEMIA Secure Transactions réalise des preuves de concepts pour protéger les données contre le HNDL et préparer la migration, impliquant l’intégration de PQC dans des cartes à puce, SIMs 5G, et appareils IoT. Ils dirigent également le consortium Hyperform, financé par France 2030 et l’UE, axé sur la protection de bout en bout des données dans des écosystèmes complexes en utilisant la crypto-agilité. Ils ont des partenariats de recherche en Europe avec l’INRIA et le CEA.
La cryptologie post quantique est au cœur des risques cyber bien que moins médiatisée que d’autres sujets. L’arrivée proche et massive d’ordinateurs quantiques met en risque toute la sécurité des échanges et des protocoles.
Sources :
Cryptographie post quantique définitions
Recommandations post quantique de l’Europe
Qu’est ce que la cryptologie post quantique
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