Amelle reçoit celle pour qui la scène a ce pouvoir magique à nulle autre pareille. Camille Lavabre.
Les shots d’adrénaline que procure la scène et ce monde parallèle qu’elle peut parfois ouvrir en permettant de se dédoubler - faisant par exemple disparaitre une intoxication alimentaire carabinée le temps du spectacle. Avoir été Miss Météo Canal + et su saisir l’opportunité de faire chaque soir des sketchs en direct, puis revenir dans le game du stand up, de ses plateaux et du trac qui va avec et qui stimule. L’alignement des planètes en 1998, et ce mois en Guadeloupe à travailler aux côtés de collègues qui deviendront une famille… Ce bonheur de vivre la première de son spectacle post confinement, l’importance de ne pas s’arrêter de jouer en comedy club pour entretenir le muscle et l’endurance, parce que le stand up c’est un art mais aussi du sport. Être en mesure de pleinement assumer le fait d’être une (très jolie) femme humoriste et de répondre désormais comme il se doit à des remarques sexistes, parce que les années de stand up ça forge le caractère… La vraie solidarité entre femmes humoristes qui, ensemble, cassent les codes. Le processus d‘écriture à 4 mains avec le talentueux Grégoire Dey et puis l’amour de l’absurde. La discretion et l’observation dans la vie, la pudeur, l’amour, la boxe à l’heure du déjeuner dans le jardin du Palais-Royal, l’impression d’avoir raté une partie de sa vie quand on se réveille trop tard le matin. Le cinéma, le Paname, Yacine Belhousse, Redouane Bougheraba, Thomas VDB, Monsieur Poulpe, Mohammed Ali… Et par-dessus tout, avoir la chance d’aimer TRÈS fort son métier.

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