La fabrique du savoir

Penser l’énergie n’est pas chose aisée : que peut-il bien y avoir de commun entre l’énergie que nous promettent les boîtes de céréales « pour bien commencer la journée », celles, fossiles ou renouvelables, qui font tourner nos sociétés, et l’énergie d’une phrase, d’un trait de crayon, d’un mouvement dansé ? Comme souvent, pour le comprendre, il faut revenir à la source.
« Energie » vient du latin energia, lui-même calqué sur le mot grec energeia, qui signifie « la force en action ». Et comme souvent, déjà, au IVe siècle avant notre ère, sous la plume du philosophe Aristote, energeia était riche de sens et d’implications.

Retour aux origines avec Barbara Cassin, philosophe, philologue, membre de l’Académie française, directrice de recherche au CNRS. Elle est l’invitée du 5e et dernier épisode de la saison 4 de « La fabrique du savoir », un podcast du Monde réalisé en partenariat avec « La Nuit de l’énergie 2024 », organisée par l’Ecole normale supérieure de Paris.

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« La fabrique du savoir » est un podcast écrit et animé par Joséfa Lopez et Marion Dupont, pour Le Monde. Réalisation : Diane Jean. Suivi éditorial : Joséfa Lopez, Emmanuel Davidenkoff. Mixage : Eyeshot. Identité graphique : Thomas Steffen. Partenariat : Sonia Jouneau, Cécile Juricic. Partenaire : Ecole normale supérieure.

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Notre cerveau pourrait être comparé à un ado. Même s’il est petit, il mange comme un ogre ! Alors qu’il ne représente que 2 % de notre masse corporelle, il consomme 15 à 20 % de l’énergie de notre corps. Et celles qui sont si gourmandes, ce sont les 100 milliards de cellules nerveuses, les fameux neurones qui le constituent et qui sont reliés entre eux pour permettre au corps de bouger, de réfléchir, d’agir. Et, lorsqu’on analyse l’activité cérébrale, on découvre ce qu’on appelle des « paysages d’énergie », en lien avec notre mémoire.

Alors, concrètement, comment ce réseau fonctionne-t-il ? Comment un organe si petit réussit-il de telles prouesses ? Comment analyse-t-on l’activité cérébrale et que peut-elle nous apprendre ?

Pour répondre à ces questions, rencontre avec Sébastien Wolf – à la fois chercheur à l’Institut de biologie de l’Ecole normale supérieure (ENS) et musicien du quintette parisien Feu ! Chatterton – dans ce 4e épisode du podcast « La fabrique du savoir », un podcast du Monde réalisé en partenariat avec La Nuit de l’énergie 2024, organisée par l’Ecole normale supérieure de Paris.

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Et s’il existait sur notre planète une source d’énergie naturelle que l’être humain n’a pas encore vraiment exploitée. Une énergie au potentiel gigantesque et disponible en abondance. Une énergie propre qui permettrait de continuer de produire sans polluer. Une énergie qui représenterait l’équivalent de 1000 à 2000 réacteurs nucléaires.

Cette énergie s’appelle « l’énergie osmotique ». Elle est produite lorsque l’eau salée et l’eau douce se rencontrent. On connait cette source d’énergie depuis longtemps mais jusque là, les scientifiques manquaient de technologies pour l’exploiter. Jusqu’à ce que des chercheurs aux EU, au Japon, en Norvège et en France réussissent à les mettre au point. C’est le cas du physicien Lydéric Bocquet, directeur de recherche au CNRS, professeur attaché à l’École normale supérieure dans l’équipe Micromégas au laboratoire de physique et cofondateur de la start-up Sweetch Energy.

Il est l’invité de ce 3e épisode spécial « énergie » de « La fabrique du savoir », un podcast du Monde réalisé en partenariat avec la Nuit de l’énergie 2024, organisée par l’ Ecole normale supérieure de Paris. 

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Une guerre en Ukraine, et c’est notre dépendance au gaz russe qui fait trembler nos approvisionnements. Des tensions géopolitiques, et c’est le prix du baril du pétrole, et donc à la pompe, qui s’emballe. La découverte de nouveaux gisements, et ce sont les relations entre deux pays voisins qui se tendent. L’énergie est au cœur de nos vies, et la sécurité énergétique est donc un enjeu crucial. Pourtant, on l’a vu ces dernières années, la sécurité énergétique de la France, et de l’Europe, peut rapidement vaciller.

Alors que risque-t-on lorsque la sécurité énergétique n’est pas garantie ? Comment permettre de l’assurer ? Les réponses avec l’économiste et diplomate Laurence Tubiana. Elle est l’invitée de ce deuxième épisode de la saison 4 de « La fabrique du savoir », un podcast du Monde réalisé en partenariat avec « La Nuit de l’énergie 2024 », organisée par l’Ecole normale supérieure de Paris.

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« La fabrique du savoir » est un podcast écrit et animé par Joséfa Lopez et Marion Dupont, pour Le Monde. Réalisation : Diane Jean. Mixage : Eyeshot. Identité graphique : Thomas Steffen. Partenariat : Sonia Jouneau, Cécile Juricic. Partenaire : Ecole normale supérieure.

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Charbon, pétrole, gaz, nucléaire,...Toutes ces énergies sont devenues indispensables à notre vie quotidienne et au fonctionnement de nos sociétés contemporaines. Mais pour faire advenir cette civilisation industrielle, une autre source d’énergie a largement été mobilisée en France, et partout dans le monde : celle fournie par les chevaux, les bœufs, les ânes, et même les chiens, c’est-à-dire, l’énergie animale. On l’oublie souvent, mais le XIXᵉ siècle fut celui du labeur des animaux.

Comment ont-ils pris leur place lors de la révolution industrielle ? Quelle forme d’énergie représentaient-ils ? Les réponses avec l’historien François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bourgogne et spécialiste de l’histoire de l’industrialisation. Il a publié plusieurs ouvrages sur le sujet, et en particulier, en 2023, "La Ronde des bêtes. Le moteur animal et la fabrique de la modernité", aux éditions La Découverte.

Il est l’invité de ce premier épisode de la saison 4 de « La fabrique du savoir », un podcast du Monde réalisé en partenariat avec « La Nuit de l’énergie 2024 », organisée par l'Ecole normale supérieure.

« La fabrique du savoir » est un podcast écrit et animé par Joséfa Lopez et Marion Dupont, pour Le Monde. Réalisation : Diane Jean. Mixage : Eyeshot. Suivi éditorial : Joséfa Lopez, Emmanuel Davidenkoff. Identité graphique : Thomas Steffen. Partenariat : Sonia Jouneau, Cécile Juricic. Partenaire : Ecole normale supérieure.

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Economie et écologie ont beau rimer, ces disciplines ne recouvrent pas les mêmes réalités, pas les mêmes ambitions. Difficile de concilier à la fois consommation, libre-échange, compétitivité et préservation de la biodiversité, diminution des gaz à effet de serre ou suppression des pesticides.

Alors, peut-on continuer de produire, tout en protégeant notre planète ? Comment et à quel niveau agir ? C’est le sujet du cinquième et dernier volet de « La fabrique du savoir » (saison 3), un podcast du Monde réalisé en partenariat avec l’Institut Balanitès, une ONG qui promeut le travail des scientifiques autour de la Grande Muraille verte au Sahel.

Avec :
-Sylvie Ferrari, professeure en économie écologique et membre du laboratoire Bordeaux Sciences économiques, une unité mixte de recherche rattachée au CNRS et à l’Université de Bordeaux ;
-Luc Doyen, directeur de Recherche au CNRS, membre du Centre d’Economie de l’Environnement de Montpellier (CEEM), spécialiste de bioéconomie ;
-Abdou Ka, anthropologue de l’alimentation, maître de conférences à l’Université de Ziguinchor au Sénégal.

Retrouvez tous les épisodes de "La fabrique du savoir" ici.

Crédits :
« La fabrique du savoir » est un podcast écrit et animé par Joséfa Lopez pour Le Monde. Réalisation : Eyeshot. Identité graphique : Mélina Zerbib. Partenariat : Sonia Jouneau, Victoire Bounine. Partenaire : Institut Balanitès.

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Animaux empaillés, papillons sous cloche, fleurs séchées, fossiles, pierres et métaux rares : d’abord exposées dans les cabinets de curiosité, les collections naturalistes sont aujourd’hui présentes dans les allées des musées d’Histoire naturelle. Si elles peuvent sembler désuètes, ces collections revêtent pourtant une importance primordiale pour comprendre le passé et envisager le futur de la planète.

Comment sont constituées ces collections ? Que faut-il conserver et dans quelles conditions ? Comment les faire évoluer et comment les analyser ? C’est le sujet de ce quatrième épisode de « La fabrique du savoir » (saison 3), un podcast du Monde réalisé en partenariat avec l’Institut Balanitès, une ONG qui promeut le travail des scientifiques autour de la Grande Muraille verte au Sahel.

Avec :
-Violaine Nicolas-Colin, enseignante-chercheuse et responsable de collection pour plusieurs groupes de petits mammifères au Muséum d’Histoire naturelle de Paris, et directrice de l’Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS) ;
-Sidi Mohamed Seck, enseignant-chercheur à l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal ;
-Papa Ibnou Ndiaye, maître de conférences, enseignant chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal), et codirecteur de l’Observatoire Homme-Milieux International Tessékéré.

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Elles nous alertent, telles des guetteurs. Leur évolution, leur présence ou leur disparition sont autant de signes des modifications du milieu dans lequel elles vivent. On les appelle les « espèces sentinelles ».
Qui sont-elles ? Que nous apprennent-elles ? Comment les étudie-t-on ? Et que nous disent-elles de l’évolution de notre environnement ? C’est le sujet du troisième volet de « La fabrique du savoir » (saison 3), un podcast du Monde réalisé en partenariat avec l’Institut Balanitès, une ONG qui promeut le travail des scientifiques autour de la Grande Muraille verte au Sahel.

Avec :
-Pascale Garcia, codéléguée générale de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi) et coordinatrice de Biosena, réseau régional de recherche sur la biodiversité et les services écosystémiques ;
-Marc-André Sélosse, microbiologiste, spécialisé en botanique et mycologie, professeur au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, au sein de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité ;
-Olivier Lourdais, chargé de recherche au Centre d’études biologiques de Chizé, spécialiste des reptiles.

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Capteurs, satellites, drones, logiciels, objets connectés, intelligence artificielle, etc., peuvent aujourd’hui être au service de la nature et des chercheurs. Comment les utiliser ? Sont-ils suffisants ? Comment allier recherche de terrain et numérique ? Dans ce deuxième épisode de « La fabrique du savoir » (saison 3), nous nous intéressons à ces nouvelles technologies, en prenant l’exemple de la Grande Muraille verte en Afrique.

Un podcast réalisé en partenariat avec l’Institut Balanitès, une ONG qui promeut le travail des scientifiques autour de la Grande Muraille verte au Sahel.

Avec :
-Didier Moreau, directeur général de l’Institut Balanitès et ancien directeur de l’Espace Mendès France de Poitiers ;
-Priscilla Duboz, ingénieure de recherche au CNRS, directrice de l’Observatoire hommes-milieux international Tessekeré ;
-Majdi Khoudeir, directeur de l’ISAE/ENSMA, Ecole nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique à Poitiers ;
-Gora Diop, directeur technique de l’Agence nationale sénégalaise pour la Grande Muraille verte.

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Crédits :
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A l’horreur des massacres, des destructions et des drames humains, les guerres peuvent avoir des conséquences écologiques dont on peine souvent à mesurer l’ampleur. La destruction de sites industriels peut entrainer des pollutions, les mouvements de populations peuvent modifier le paysage, le danger sur le terrain peut interrompre les programmes de préservation.

Peut-on alors parler d’écocide ? Comment limiter les effets à moyen et à long terme des guerres et mouvements de population sur la biodiversité ? Comment mieux la protéger ? Et comment le changement climatique exacerbe-t-il les conflits ?
Autant de questions abordées dans le premier épisode de « La fabrique du savoir » (saison 3), un podcast du Monde réalisé en partenariat avec l’Institut Balanitès, une ONG qui promeut le travail des scientifiques autour de la Grande Muraille verte au Sahel.

Avec :
-Jean Noël Ferrié, politologue, sociologue et directeur de recherche au CNRS, membre du LAM, le Laboratoire des Afriques dans le Monde à l’Institut d’études politiques de Bordeaux ;
-Agnès Michelot, maître de conférences HDR en droit public, directrice de la Fédération de recherche en environnement et développement durable à l’université de La Rochelle et vice-présidente du Centre international du droit comparé de l’environnement ;
-Diatou Thiaw, géographe, directrice du laboratoire « population environnement et développement » et cheffe du département de géographie à l’Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.

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« La fabrique du savoir » est un podcast écrit et animé par Joséfa Lopez pour Le Monde. Réalisation : Eyeshot. Identité graphique : Mélina Zerbib. Partenariat : Sonia Jouneau, Victoire Bounine. Partenaire : Institut Balanitès.

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