La jeune garde de l’histoire africaine se trouve, bien sûr, en Afrique même, et dans les diasporas africaines, les anciennes comme les plus récentes. Mais, chose curieuse et significative, on la rencontre de plus en plus dans des régions du monde qui n’ont pas eu des relations anciennes ni durables avec l’Afrique. Tel est, par exemple, le Japon. Ses relations économiques et financières avec l’Afrique sont très récentes. Il y a eu, là-bas, quelques rares anthropologues africanistes. Or voici que, formée à Tokyo, se dresse aujourd’hui une génération d’historiens de l’Afrique, jeunes et créatifs.
Exemple : Nakao Sakiko, historienne des indépendances africaines et du panafricanisme.